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06/10/2017

COMBAT ACHARNE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMBAT ACHARNE

2

 

Il conviendra pourtant rester très vigilant,

Car les blessures supportées sont profondes

Et sont de celles vite impossibles à cicatriser.

Je sais qu'elles ne le seront jamais vraiment.

 

Notre échange nocturne fut le bienvenu:

Il m'a réchauffé le cœur en profondeur.

Je me suis soudain éprouvé moins seul,

Aidé, assisté, soutenu dans mon effort

A supporter, au profond de ma tête,

L'accablant fardeau d'une détresse

Mise en avant par la misère alentour.

 

Cet échange-là, tout à fait opportun,

S'est révélé porteur de l'unique onguent,

Indispensable et potentiellement efficace,

En sédatif des cicatrices hémorragiques.

 

Ton attention accordée n'a rien d'une surprise.

Tu avais toute ma confiance. Je ne suis pas déçu.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

25/03/2017

TÉNÉBREUSE MÉLANCOLIE

au magma présent de l'écriture,

 

TÉNÉBREUSE MÉLANCOLIE



A l'aube de la connaissance
Il n'y avait pas de blessures.

Cependant, l'univers humain est tel
Que sous les strates de la mémoire
S'affaire sans discontinuer l'envahissant passé.

Alors, là où se pose le regard il fait nuit
Et du tréfonds opacifié des ténèbres
La détresse, têtue, grave ses jours tristes.

P. MILIQUE

25/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

2

C'est ainsi qu'auprès de toi naîtra sa légitimité
D'homme exclusif préposé à te maintenir en vie.
Tourmentée auprès de lui, tu partiras en dérive
Sur le chaos d'une souffrance qui submerge tout,
Jetant ton cœur en sang dans les entrailles fétides
De, l'insatiable blessure de tes questions multiples.

N'oublie jamais cela:
T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.

Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Que, c'est sûr maintenant, elle regrette déjà.

(FIN)


P. MILIQUE

14/03/2016

LA DÉSILLUSION

au magma présent de l'écriture,

 

LA DÉSILLUSION



L'homme est un animal trouble et douteux,
Artisan de la grande imprévisibilité de la vie.

Tout faire pour esquiver, autant que possible,
La flagrante évidence ne ferait que confirmer
Une fantasmagorie consciente de son illusion:
Elle est si ordinaire à rencontrer la désillusion.

On à peine à l'imaginer plus profonde encore
Que celle qui se détermine à l'aune incertaine
D'un processus trop enfoui au cœur du silence.

Quand l'harmonie dissone soudain et entraîne,
Sournoise, la tardive dissolution des certitudes.
Quand, de joutes familiales en failles internes,
S'installe la genèse d'une perturbation durable.


Quand, à travers chaque pièce de l'appartement
Désormais vide n'est plus que l’ombre sans présence,
On a le cœur et l'âme lacérées par d'atroces blessures:
Les blessures non cicatrisables de l'insupportable.

Ne reste plus à ce moment
Qu'à fuir la dure réalité
Pour se réfugier, meurtri,
Dans un autre tout proche
A l'attrait éperdu et fou
Pour le bonheur de vivre.

P. MILIQUE

10/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 7

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

7

-- Eliott !
-- Oui! Plaît-il ?
-- Toi qui est au plus proche d'elle, qui est son confident même, comment elle va Grande Nancy ?

Il prend son temps, paraît regrouper ses pensées comme pour mieux synthétiser ses propos, puis...


-- A moi, il me semble que peu à peu elle s'affranchit de l'ombre en laisser filtrer sa propre lumière, tu vois ? Je la perçois en pleine réconciliation avec elle-même et s'attache à colmater le temps trop longtemps éparpillé en réintégrant le flux de la vie. C'est rassurant, oui, de la voir ainsi se révolter enfin contre les contraintes du destin. Il reste que...
-- Que ?... Qu'est-ce qui te préoccupes ?
-- Non, pas vraiment. Préoccupé je ne le suis plus désormais. Et puis, tu le sais, elle a cette grande élégance de ne pas exhiber en permanence l'étendue de sa colère. Pas plus que celle de ses blessures. Elle se contraint, nécessité douloureuse parfois, de garder contre vents et marées un comportement positif. Pour se revitaliser. Pour re-naître. En même temps, elle demeure toujours à la recherche d'une possibilité qui lui permettrait de s'exposer tout en se dissimulant. C'est son combat du présent. Évidemment, ça n'est pas simple !...
-- A interpréter ton propos et à ton intonation, j'imagine qu'elle a trouvé !

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/11/2015

UN BRÛLANT MAL D'EXISTER

au magma présent de l'écriture,

 

UN BRÛLANT MAL D'EXISTER



Elle concentrait ses blessures
En son tréfonds, bien cachées,
Arrosant ses atroces brûlures
De whiskies chevaleresques.

Et si ces étranges estafilades
La déterminaient excentrique,
C'est que de secrètes tortures
Trop souvent la déchiquetaient.
Elle transpirait le mal de vivre!
Elle transpirait le mal d'exister!

L'avez-vous un jour comprise?
Avez-vous essayé de le faire
Avant que tout cela ne finisse
Par faire d'être cet être brisé?

Pour ma part, je me reprocherai
Toujours de ne pas m'y être aventuré!
Si ton âme nous chaperonne Janis,
Pourras-tu jamais nous pardonner?

Tu n'étais pas vraiment belle, non,
Mais tu étais tellement plus que ça!
Tu étais l'exceptionnelle, l'unique,
Simplement parce que tu étais toi.

P. MILIQUE

28/11/2015

IDÉAL DE RÊVEUR

au magma présent de l'écriture,

 

IDÉAL DE RÊVEUR

Il y a ce manque de toi qui tenaille,
Et l'entière conscience de ce manque.
Avec cette blessure supplémentaire
De ne pouvoir te toucher de mes doigts
Ni effleurer l'embrasure de tes lèvres.

C'est un tel bonheur que de t'aimer!
Dès lors, comment pourrais-je faire
Pour combler le vide de ton absence?

Il me reste ma capacité à t'imaginer,
A créer l'espace où nous existerions,
Toujours plus attentifs l'un à l'autre.

C'est inévitable en ces instants-là,
Le réel flanche pour laisser la place
A l'expression fiévreuse de la fantaisie
Et de l'imaginaire. Un idéal de rêveur.

P. MILIQUE

18/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

4

Fulgurante préhension d'un étonnant réel trop réel dans la conscience
D'un échec fortuit qui violemment déconcerte, perturbe et blesse.
La brutalité précise de telles émotions confirme par les larmes
A quel point dans la vie il est dur de prétendre parvenir jusqu'à soi.

Ma préoccupation de ce fait est devenu d'un tout autre ordre
Puisqu'elle me conduit, chaque jour, de douleurs en douleurs
Jusqu'au désir de ne plus être avant que la proximité de la mort,
Par bonheur, ne me révèle en creux indéchiffrable prix de la vie.

Il n'empêche que régulièrement, le silence se fait trop assourdissant.
Et cependant...

(FIN)

P. MILIQUE

30/08/2015

SOLILOQUE EN SOURDINE

au magma présent de l'écriture

 

SOLILOQUE EN SOURDINE



Notre vanité suffisante nous met des œillères
Faites pour nous dissimuler l'ardente certitude
Que la pétrification du temps ne peut subsister.
Aussi, personne n'aime être rejoint par son passé!

Les fissures qui blessent et animent les vies,
Paralysent les énergies et les ambitions qui,
Confrontées à nombre de situations complexes,
Ne sont plus en mesure de contrer l'injustifiable.

Tel est le soliloque en sourdine d'un déjà presque absent
Ayant coupé tous les petits liens qui le rattachent à la vie,
Mais qui refoulent par faiblesse l'idée même de dissolution.

Il se tient au proche élémentaire d'une improbable survie,
Où miroitera, il le sait, les derniers embrasés sur la lagune
D'une collectivité en déliquescence condamnée à se souvenir.

P. MILIQUE

26/08/2015

BLESSURE NARCISSIQUE 1

au magma présent de l'écriture,

 

BLESSURE NARCISSIQUE

1

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif
Entraînant la dévastation de son univers de vie.

Il comprend qu'il sera loin de traduire l'absence
Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe
En effaçant, sans précaution vraie, tout derrière lui.

Ce qui est authentique, et d'une portée considérable,
C'est la vive blessure narcissique qui en est résultée.
Ce n'était pourtant qu'une idylle presque désuète,
Une amourette au fond très bancale dans sa forme.

(A SUIVRE...)

 

P.MILIQUE

30/07/2015

JEHAN JONAS "FLIC DE PARIS"

JEHAN JONAS

"FLIC DE PARIS"

(1967)

 

«Jehan JONAS, tu connais?

Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...

Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.

Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.

Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.

Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».

 Il meurt en 1980.

 

Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.

 Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»

 (Laure COUSIN)

 «Une Confiscation»

 

Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.

Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.

Rendez-vous sur le site de l'Association!
Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.
Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.

http://www.jehan-jonas.fr/

19/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

3

Elle va désormais emprunter un parcours de vie
Grand demandeur de réconfort, d'écoute, de temps,
De compréhension et surtout, d'acceptation du réel.
La perte du père est un traumatisme considérable,
Et même si bien sûr la vie continue de respirer,
C'est tout un pan de son monde, ses attaches,
Ses espérances et ses repères qui vont vaciller.

Immense vide. Intense fatigue. Tension émotionnelle.
Sentiment de folle impuissance et de vive culpabilité
Éprouvées face à tout ce que peut avoir d'unique
Et de poignant, l'achèvement d'un destin imposé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE