14/04/2013
UNE LARME ÉCHAPPÉE
UNE LARME ÉCHAPPÉE
C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.
Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure
Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière
Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Lui, il marche et parle pour repousser une nuit
Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.
Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,
Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,
Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.
Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde
Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?
Il chante aussi le refrain léger de sa vie,
Destin enivrant d'un murmure d'éternité
Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.
Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,
Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.
P. MILIQUE
09:22 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, larme, échappatoire, écrin de verdure, rêve, écran, vent léger, peigner, arborer, chevelure, sembler, accepter, partager, ombre, lumière, splendeur, matinal, gloire, crépuscule, chanter, refrain, légèreté, destin, enivrer, murmure, éternité, infinité, entendre, marcher, parler, repousser, aimer perdre, orestier, baiser, mots doux, jardin secret, avenir, pointer, s'annoncer radieux, trouver quelque chose, incitatif, respirer, vivant, passer à côté, la beauté du monde, déposer sur ses lèvres, battre des ailes, ciel, atypique, magie
17/02/2013
AMOUR SOLEIL
AMOUR SOLEIL
Il arrive qu'au pays du doute se matérialise
Le souffle vivant des plus jolies promesses.
Sur ce chemin sinueux et tourmenté
L’avenir reste toujours aussi capricieux.
Pour pimenter sa vie de vagabond,
Il se projette équilibriste maladroit
Qui marche sur le fil incertain du temps
Avec pour seul balancier d'uniques pépites
De cet amour-soleil aux éclats de lumière
Qui harmonise la plus belle partition de la vie.
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, soleil, arriver, parvenir, brain damage, paysage, doute, matérialiser, souffle, vivant, joli
05/01/2013
LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: " ".
La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède
Monsieur Cyclopede Petitpatapons
11/02/1984 - 01min38s
Pierre DESPROGES propose un rébus vivant pour faire deviner la chanson "Il était une bergère".
Production
Générique
04:31 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, minute nécessaire, monsieur cyclopède, pierre desproges, il était une bergère, et rond et rond petipatapon, proposer, rébus, vivant, devner, devinette, néron, chanson, jacques higelin, jean-louis fournier, dominique valadié
01/01/2013
INEXISTENCE BRUTALE
INEXISTENCE BRUTALE
Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.
Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.
Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus
D'une inexistence brutale dans le regard des autres.
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!
P. MILIQUE
09:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, inexistence, brutalité, percevoir, sensation, sensualité, naturel, surnaturel, flotter, univert, ouaté, lumière verte, rendre, présenter, particulier, tangible, sembler, naître, nuit, jouer, instantané, vibrer, centraliser, perception humaine, poésie, signifiant, monde, invisible, renvoyer, inéluctable, fonctionnement, vivant, trembler, compulsif, image, sauver de l'oubli, laisser de côté, pouvoir, angoisse, éprouver, se sentir, égarer, labyrinthe, touffus, le regard des autres, offrir, possibilité, s'imposer, certitude
30/12/2012
Détroit TheBAND : "Sensation" (Arthur RIMBAUD)
Détroit TheBAND
Sensation
(Arthur RIMBAUD)
Ce poème de Rimbaud parle de l’intimité charnelle que l’homme peut trouver dans la nature. Une relation au-delà des mots et de la raison, un paradis originel d’avant la chute, toujours accessible pour qui le cherche.
J’aime y voir un hymne d’espoir et une méditation, une prière pour les jours où l’été est justement loin, où la solitude, l’enfermement sont absolu.
Aller loin, avec l’amour infini dans l’âme.
Pour citer un autre géant de la poésie française :
« la nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe au travers d’une forêt de symboles »
04:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, détroit thband, sensation, arthur rimbaud, poème, parloir, intimité charnelle, humanité, trouver dans la nature, relation, au-delà des mots, aimer à perdre la raison, paradis originel, avant la chute, accessibilité, rédustion, chercheur, rythme, hymne, espoir, méditation, prière, jour d'été, éloigner, solitude, enfermement, absolu, aller loin, amour indini, âme, citation, géant de la poséie française, templiers, vivant, pilier, laisser, sortir, paroles confuses, passer au travers, forêt, symbolique
23/12/2012
AMOUR SOLEIL
AMOUR SOLEIL
Il arrive qu'au pays du doute se matérialise
Le souffle vivant des plus jolies promesses.
Sur ce chemin sinueux et tourmenté
L’avenir reste toujours aussi capricieux.
Pour pimenter sa vie de vagabond,
Il se projette équilibriste maladroit
Qui marche sur le fil incertain du temps
Avec pour seul balancier d'uniques pépites
De cet amour-soleil aux éclats de lumière
Qui harmonise la plus belle partition de la vie.
P. MILIQUE
10:04 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, amour, soleil, arriver, parvenir, brain damage, paysage, doute, matérialiser, souffle, vivant, joli, promesse, miso soup, chemin sinueux, tourmenter, avenir, poste restante, capricieux, pimenter la vie, vagabondage, projeter, équilibriste, maladroit, marcher sur un fil, incertitude, temporel, balancier, unicité, pépite, éclat de lumière, harmoniser, une belle partition de vie
13/12/2012
QUE M'IMPORTE!
QUE M'IMPORTE!
Que m'importe qu'elle ne m'aime pas
Puisque je n'en suis pas à me détester.
Que m'importe qu'elle ne voit en moi
Qu'un à peu-près superficiel et fragile,
Quelle importance puisque sage je sais
Dans le concret de l'âme ce que je suis!...
Que m'importe si je ne charme personne
Puisque nul n'est aimable à mon cœur.
Que m'importe si agacé on se détourne
De ma musique interne jugée éphémère,
Quelle importance puisque le soleil est là
Dans le concret de l'âme de ce que je suis.
Que m'importe si l'on s'acharne à me détruire
Puisque la vie a décidé de me faire rescapé.
Que m'importe que la mort me soit refusée
Puisque riche d'elle encore j'en possède la clef!
Et quand bien même l'on voudrait ma tête
Je l'offrirais aux vents mauvais volontiers.
Que m'importe les larmes de tous les yeux
Puisque l'écho du rêve offre tant à gagner.
Je ne sais où mène l'acéré griffu du néant...
Assoiffé de lumière j'ai convoqué l'amour
Et mon murmure vivant a fleuri: je t'aime!
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, aimer, amour, détester, superficiel, fragile, importance, sagesse, concret, âme, charmeur, personnalité, aimable, cordial, agacement, se détourner, musique, interne, juger, éphémère, soleil, s'acharner, détruire, décision, rescapé, mort, refus, riche, posséder la clef, offrande, aux vents mauvais, volontaire, larmes, oeil, écho, rêve, tout à gagner, acéré, griffu, néantassoiffé, lumière, convoquer l'amour, murmure, vivant, fleurir, je t'aime
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence
17/03/2012
BAIGNE DE LUMIERE VERTE
BAIGNE DE LUMIERE VERTE
Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.
Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.
Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !
P. MILIQUE
06:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, sensation, sensualité, surnaturel, flotter univers, ouaté, baibner, lumière verte, le présent, particulièrement tangible, sembler, naitre de la nuit, jouer, l'instant nu, vibrer, centre, perception humaine, poésie, insignifiance, monde invisible, renvoyer, inéluctable, fonctionnement, vivant, trembler, compulsif, image, sauver de l'oubli, nul ne peut ounlier, angoisse ressentie, se sentir, égarédans le labyrinthe, touffu, existence, brutalité, le regard des autres, lutteroffir, certitude, la possibilité de s'affirmer, refuser entrer dans la vie, mourir tous les jours
28/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "LE CRI DES SUPPLICIES"
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Le cri des suppliciés hurlant sous la torture
Lacérait dans la nuit un silence résigné
Dans ce pays lointain l'hideuse dictature
Bâillonne encore les lèvres, enchaîne les poignets...
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort
Déchirait lancinant nos oreilles indignées
Et les larmes de rage m'emplissaient de remords
Et l'écume de haine me faisait trépigner...
Qui donc étaient ces hommes et quels étaient leurs crimes ?
Dénoncer le pouvoir, ses systèmes retors ?
Avaient-ils eu le cran de braver le régime ?
Ou simplement crié « LIBERTE » un peu fort ?
Où sont-ils à présent ? Croupissant dans les geôles ?
Cadavres, ossements, disparus sous la terre ?
Ou vivants mais muets gardant sur leurs épaules
Ces marques au fer rouge au profond de leur chair ?
Mais de quel droit un homme peut faire souffrir un homme ?
Au nom de quelle doctrine, de quelle divinité ?
Et tous ces tortionnaires pourraient-ils donc en somme
Prétendre encore aspirer à l'éternité ?
Alors serrant les poings pour calmer ma violence
Des confins de la nuit me reviennent encore
L'insupportable écho déchirant le silence
Le cri des suppliciés qui hurlent à la mort....
16:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, le cri des suppliciés, hurler sous la torture, lacérer la nuit, silence résigné, hideuse dictature, baîllonner les lèvres, enchaîner les poignets, hurler à la mort, déchirer, lancinant, oreille indignée, larmes de rage, s'emplir de remords, écume de haine, trépigner, crime, dénoncer le pouvoir, système retors, avoir du cran, braver le régime, crier fort, liberté, croupir dans lesgeôles, cadavre, ossement, disparaître sous la terr, vivant, muet, garder la tête sur les épaules, marquer au fer rouge, au plus profond de sa chair, de quel droit, faire souffrir, au nom de quelle doctrine, divinité, tortionnaire, trétention, aspirer à l'éternité, serrer les poings, calmer sa violence, aux confins de la nuit, déchirer le silence, insupportable écho
24/02/2012
QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: HAMZA
Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici .
Sur le pas de la porte, il se tenait tout droit.
Le visage poupin de rondeurs enfantines
Un regard à faire fondre la Vierge Célestine
En larmes... de tendresse, de pitié ou d'effroi...
Dans les champs de Horane poussent les mimosas...
Il n'avait que treize ans...et s'appelait Hamza...
Puis il s'est élancé, parmi les barricades
Aux hommes en colère porter des victuailles
Elle était inégale, injuste la bataille,
L'armée les pilonnait à coups de canonnades
Dans les rues de Deraa, par les champs de colza
Débordant de bravoure, se faufilait Hamza...
Était-il de ceux-là, parmi ses camarades
Qui firent ce qu'en quarante années nul n'osât ?
« C'est à ton tour, Docteur ! » Et la PEUR se brisa
Contre ce mur de pierre pour presque une charade... !
Et de cette étincelle, un volcan s'embrasa !
Aux confins du pays, là où vivait Hamza...
Mais la pieuvre exécrable prît dans ses tentacules
L'enfant, son innocence, les fleurs de l'avenir...
Et pour l'Humanité, son vivant souvenir
Demeurera gravé en lettres majuscules
Et soudain le soleil de ton sang s'irisa !
De tes larmes, tes cris, ta souffrance Hamza...
Comment peut-on décrire ce crime abominable ?
J'ai épuisé les mots des livres de grammaire....
Comment imaginer sa pauvre, pauvre mère
Découvrir son cadavre rendu méconnaissable ?
Mon ange, mon bel ange on te martyrisa !
Paix à la pureté de ton âme Hamza...
MAIS OU ÊTES-VOUS DONC, LES JUSTES DE LA TERRE ?
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ENFANCE ?
SOUS VOS YEUX MEURT UN PEUPLE DANS INDIFFÉRENCE !
JUSQU'À QUAND ALLEZ-VOUS REGARDER ET VOUS TAIRE ?
Et comme un oiseau libre lance à travers les airs
Des notes cristallines vibrant de sa luette
Il me semble entendre ta voix encore fluette
Répéter un refrain, bien sûr imaginaire... :
Je suis tombé par terre
C'est la faute à Maher
Je crache sur les chars
Tu tomberas Bachar...
18:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hamza, se renir droit, sur le pas de la porte, faire fondre, la vierge célestine, en larmes, tendresse, pitié, effroi, dans les champs de horane, pousse les mimosas, s'élancer, barricades, homme en colère, victuaille, inégal, injustice, bataille, armée, pilonner, camarade, bravoure, deraa, se faufiler, docteur, peur, mur de pierre, charade, pieuvre, excécrable, tentacules, enfance, innocence, fleur d'avenir, humanité, vivant, souvenir, demeurer graver, lettre majuscule, sang, s'iriser, larme, cri, souffrancecrime abominable, épuiser les mots, livre de grammaire, découvrir son cadavre, devenir méconnaissable, martyriser
05/10/2011
CONCISION FRAGMENTAIRE 1
L'onde d'un galet de sens
Ricoche sur les eaux du silence.
Errance de gestes et de regards
Qui, dans le charivari du vivant,
Vibre sans la moindre grandiloquence.
P. MILIQUE
11:51 Publié dans CONCISIONS FRAGMENTAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : onde, galet, sens, ricocher, les eaux du silence, errance, geste, regard, charivari, vivant, vibrer, grandiloquence