11/10/2013
ÉMOTIONS PREMIÈRES
ÉMOTIONS PREMIÈRES
Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance
Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.
Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes
De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,
Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité
Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage
Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer
Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,
S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières
Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,
Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique
Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.
P. MILIQUE
13:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, primeur, premier, primauté, émotion, décliner, hantise, naître, enfance, entêtement, justice, passage, s'enfoncer, entrailles, fumantes, mémoire, pulsionnel, songe, apaiser, cohabitation, réalisme, fendre, nuit, amour, éclaircie, éclair, orage, kat onoma, rodolphe burger, faculté, inouï, renvoyer, cardiaque, secret, enfouir, s'approcher, possibilité, innervation, assoiffé, sensible, beauté, fiévreux, enchanteresse, expurger, mélancolie, aphasique, autoriser, passé, s'habituer, présent
06/10/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
19/09/2013
13:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, philippe meyer, souvenir, chanson, direction, farandole, pitoyable, francis lalanne, collège, ouvrir la fenêtre, adresse, perruche, jeter au feu, apprendre, sentiment, raisonner, aimer, imaginer, ride, désir, fleur, cueillir, par hasard, exutoire, free style, mémorial, embaucher, labyrinthe, nénuphare, injuste, incruster, en effet, innocent, frisson, émotion, émotif, hémophile
21/09/2013
TOMBENT LES MASQUES 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
TOMBENT LES MASQUES
2
Au premier abord, cela se dérobe à toute compréhension.
Mais à fouiller un peu plus le ressac vertigineux des signes...
Il lui a bien fallu un jour tailler dans le vif des controverses,
Pointer du doigt les désaccords et les incohérences flagrantes,
Ne pas s’accrocher plus qu’il ne faut à des émotions passées
Pas plus que sanctifier davantage des bonheurs obsolètes,
Ne pas subir l’ennui majuscule d’un exceptionnel devenu banal.
Un jour tombent les masques de ce qu’il avait cru savoir nommer,
Ce qui installe d’emblée une désespérante sensation de frustration
Tant le malentendu éprouvé est réel et l’histoire mouvementée.
Il n’en peut plus de ces modifications successives,
De cette suite ininterrompue de décalages obscènes,
De ce silence qui au fur et à mesure s’épaissit davantage,
De ces inexorables dégradations qui encombrent le cœur
Et l’insupportable répétition de leurs symptômes avérés.
Marre de cette lamentable parodie d’harmonie illusoire
Et de toute cette médiocrité ordinaire aux effets négatifs
Fondues dans l’intermittence de paradoxes amplifiés.
(A SUIVRE)
P. MILIQUE
09:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, premier abord, dérober, compréhension, fouiller, ressac, vertigineux, signe, un jour, tailler dans le vif, controverses, pointer du doigt, désaccord, incohérence, flagrance, s'accrocher, émotion, passer, sanctifier, aventure, bonheur, obsolete, subir, ennui, majuscule, exceptionnel, devenir, ba, al, le jour tombe, croire, savoir, nommer, installer d'emblée, désespérant, sensation, frustration, malentendu, éprouver, réel, histoire, movementé, modification, succession, suite, ininterrompu, décaage, obscène, silence, au fur et à mesure
27/08/2013
BRUME D'ÉMOTION
BRUME D'ÉMOTION
C’est presque inéluctable en la mémoire de chacun :
Enfoui avec soin dans la friche de sa jungle invisible
S’affiche la réalité douceâtre d’une souterraine nostalgie.
Souvenirs émus de ce qu’étaient le lieu, la durée, l’espace.
Perception d’un ébranlement murmuré. Brume d’émotion.
Certitude d’un passé gravé pour traduire l’écoute de l’avenir.
Voilà qu'apparaît, feutré dans l’aveuglant halo de lumière,
Le constat revigorant d’une vie qui, intense plaisir rétroactif,
Se révèle exhaler un goûteux fruit muri à l’ensoleillé du ciel.
P. MILIQUE
09:41 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, allain leprest, hélène hazèra, brme, émotion, inéluctable, mémoire, enfouir, soigner, friche, jungle, invisible, s'afficher, réalité, douceâtre, souterrain, nostalgique, souvenir, ému, tenir lieu, durée, espace, perception, ébranler, murmurer, certitude, passé, graver, traduire, écoute, avenir, apparaître, feutré, aveuglant, halo de lumière, constat, revigorer, vie, intense, plaisir, rétroactif, se révèler, exhaler, goûteux, fruit, murir, ensoleillé, ciel
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd
25/07/2013
FLAMBOIEMENT INDULGENT
FLAMBOIEMENT INDULGENT
Pur émerveillement d'émotion poétique
Dans cet attendrissant silence advenu.
Au sortir d'une vertigineuse plongée vers l'occulté
Surgit, subreptice, une petite lumière de ce labyrinthe obscur.
Quelque chose qui tient de la sensation rassurante,
Très précisément contemporain et radieux,
Aussi sauvage qu'un torrent de montagne,
Plus brûlant que le vent du désert,
Qui, décisif, va excéder chaque flamme d'espoir
Jusque dans le flamboiement indulgent de leur vérité.
P. MILIQUE
09:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, flamboiement, indulgence, pur, émerveillement, émotion, poétique, attendrissant, silence, advenir, sortir, vertigineux, plongée, sciences occultes, occulte, surgir, subreptice, lumière, obscur, labyrinthe, tenir, sensation rassurante, précis, contemporain, radieux, sauvage, torrent de montagne, brûlant, vent du désert, décisif, excéder, lueur d'espoir, vérifier
15/07/2013
LUMIÈRE LIBRE
LUMIÈRE LIBRE
Il se dit souffrance exacerbée
Précipité ardent de vif mal-être
Dans sa façon obstinée de camper
Sur ses blessures et ses secrets.
Dans l’émotion tremblante d'espaces infinis
Livrés au souffle initial des voies du silence,
Il se nourrit de la lumière libre des autres,
Étoile fixe et brillante encore gourmande de vie.
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, étoile, liberté, lumière, souffrance, exaceration, précipité, amant, ardent, amour, vif, mal-être, façonner, obstiné, camper, blessure, secret, émotion, trembler, espace infini, livrer, souffle initial, voie, silence, se nourri, autrui, gourmandise, viril, aérodrome
GALIM "RIEN N'EST PERDU" AU THÉÂTRE DU GRAND ROND TOULOUSE
GALIM
"RIEN N'EST PERDU"
AU THÉÂTRE DU GRAND ROND
TOULOUSE
LE 12 JUILLET 2012
Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles.
D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....
07:33 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, galim, théâtre du grand rond, toulouse, sous les pavés, insérer, souffle, gronder, lointain, ouragan, échapper, ciel, hypothese, trait, voix, trempler, épicé, durée, faire conïncider, chair, instant, tituber, écho, s'éloigner, la vie reprend, charger, grâce, vertige, possible, pollen, amour, vibrant, se propager, naître, fleur, perler, émotion, lourd, sourire, cueillir, maxime le forestier, glaise, mauvais, tristesse au coeur, douceur, after shave, grève
14/07/2013
GALIM "ON A QU'UNE VIE" AU THÉÂTRE DU GRAND ROND TOULOUSE
GALIM
"ON A QU'UNE VIE"
AU THÉÂTRE DU GRAND ROND
TOULOUSE
LE 12 JUILLET 2012
Voilà qu'insérés au souffle grondent de lointains ouragans échappés d'un ciel d'hypothèses
Tandis qu'un trait de voix tremblée épice la durée et fait coïncider la chair de l'instant à un désormais qui titube.
Ton écho s'éloigne et la vie qui reprend s'est chargée grâce à toi d'un vertige de possibles.
D'un pollen d'amour vibrant et propagé naissent déjà d'autres fleurs perlées d'émotion, lourdes de sourires à cueillir....
07:22 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, galim, théâtre du grand rond, toulouse, sous les pavés, insérer, souffle, gronder, lointain, ouragan, échapper, ciel, hypothese, trait, voix, trempler, épicé, durée, faire conïncider, chair, instant, tituber, écho, s'éloigner, la vie reprend, charger, grâce, vertige, possible, pollen, amour, vibrant, se propager, naître, fleur, perler, émotion, lourd, sourire, cueillir
27/06/2013
TROUBLE NOCTURNE
TROUBLE NOCTURNE
La nuit est souvent propice aux confidences,
Inaccessibles espaces aux couleurs chamarrées
Qui accouchent la complexité d'émotions sincères.
L'authenticité qui émane de ces échanges nocturnes
Se fait la clé de voûte d'un harmonieux édifice
Dont l'inavouable chaleur s'insinue dans le rêve d'hommes
Secrètement animés d'immorales ardeurs
Qui, faute de pouvoir s'éteindre dans l'apaisé d'un cœur,
Jette un trouble définitif et se garde bien de le dissiper.
P. MILIQUE
10:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, troubler, trouble nocturne, nyctalope, propice aux confidences, inaccessible;espace, couleurs chamarrées, accoucher, complexite, émotion, pureté, sincérité, authenticité, émanation, échange octurne, clé de voûte, s'insinuer, le rêve des hommes, secréter, inavouable, chaleur, ardeur, hardeur, immoral, fautif, pouvoir, extinction de voix, apaiser, coeur, jeter le trouble, définitif, garde à vue, dissiper
14/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
LA PARISIENNE LIBEREE
"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules
Voilà que ça me repique
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment
J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison
16:57 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, sentiment, alternance, ranger, maisonnée, passion, lavomatic, aspirateur, subir, déclic, bonne humeur, soulagement, émotion, balancer, libre, recommencer, respiration, changer, saison, sortir dans la rue, sourir, détention, placer, enfanter, crier, passer, banc public, adolescence, rouler, oeillade, oblique, copains, jouer aux boules, rêver, folie, bail, transgenre, élancer, sentir le printemps, parapluie, étonner
03/06/2013
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ?
4
Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc
Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,
Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,
L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante
Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.
La souffrance me broie, je vais me replier,
M'enfermer dans ta mémoire souveraine,
La mienne désormais maintenant que je m'insurge
Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante
Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:42 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, le bijou, savoir aimer, plus tard, grandeur, draper, blancheur, bâche, rudesse, se jeter, sa propre vie, sombre, cachot, coeur déserté, émotion, se lever, houle, brûlant, entremêler, aveugle, abject, abjection, honte, remord, souffrance, broyer, se replier, enfermer, mémoire, souverain, minauder, déesse, maintenir, s'insurger, prendre le relais, solitude, exogence, ombrer, se tenir, le relève, silencieux