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21/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

1



L'impensable né des contingences terrestres
A ruiné le crédit éprouvé envers la sincérité
Et entraîner des effluves de scepticisme
Sur ses relations avec le monde extérieur.
Dans l'urgence du présent accentue le retrait,
C'est dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.

On peut écrire, enthousiasme futile,
A la lumière de formules balzaciennes
Quand chaque éclaircissement apparent
Complique davantage les faits en cours.
Texte quelquefois profond et touchant
Qui joue de la comparaison sans vergogne.
Lyrisme grave, impétrant et désenchanté,
Inspiration hermétique au rythme saccadé
Lestée de phrases étranges et mal définies.

Ce ne sont que péripéties sans coup de théâtre
Dont on ne peut émerger qu'agacé et séduit
Quand, à baigner sans retenue dans le cliché,
On glisse sans ménagement dans la caricature.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 2

au magma présent de l'écriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

2

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,
Assurée qu'elle est de cet avenir en cours, porteur apaisé
De quelques bouquets lourds de trésors encore secrets.

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,
Et continue à décrypter attentivement les libres pages du hasard
Au moment précis où chacun des chapitres en gésine
En exacerbe avec fierté toute l'intensité capiteuse.

Qu'elle est donc importante d'intemporel cet époque
Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

P. MILIQUE

09/11/2014

ÉTRANGE FATALITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ÉTRANGE FATALITÉ

Il s'agit de l'écrire sobrement, de bien choisis ses mots,
En enchaînant des phrases répétitives et lancinantes
Qui incitent à venir voir d'un peu plus près cette détresse
Vécue au lent d'un quotidien d'êtres de chair et de sang.

Les rythmes épousent, scrupuleux, les illusions,
Les espérances déçues et, finalement, le désespoir.

Même l'amour provoque parfois une maladie définitive,
Une rage qui nous dévore dans ce psychisme soumis
Où manœuvrent en maîtresses la déchéance et la mort .

Peut-être ressort-on un peu plus humain
De cet étrange fatalité qu'est la vie hésitante
A l'aune du constat tombant comme un couperet.

Roulement de tambour sourd et lugubre,
Tocsin qui précède de peu la tombée de la lame...

P. MILIQUE

01/07/2014

CANEVAS

au magma présent de l'écriture,

CANEVAS

 

Les signes se chevauchent,

Se complètent et se démultiplient,

Créant une esthétique de l’instantané

A la fois floue et extrêmement nuancée

Qui, dans le canevas d’un rythme imposé,

Authentifie le lien formel de l’homme à l’univers.

 

P. MILIQUE

13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

06/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque hurlant.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation?

 

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras.

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d'immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

05/02/2014

MANU GALURE: "DANSE DU VIEUX"

 

ET JE DANSE, ET JE DANSE....

 

MANU GALURE

"DANSE DU VIEUX"
EXTRAIT DU SPECTACLE

"VACARME"
ENREGISTRE A L'ESPACE PAUL ELUARD

 

CUGNAUX (31)

LE 30 MARS 2012



Manu Galure : chant - piano 

Ugo Guari : Batterie électro-acoustique

Pierre Bauzerand : claviers
Son live : Adrien Del Rio
Lumières : Brice Bouviala

Réalisation - Captation vidéo : Ikonik Production
Montage : Eric Cavanhac
Captation audio : Alfonso Bravo
Production : Eclats Spectacle


www.eclatsspectacle.com

04/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

 

"C'EST FINI"   

 


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

 

TOULOUSE

 

 

LE 28 JANVIER 2014

BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

03/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

Quelle somptueuse soirée!...

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

Grand Merci à Lui!

Grand Merci aux deux Philippe!

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

31/01/2014

BERTRAND BELIN "UN DELUGE" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE LE 28 JANVIER 2014

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

"UN DELUGE"   


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

TOULOUSE

 

LE 28 JANVIER 2014

 



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

30/01/2014

BERTRAND BELIN "POUR UN OUI POUR UN NON" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN 

"POUR UN OUI POUR UN NON" 
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

Grand Merci à Lui!

 

grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!