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28/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

4


 

Ils vivent au plus chaud de leur singulier univers

Parce qu'ils ont choisi de vivre le différent ailleurs

Et de s'abreuver réciproquement à la fontaine des merveilles

Afin de s'élever ensemble, seuls, jusqu'à des zones éthérées

Dans la douceur apaisées d'une harmonieuse plénitude.

 

Quelques mots dans un souffle...

Pour dire la fragilité de mes sombres nuages amoureux

Parcourant les espaces vierges, les territoires inconnus,

Pour exprimer avec force le désespoir ordinaire d'un homme

En présence d'un spectacle auquel nul ne l'a jamais convié.


A SUIVRE ...

10/02/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand, gravés dans le bref,
Les coeurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P. MILIQUE

13/11/2012

PERCEPTIONS INADÉQUATES

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PERCEPTIONS INADÉQUATES

 

A vivre dans une société où la vanité tient un tel rôle,

Sans laquelle chacun appréhende au vif

La nécessité d'y trouver sa petite place,

Il est de l'ordre de la tentation d'accepter l'incohérence.

 

Même à ne pas s'abandonner à l'obscurité,

L'irrigation est instante de ces infimes choses dissonantes

Où simplement déplacées au tréfonds qui résonne.

 

Par la faute d'une perception inadéquate au monde,

Il est difficile de se situer avec précision dans le flou ténu

Entre attachement harmonieux et détachement esthétique.

 

Cette sorte d'égoïsme instable ouvre le paradoxe

D'aimer et ne pas aimer dans un temps multiple

Jusqu'à embraser ce final destin individuel

Qui l'expose à l'évidence de la plus grande platitude,

Nichée au cœur même de l'insignifiant, du rien.

 

Chaque homme devrait savoir rayonner derrière son sourire.

Un sourire qui ne serait autre qu'un masque de timide

Et la marque lumineuse et romantique de son humilité.

 

P. MILIQUE

07/08/2012

COMME UNE DÉFERLANTE

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COMME UNE DÉFERLANTE

 

Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé

Se cherche une sincérité et une violence qui fige.

 

La matière presque charnelle des mots

Compose une langue riche de sonorités

En harmonie rythmée de musicalité.

 

Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.

Donner naissance comme par enchantement

A quelques rares et précieuses découvertes.

 

Et, en fin de souffle, proposée la déferlante

Entrevue dès la première impulsion

Au cœur de l'émotion primitive nourrie

Des silences bavards et de paroles pudiques.

 

P. MILIQUE

20/06/2012

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

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AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

 

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

 

De la grande nuit de l’enfance!

 

 

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

 

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

 

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

 

Nager dans une identité floue

 

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

 

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

 

 

Comment ne pas être marqué a vie

 

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

 

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

 

Comme une feuille sèche…et morte!

 

 

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

 

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

 

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

 

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

 

 

 

 

P. MILIQUE

 

29/03/2012

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE

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LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

 

P. MILIQUE

21/03/2012

TELLEMENT SOURIANTE

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Tellement souriante


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbatrice tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolu pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…


P. MILIQUE

25/02/2012

Charles BAUDELAIRE : "Les Fleurs du Mal"

Trois Poèmes de Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)
- Correspondances
- Harmonie du Soir
- Recueillement

15/12/2011

LA MAL COIFFEE

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Magnifique soirée ce soir encore au Bijou!

(Vu l'heure tardive, il serait plus juste de parler... d'hier soir)

Et... Bon sang que c'était bien !


J'ai fait suivre ces quelques mots aux filles.... 

Bonsoir Jeunes Dames, et infini merci pour la belle soirée offerte.

Somptueuse, exaltante de beautés.

Des voix aux sourires qui fendent l'âme.

Et ces harmonies exactes et aériennes tissant des files de rêve dans l'apaisé de la nuit...