17/11/2013
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
Cela remonte du fond ancestral de l’existence,
De la grande nuit de l’enfance!
Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,
Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.
Avancer pied à pied, jour à jour,
Nager dans une identité floue
Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,
Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.
Comment ne pas être marqué a vie
Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire
Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride
Comme une feuille sèche…et morte!
Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,
Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem
Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial
Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.
P. MILIQUE
12:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, harmonie, requiem, remonter, fond, ancestral, existence, nuit, enfance, relève, haine, imposture, noir, éclosion, père inconnu, mère absente, avancement, pied à pied, journée, nager, identitaire, flouter, relationnel, ouverture, chemin, chaos, rassembler, figurer, ombre, grandeur, fantômatique, marquer à vie, comprendre, fonctioner, fonctionnel, contraire, contrariété, hémorragie, programmer, programmation, coeur assèché, aride, feuille sèche, mort, quête, connaissance, instinctif, convulser, goût, température
26/10/2013
LE TESTAMENT DE L'OLIVARA UNE FEMME EN SICILE « ELLE ÉTAIT HAINEE PAR SES FRÈRES»
LE TESTAMENT DE L'OLIVARA
UNE FEMME EN SICILE
« ELLE ÉTAIT HAINEE PAR SES FRÈRES»
(3'21")
Renata est une vieille dame de la vieille noblesse de Palerme. Elle reçoit chez elle, volets fermés au milieu de magnifiques objets d'art. Elle raconte la famille des Sgadari, des nouveaux nobles vulgaires, très riches, pour lesquels sa mère avait peu d'estime. Un des trois frères Sgadari, un des trois barons à l'époque, avait pour maîtresse "una contadina"...
"Histoires vraies" : des récits authentiques forts comme des fictions. Recueillis en Méditerranée par l'écrivain François Beaune pour Marseille-Provence 2013, rassemblés dans le livre "La lune dans le puits (éditions Verticales) et présentés ici comme des contes modernes.
Enregistrement : septembre 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : François Beaune
00:14 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, testament, oliveraie, feminin, sicile, haine, frère, françois beaune, rénata, vieille dame, noblesse, palerme, recevoir, volets fermés, magnifique, objet d'art, raconter, famille, nouveau, noble, vulgaire, riche, mère, peu d'estime, sgadari, barons, époque, maîtresse, una contadina, histoire vraie, récit, authentique, fort, fiction, recueillir, méditerranée, écrivain, marseille, provence, rassemblement, livre, la lune dans le puits, éditions verticales, présentoir, conte, moderne, samuel hirsch
30/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
LA BOÎTE A LETTRES
GUY DE MAUPASSANT A ROBERT PINCHON
BIBLIOTHÉCAIRE, JOURNALISTE, CRITIQUE DRAMATIQUE,
ET
AMI INTIME DE MAUPASSANT.
01:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
29/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE AUX CITOYENS DE LA LOIRE INTERIEURE
LA BOÎTE A LETTRES
JEAN-MARIE SOTIN DE LA CONDIERE
AUX
CITOYENS DE LA LOIRE INTÉRIEURE
01:17 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
28/08/2013
LA BOÎTE A LETTRES: STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
LA BOÎTE A LETTRES
STENDHAL A MADEMOISELLE SOPHIE D'UVAUCEL
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mademoiselle Sophie d'Uvaucel, chez
M. le Baron Cuvier, an Jardin du Roy, à Paris.
Rome, 28 Avril [1831].
Mademoiselle,
Votre lettre me fait le plus grand plaisir. Je reviens de Saint-Pierre où il y avait une fête. Ma paresse me l'a fait manquer. J'ai trouvé le pavé de marbre de l'église jonché de fleurs et de feuilles de laurier. Ces feuilles un peu meurtries répandaient l'odeur la plus suave, point trop forte, ce qui convient à mes nerfs de jolie femme. Mon âme était bien disposée. Votre lettre a paru comme un jour doux destiné à frapper des yeux délicats. Dans mes jours de patriotisme ardent, elle m'eût indigné. Je méprise sincèrement, et sans haine, la plupart des gens que vous estimez. Pour se mêler d'affaires publiques, il faut de l'expérience. Peut-être M. Dejean, ou tout autre jeune homme nommé préfet par M. Guizot, sera-t-il un homme habile en 1840. Mais rappelez-vous que l'œil du public voit nettement et clairement au bout de six mois ce qui se passe dans le cœur de tout homme qui reçoit plus de 20.000 francs du budget et le rôle de Pénélope est dangereux. Mais parlons de fadaises. Vous avez vu quelques très jeunes gens faire de grandes fortunes. Soyez convaincue que quelles que soient les phrases et les apparences, pendant deux ou trois mois de leur vie, ils ont été comme Julien. De 1806 à 1813, j'ai été à peu près aide de camp de M. le comte Daru. Il était très puissant à Berlin en 1806, 7, 8, à Vienne en 1809. J'étais dans une sorte de faveur à Saint-Cloud en 1811. Je vous assure que personne n'a fait une grande fortune sans être Julien. La forme de notre civilisation exclut les grands mouvements, tout ce qui ressemble à la passion.
De là, le rôle pitoyable des femmes. La société actuelle ne les emploie que comme intrigantes. Voyez MMmes Récamier, Pastoret, Rumfort. Il faut pour avancer être doux, humble, faire vingt visites en bas de soie par semaine. Un jour que le protecteur s'ennuiera, un jour de pluie à Saint-Cloud, au mois d'octobre, un trait de bassesse bien placé vous vaudra une préfecture. Je méprise les charges. Julien n'est pas si futé qu'il vous le paraît.
Le jeune homme de dix-huit ans est niais à Paris. Il songe toujours au modèle à imiter. Et quelques-fois il y a quatre règles contradictoires sur la façon dont il faut tirer son mouchoir de sa poche chez une duchesse. Cette perplexité au moment où il s'agit de choisir entre des règles contradictoires, aidée par les trois changements de tenue par 24 heures, qui ont lieu à Paris est cause de la niaiserie. Nos jeunes paysans du Dauphiné savent très bien suivre leur intérêt. J'aime à discuter sur le cœur humain, chose difficile avec les Françaises, qui presque toujours mentent pour se conformer à la règle 1451 qui régit leur conduite ou à la règle 8.600. Votre lettre est infiniment plus sincère qu'aucune que vous m'ayez écrite. Elle ne blâme pas assez le roman en question. Vous avez adouci. Il fallait m'écrire le premier jour. II y avait à Venise un homme qui, pour aimer sa femme, avait besoin qu'elle lui donnât des soumets. Je suis cet homme. Rien ne m'ennuie comme le compliment. Si j'en avais 10.000 comme cela, pense-je, on me ferait baron et académicien. Mais que faire d'un fagot ou deux? Cela ne suffit pas pour chauffer le four. Soyez donc, je vous en supplie, Mademoiselle, ultra-sincère avec moi plus le soufflet sera fort, plus je sentirai la vie.
Mme Az[ur] me croit l'original de Julien parce que pour être nommé Inspecteur du Mobilier, le général Duroc qui m'aimait (par parenthèse à cause de ma sincérité) voyant fils de noble chevalier Beyle dans mon extrait de baptême, me donna le De Beyle dans le projet de décret qui fut signé le 11 août 1810. Alors commença pour moi l'époque du plus grand bonheur. Pour en revenir, la lettre de Mme Az[ur] qui m'accable des plus grands mépris, a fait toute ma joie pendant un voyage que j'ai fait à Capo d'Istria et j'y songe encore après un mois. Si j'avais voulu faire le Julien dans le salon de M. Aubernon, chez M. Pastoret que je ne suis jamais allé voir au Luxembourg,' chez M. de Lafayette, etc., etc., je serais tout au moins préfet de Guéret. Mais je serais destitué, car certainement j'aurais administré comme M. Pons de l'Hérault, préfet du Jura. Gardez cette ligne pour vous. Elle me porterait dommage dans ma retraite. De 15.000 je suis tombé à 10.000.
Si je tombais plus bas, il n'y aurait pas moyen de vivre avec la dignité nécessaire. Ici, je veux dire au midi des Apennins, le public n'est dupe d'aucune affectation. Vous avez beau vous étaler avec une noble négligence sur quatre chaises à la promenade, la canaille ne vous estime qu'au prorata de la dépense que vous faites. Nous avons pour ennemis les libéraux depuis Bologne1, les ultras depuis 1789. Le rôle d'un agent français est difficile, très difficile. Il faudrait en avoir moins et les mieux payer. Autrement je me renfermerai dans une nullité complète comme mon prédécesseur, qui s'est mis cependant à danser dans l'unique café de ma ville en apprenant la nouvelle des ordonnances du 25 juillet 2. J'ai passé cinq jours à Florence sans trouver le temps de monter à la Galerie ou d'aller au Palais Pitti. J'ai cherché la vérité, j'ai écrit quatre dépêches à mon ministre. Celle qui décrit ce qui a failli se passer à Florence vous amuserait.
Comme vous êtres Française, il faut ici placer une petite batterie contre le ridicule, donc. vous amuserait, non certes à cause du talent du narrateur, mais par le caractère plaisant des acteurs. Ma dépêche étant sincère aura déplu. Je me le disais en l'écrivant.
Mais par le plus grand des hasards, il peut se trouver un homme de mérite, un Mérimée, dans les bureaux, et je serais bien aise qu'il se dise « Celui-là n'est pas si niais que les autres. » A seize ans, mon père m'a donné 150 fr. par mois pour venir me faire recevoir à l'École Polytechnique. Or cela se passait en 1799. Les nigauds à demi-hypocrites que vous estimez vous mènent tout droit à la Grande Colère du Père Duchêne. Le tigre se réveillera pour repousser l'étranger qui nous méprise et nous donnera tant de soufflets qu'il faudra finir par où il fallait commencer. L'opération n'eût pas duré plus de six mois. Dans l'état actuel du malade, elle durera trois ans. Je vous offre refuge dans une forêt à trois lieues de mon endroit. Ceci est sérieux. Faute de bonne foi, vous êtes flambés. Comprenez-vous l'admirable finesse de mon langage ? Rien de mieux établi que notre correspondance. Rien ne se perd. Daignez donc m'écrire plus souvent. Mes respects à M. et à Mme C[uvier] et à Mme Martial. Dites à tous les niais que je suis devenu très grave, très profond, très digne du docto corpore où je suis. Au fond quelques phrases plus ou moins piquantes me coûtent 5.000 fr. C'était tout le superflu, chose si nécessaire. Ce malheur doit m'ôter la colère et l'envie des sots. Au reste j'ai pitié d'eux ils vont avoir une belle venette d'ici à quelques mois. Voulez-vous le remède ?
Recipe: Sincérité et bonne foi.
01:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, stendhal, sophie d'uvaucel, lettre, plaisir, revenir, saint-pierr, fête, paraesse, acte manqué, trouver, pavé, marbre, église, joncher, fleur, feuille, laurier, meurtrir, répandre, odeur, suave, fort, convenir, nerfs, jolie, femme, ^m, doux, dstinée, frapper, délicatesse, patriotisme, ardent, indigné, mépris, sincère, haine, estimer, se mêler, affaire, publique, expérienc, expérimenter, préfet, haile, rappeler, net, clair, budget
20/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
20.05.2013
18:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, disparaître, effacer, entre les lignes, emphase, charlélie couture, retarder, brouillard, pâleur, hagard, conscience, regard, silence, chronicité, haine, amour, amitié, devenir, pas à pas, mots d'amour, en folie, saccager, grimace, fou du roi, reine, pardonner, chercher trop loin, au fond de la mine, accepter, oubli, à moitié nu, monde inconnu, jeter, habiter, solidaire, exclus, pleuvoir, plussoyer
17/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 17.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER :
17.05.2013
17:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, haine, panier, percer, chérir, se vanter, rédiger, roman historique, littérature de gare, intrigue, poisseux, traduire, forçat de la plume, exaucer, récit, romanesque, consternation, se soulage, aberration, récupération, nocif, vengeur, démangeaisons, roman à l'eau de rose, rewritter, arpenter, lion en cage, fièvre, affoler, charade, battre la chamade, redondance, colère, regard, permission, permissif, comme un lion en cage, mousse au chocolat, érection, poitrine dénudée, réveil, digital
16/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 16.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
16.05.2013
18:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrik milique, catherine major, aimer, douceur de vivre, mal d'amour, section de cuivres, passion, embruns, abandonner, ton cul est rond comme une horloge, chanson, sans tambour ni trompette, tribord, babord, contenu explicite, maya, inca, disparaître dans un cri, sang, barbouiller, graffitis, âme, jeunesse, cribler, haine, bébé dans le ventre
10/02/2013
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE
C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.
Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.
Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.
C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.
Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.
Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.
Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, histoire d'amour, gâcher, circonstance, interventionnisme, hasard, femme, yuex de braise, glaciation, le regard vide, cheminer, illuminer, nuit, sacoir, colorer, colorier, lumière, noirceur, journée, fragilité, rapprocher, séparer, à force, partager, unis vers l'uni, peupler, semblable, différent, harmonie, contraire, graver, brièveté, battre la chamade, mauvais, insupportable, désamour, se noyer, usure, temporel, personne, savoir dompter, condamner, se déchirer, pointe acéréz, doulouruex, entrer dans la ronde, amour, haine, mémoire, encombrer
27/01/2013
COUNTRY JOE MC DONALD PARLE DE JANIS JOPLIN 2
COUNTRY JOE MC DONALD PARLE DE
JANIS JOPLIN
2
Nocturne 30/08/1995 - 02min53s
Interview du chanteur rock Country Joe MC DONALD au sujet de Janis JOPLIN (suite). L'intelligence et l'agressivité de Janis JOPLIN, sa féminité, sa bisexualité. Elle était porteuse de trop d'images différentes. La célébrité l'a tuée. Ce qu'elle a apporté : un nouveau modèle pour les femmes.
Générique
19:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, country joe mc donald, parloter, janis joplin, nocturne, interview, chanteur rock, au sujet, suite, intelligence, agressivité, féminité, bisexualité, homosexualité, porteur d'eau, imagerie mentale, différence, célébrité, tuer, apporter, nouveau modèle, famille, jeanne marie vacher, uranium, politique, honneur, fille unique, haine, insomniaque, protéger l'enfance, ministère, cloaque, tuer l'intelligence
18/12/2012
LE TRICOT DU RÉEL
LE TRICOT DU RÉEL
Soutenu par l’incandescence brute de son combat,
Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire
Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.
Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures
Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable
Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.
Malgré une stratégie de détournement adaptée,
Se dresse alors avec force face à lui
La prégnance d'un constat dur, au goût amer.
Même une intimité falsifiée au plus profond
Ne saurait résister au décryptage subversif
D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.
Lent processus de destruction continuelle
Au vif d'une conscience de soi volatile
Qui, en se détournant des chemins trop balisés,
Se condamne à une durable errance
Et menace d'engloutissement certain
Les émotions fatiguées d'un autre destin.
De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu
Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.
Même au point d'accomplissement ultime
Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,
La force de vie semble rester inépuisable,
Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,
Il s'offre l'accès à cet espace du dedans
Où sont ensevelis les gravats du passé
Qui pourtant ont vaillamment lutté
Contre l'irrésistible force de l'oubli.
Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,
Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tricoté, réalité, soutenir, incandescence, brutalité, combat, se laisser emporter, flot d'encre noire, maintenir, permanence, étét, affecté, énergie, rage, évoquer les conflits, blessure, balloter, flux tourmenté, inéluctable, endroit, inconnu, haine, mort, stratégie, détournement, adapter, se dresser, forcené, prégnance, constater, durcir, goût amer, intimité, falsifier, profondeur, savoir résister, décryptage, subversif, regarder, intensité, brûlure, tréfonds, lenteur, processus, destruction, continuité, vif, conscience de soi, volatil
07/11/2012
RÉVOLTE OBLIGATOIRE
RÉVOLTE OBLIGATOIRE
Il est malade!
Et depuis qu'il le sait il lutte contre l'absurdité,
L'injustice, la dureté, la bêtise crasse
Et la méchanceté ordinaire de l’époque.
Quelquefois contre l'effluve de la haine aussi.
Une haine dissonante, vive, violente, aveugle.
C'est une histoire qui encombre le maintenant
Depuis qu'elle est devenue la compagne cruelle
De singularités ordinaires conjuguées au pluriel.
Les conséquences de ce cataclysme physique
Sont déclinées au panel disparate du multiple.
Et il peut en suivre le tracé au jour le jour
Dans la progression lente qui ravage sa vie.
Il devient abandon et solitude absolues,
Se désagrège dans la destruction et rejoint
L'univers depuis longtemps trop peuplé
Des rejetés ostensibles, des méprisés silencieux.
Il entre en agonie dans la fin de son monde
Et se retrouve, exténué, interdit de futur.
Dans ce triste temps qui est le nôtre,
Tout de moralisme et de normalisation,
Nous nous devons de tout tenter
Pour bousculer les consciences,
Nous affranchir des préjugés mortellement
Tenaces qui nous engorgent l'esprit,
Et lancer un défi aux idées reçues.
Il faut que l'on se libère des morsures de la peur,
Que l'on tienne compte de l'urgence de notre action
Et des obstacles qui l’entraverons, redoutables.
Redoutable, oui... mais pas insurmontables.
La maladie, insidieuse, se fait inquisitrice...
Si nous lui déclarons la guerre, elle ne la gagnera pas!
Aussi, rejoins-nous sans attendre,
Indigne-toi!
Ne sombre pas dans indéfendable indifférence,
Révolte-toi!
Ne franchis pas les bornes de l'intolérable,
Insurge-toi!
N'adopte pas une attitude criminelle et silencieuse,
Rebelle-toi!
Afin que s'exprime l'éternelle beauté de la vie
Investis-toi!
Répond présent aux appels pressants de détresse,
Ajoute ton aide, même infime, aux compétences multiples!
Alors... Sers aux positifs!
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, révolte, obligatoire, maladie, sida, en lutte, absurdité, injustice, dureté, bêtise, crasse, méchanceté ordinaire, époque, effluve, haine, dissonance, vivacité, aveugle, violent, historique, encombrer, compagne, cruauté, singularité, conjuguer au pluriel, unicité, conséquence, caclysme, physique avenant, décliner, panel, disparate, multiple, suivre le tracé, au jour le jour, progression lente, ravager la vie, abandon, solitude absolution, se désagrèger, destruction, rejoindre, universalité, peuplade, rejet ostensible, mépriser, silencieux, entrer en agonie, la fin du monde, se retrouver exténué