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10/09/2017

LA NOTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

2

Pourtant, à chaque fois que je réécoute ce passage du morceau presque, presque au début, l'affaire se renouvèle: ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...

Ça y est, soudain il est là, blanc, énorme, béant et terriblement exaspérante pour l'oreille.

Certes, l’interruption ne dure que très peu de temps.

Une écoute un rien distraite, relâchée, ne la remarquerait peut-être même pas tant le solo se poursuit avec une quasi instantanéité, ti da da dam, ti da da dam...

 

Il reste que ce n'est pas mon genre de prendre de telles choses à la légère.

Je me sens lésé, brutalisé, violenté presque.

Cela me laisse comme hébété, l'oreille écorchée, obnubilé et incapable de poursuivre le reste du morceau comme si de rien n'était.

J'ai beau essayer de multiples manières, de relativiser l'évènement, de me dire que je me jette dans l’irrationalité totale en agissant ainsi, et qu'une note, une seule note, ce n'est vraiment pas beaucoup, c'est infinitésimal et ça ne représente jamais qu'une toute petite note manquante à la multitude rien n'y fait, je m'angoisse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/03/2017

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Oscillation perpétuelle entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'embrasements
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.

 

P. MILIQUE

01/01/2017

BONHEUR MAJUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEUR MAJUSCULE



Je saisis les échos, inaltérables de complicité,
Et mille éclats de voix que nul n'interrompra.

C'est un partage indicible qui trame leur histoire
De trouées de rires-grelot qu'il faut ne pas feutrer.

C'est un résumé de vie-tendresse, dédicace douce
De regards fervents posés en bonheur majuscule.


P. MILIQUE

31/12/2016

BONHEUR MAJUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

BONHEUR MAJUSCULE



J'entends les vifs échos d'une inaltérable complicité,
Et des rires échappés qu'il convient de ne pas étouffer
Répandre en mille éclats d'allégresse ininterrompus,
Cette informulable partition qui brode leur histoire.

C'est tel un résumé de tout, de douceur et de tendresse,
Qui, dans la langoureuse moiteur des regards adressés,
Cristallise l'instant au creux d'un bonheur majuscule.

P. MILIQUE

08/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

1



C'est une beauté longue et brune, sombre et attirante.
Elle a la silhouette sportive et la peau foncée et mate, un visage aux traits fluides qui semble avoir été modelé dans la patience et dans l'attente.
De prime abord il paraît fermé, alors qu'il n'est qu'ouvert sur l'intérieur comme pour mieux garder on ne sait quel secret.

Son regard posé est ombré, avec des yeux immenses ardemment embrasés.
De grands yeux bruns qui s'emplissent de larmes à la moindre émotion, des yeux sombres qui savent aussi rire et flamber de malice.
Dans son visage lisse et bistre, des lèvres finement ourlées affichent parfois un large et blanc sourire.
Un sourire somptueux. Beau.
De sa bouche s'exprime le vif précipité d'une voix chaude, caressante de velours.
Et puis son rire aussi. Contagieux.
Celui qui traduit sa pétulance explosive, sa joie de vivre ébouriffante et indestructible.
C'est une femme drôle et impertinente, belle et joyeuse.
C'est une femme sensuelle, cultivée et un peu complexe.
Cette femme-là est pour moi une présence lumineuse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/12/2016

PARTAGE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PARTAGE

2

 

Il se sait exister au plus proche d'elle,
Dans leur secret et dans leur évidence.

Quand il la pense, il a toujours cette irrépressible
Envie de la serrer fort dans le berceau de ses bras.

Quand il pense à eux, ça éclate de lumière et de soleil
Dans son cœur, et il boit les paroles qui suscitent en lui
Un ciel si dense qu'il paraît n'avoir pas même d'horizon.

Dans le doux froissement de l'espace qu'ils savent se créer
Tinte, pour chacun d'eux, un rire-clochette frais et libéré.

(FIN)

P. MILIQUE

28/10/2016

REDESSINER L'HORIZON

au magma présent de l'écriture,

 

REDESSINER L'HORIZON

Me voilà ici, le temps d'un court passage,
Sur ce territoire que j'ai un jour quitté
Après l'avoir aussi intensément arpenté.
S’impose donc à moi la puissante évidence
De ce trait de plume entre deux souvenirs.

Comment ne pas laisser la pensée en dérive jusqu'à toi,
Dans ce lieu d'intense verdure, indéniable d'authenticité,
Proche de ce qu'est l'Ardèche, arasée de quelques reliefs?

Alors, c'est le spectacle superbe et odoriférant
D'une journée radieuse aux charmes stimulants.
Et puis il y a la foule de ces lacs, de ces sources
Qui engagent à respecter des silences majeurs.

Il est quelque chose de profond, d'irréductible,
Dans la perspective somptueuse et changeante,
Dans cet infini miroitement qui redessine déjà
Une ligne d’horizon pure et porteuse d'espoirs.
Comment dès lors ne pas te penser alors même
Qu'à l'encaissé de la vallée grelotte et résonne
Le son cristallin de ton rire-clochette en écho?

P. MILIQUE

21/09/2016

CELUI QUI SAVAIT 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CELUI QUI SAVAIT

5

Mais puisque Jim, fidèle à lui-même, avait d'abord ri – car enfin, il le connaissait bien ce chemin: à cet endroit la roche était à l’ordinaire solidement ancrée – puis s'était tout de suite raidi dans cette agacement si familier, il n'était plus en mesure d'écouter Jules, et encore bien moins de l'entendre.

A quoi aurait servi de tenter l'insurmontable au risque de tout détruire comme à l'accoutumé?
«Tu passes devant?» avait juste suggéré Jules.

Les femmes étaient, cela leur arrivait fréquemment, réunies chez Jim lorsque Jules revint chez lui.
«Déjà de retour» s'exclamèrent-elles de concert.
«Tu es seul?»
«Oui! Jim n'est pas venu au rende-vous aujourd'hui.» s'entendit-il répondre.

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/05/2016

BADINER AVEC L'HUMOUR 1

au magma présent de l'écriture,

 

BADINER AVEC L'HUMOUR

1

 

L'humour fait partie intégrante de la vie. A l'évidence, il est même l'apanage de l'homme. Insoutenable légèreté qui ne veut que rire de tout pour certains, il n'en reste pas moi l'artisan indispensable à la simple complexité d'être. Celui qui, lorsqu'il en a terminé de traiter de quelconques anecdotes avec un sérieux démesuré, donc superflu, autorise à minimiser les drames de la vie avec une salvatrice dérision.

C'est un abri éphémère certes, mais sûr, qui offre toujours le choix de rire plutôt que de pleurer. Ainsi parvient-on, dans les instants de relâche créés, à extraire avec subtilité le sublime du misérable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/05/2016

DE LA PIERRE DE LUNE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE LA PIERRE DE LUNE

4

 

On aime comme on est au grand jour de la vie!


A l'entier d'un ciel tout de doré, elle est la source du matin et aussi celle du soir. De son cœur en présomption d'absolu, il est désarmé et donc sans résistance face aux fièvres exquises d'un sentiment fiévreux en latence. Il faut dire que tout ce qui vient d'elle le touche et le bouleverse.


Elle enchevêtre son cœur au sien, pose son visage épanoui d'apaisement sur sa poitrine. Elle rit du très vif plaisir d être avec lui dans la réalité assumée d'une onde, d'un flux, d'un abandon. Et c'est le bonheur éprouvé du temps qui passe, fulgurance immobile, figé dans le ravissement l'un de l'autre.

Elle est axe de vie qui, de son indispensable présence abolit le temps. Battement d'ailes harmonieux de l'ode-là.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS COMMENT VIVRE?

1



Mais comment vivre sans lire?

Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 30

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

30

 

Pour faire court, je crois que nous partageons, Chrysalide et moi, une certaine forme d'intelligence de cœur et de sensibilité commune. D'elle, je sais son exubérance teintée de délicieuse douceur. C'est une belle étoile en apesanteur sais-tu?

Son cœur, si violemment martyrisé, n'a pas pris une ride. De fait, elle n'aime rien tant que rire aux levers de soleil en fête. Alors vois-tu, tout cela a fini par se loger, comme par inadvertance, dans l'âme de chacun de nous.
Ainsi oui, et cela ne fait aucun doute pour moi, j'éprouve pour ta bienfaitrice toute une belle palette de nuances d'Amitié, de Tendresse et d'Affection. J'ajoute, avant que tu ne me poses la question ridicule qui, je le vois bien, te titille et te picote le bout de la langue: ces mots que je viens d'énoncer n'expriment leur puissante valeur que lestés du respect illimité et absolu que je lui porte...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE