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05/03/2015

MISER SUR L'ICONOCLASTE

au magma présent de l'écriture,

 

MISER SUR L'ICONOCLASTE


C'est comme une subtile variation de lumière.
Comme contempler la mer à l'aurore naissante.
Comme un élan irrépressible vers l'improbable.
Comme la vision d'un monde aux détails infinis.
Comme un état d’âme sur concentré de fragrances.
Comme l'azur irréel d'un ciel d'harmonie joyeuse.
Comme l'image spontanée d'un éclat d'inattendu.

Cela peut être un échange de clins d’œil complices.
Un regard soudain saisi par la justesse de l'image.
Il brûle un rai captif au scintillant de la prunelle
Qui rejette loin toute forme velléitaire de mélancolie,
Un beau regard, annonciateur de lendemains enchantés.

C'est l'histoire d'un geste inhabituel vecteur d'énergie,
Qui recréé du considérable en misant sur l'iconoclaste.

P. MILIQUE

16/11/2014

EN MODE SURVIE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

5

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

Le jour se lève, et les premières lueurs de l'astre apparaissent

Dans le lit d'ombre où sommeillait la lumière.

 Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

Apportant soulagement et bien-être dans son écrin d'harmonie.

La tristesse ... c'est la vie pense-t-on !

Cependant il est utile de savoir

Qu'elle n'apprécie que modérément d'être dérangée.

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

Incitant à l'envi l'inconscient de songes illuminés.

 

Chaud les cœurs camarades !

Il est venu le temps de s'ouvrir en grand au bonheur de vivre

Et de prendre le temps d'écouter chaque pulsation l'absolu soleil des lendemains,

Tout en s'appliquant à ramasser, indigné par leur chute,

Les feuilles mortes pour en étudier l'unique beauté.

(FIN)

 

P. MILIQUE

23/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

4

Dans un gracieux village provençal bâti sur un pic...
Une table sur la terrasse séduit le farniente,
Et sous le figuier son regard habitué balaie
La gamme exaltée de couleurs chamarrées.

Les fragrances capiteuses de lavande exhalent
La striduleuse note du grillon, au soleil guilleret,
Qui s'élève en harmonie de plaisir authentique
Accroché à la toile bleue d'un ciel pur et virginal.

En ce lieu unique frémit l'indicible de l'instant
Jeté sans compter à la gueule noire de la Mort!
 
(FIN)

P. MILIQUE

09/10/2014

DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ

BELE VIE.jpg

 

DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ


Le destin décidément est inflexible.
Il impose l'intégration dans cette épopée,
Exaltante tout de même,
Qu'est la Vie.

Une vie splendide et redoutable tout à la fois.
Avec quelque chose de précieux et de rare
En même temps que précaire dans sa brillance variable,
Et qui, sur le chemin de l'inévitable affrontement avec soi-même,
Nous contraint à la recherche d'une vérité qui n'est peut-être après tout
Qu'une abstraction égarée dans un flou minutieux.

La vie, il faut la prendre par le bon bout.
Et bâtir avec elle une aventure sans limites,
Accomplissement perpétuel d'aspirations personnelles.
Nous devons écarter avec fermeté
Les petits ennuis négligeables,
Les contraintes infimes et dérisoires
Qui la défigurent sans ménagement.
Et l'agrémenter si possible de sages excès,
Générateurs de douceurs propres à de salutaires instants d"apaisement.
L'investir enfin d'une satisfaction harmonieuse et continue.
Pleine, entière et sans ombre.

La Vie est belle souvent,
Dans le plaisir inépuisable de son extraordinaire diversité.
Parce qu'elle est riche d'inachèvements programmés.
Parce qu'elle est fragment de temps volé à l'éternité !


P. MILIQUE

07/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GERMINATION FÉCONDE

1



Subtils passeurs de visible dans la chair du réel, ils accaparent le soleil
Et, fins messagers du vent, apprivoisent l'espace d'ondes persistantes.

Rares porteurs de présent, ils figent l’éphémère de leur danse commune,
Germination féconde transcendée de substance à la naissance du geste,
Écoute attentive de l'harmonie d'un monde inscrit dans la permanence
En écho de rêves trousseurs de beau sachant relier l'utopie au possible.

Temps majuscule réinventé sans cesse d'un essentiel tapi dans le banal,
Gageure d'une aube à l'étroit qui convie sa lueur au colloque des sens.
Une petite musique de l'âme prolonge d'horizons la beauté libératrice,
Yin et yang final d'un patchwork de lumières aux froissements apaisés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/06/2014

SOUS LA PLAGE, LES PAVES! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

SOUS LA PLAGE, LES PAVES!

2

 

Car il y a litanie des aspirations ordinaires trop souvent refoulées,

L’âcre répétition des désirs inassouvis par la routine qui les lamine.

Je la sens dériver peu à peu au long d’une nonchalance apathique,

Se décourager et s’enfoncer sans recours dans une lassitude dépressive:

C’est la difficulté du vivre qui tape à son cœur et elle paraît si fragile!

 

Comment parvenir à endiguer l’obstination de ce ressac en furie,

Se satisfaire de ces heures consumées en harmonies discordantes?

Comment accepter une vie de rivières bucoliques devenues torrents,

Une vie où les tensions s’exaspèrent dans une intensité grise et désolée?

 

C’en de tels instants que s’impose, dans une respiration d’éternité,

La salve de lumière poseuse de question sur le sens même de la vie.

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/03/2014

DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE

INSPIRATION.jpg 

 

DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE

 

Malgré les doutes, les difficultés et les souffrances,

Les espaces volubiles du dialogue intime

Attisent ses vers et dénouent le quotidien.

 

Dispersion aléatoire et décalages perceptibles

Parquent le vif des mots au centre d'une expérience

Où l'immanence et l'altérité se mêlent.

 

Allant de l'harmonie à la grande dissolution,

Les marges formelles de l'imaginaire s'estompent

Dans l'oscillation certaine qui va du chant à sa perte.

 

A la recherche de phrases au mouvement inédit,

Les mots d'aboutissement se font mélodieuse poésie

Sous l'impulsion inspirée d'un bord à bord de beauté

Où le présent satisfait touche à l'immémorial.

 

Porteur d'une lumière ondoyante et nouvelle,

Le feu jaillit, diffus, sorte de flèche d'aura

Rassemblant en grappe les mots rêvés en douceur,

Dans l'imparfait d'une vie conjuguée aux élans de l'amour.

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

07/01/2014

COMME UNE DÉFERLANTE

au magma présent de l'écriture,

 

COMME UNE  DÉFERLANTE

 

Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé

Se cherche une sincérité et une violence qui fige.

 

La matière presque charnelle des mots

Compose une langue riche de sonorités

En harmonie rythmée de musicalité.

 

Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.

Donner naissance comme par enchantement

A quelques rares et précieuses découvertes.

 

Et, en fin de souffle, proposée la déferlante

Entrevue dès la première impulsion,

Au cœur de l'émotion primitive nourrie

Des silences bavards et de paroles pudiques.

 

P.  MILIQUE 

27/12/2013

UN VERTIGE SEPIA

sepia.jpg 

 

 

UN VERTIGE SÉPIA

 

A la ligne de partage entre la géométrie

Noire et blanche du rêve et du réel,

S'offre la perspective d'une ouverture immédiate

Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.

 

A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,

Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu

Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.

 

La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,

Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien

De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui

Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire

A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.

 

Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant

A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible

Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité

De la simple volonté affirmée d'un bonheur

A l'état heureux de puissante harmonie,

N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,

L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.

 

Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,

Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses

Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?

 

P. MILIQUE

 

26/12/2013

BLESSURE NARCISSIQUE

HOMME DECU.jpg  

 

BLESSURE NARCISSIQUE

 

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif,

Entraînant la dévastation de son univers de vie.

 

Il comprend qu'il sera long de compenser l'absence,

Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe

En effaçant sans précaution tout derrière lui.

 

Ce qui est au vrai d'une portée considérable,

C'est la réalité de sa blessure narcissique.

Ce n'était pourtant qu'une idylle

Presque désuète dans sa forme,

Une amourette au fond un peu bancale.

 

Il doit s'interroger sur l'opportunité réelle

Que représente cet espace réinvesti par des singularités

Stimulant l'authentique harmonieux d'un royaume spontané.

 

En plein désarroi perce une lueur d'espoir pourtant!

Subir à chaque infime de l'instant cette proximité était absurde

Tant était advenue l'évidence d'une affectivité réelle impossible.

 

Après tout ce temps passé en cellule de dégrisement amoureux,

Il ne peut plus faire semblant d'ignorer encore

Combien la Femme est la plupart du temps

Un être particulièrement redoutable.

 

P. MILIQUE

08/12/2013

LE TEMPS QUI PASSE

au magma présent de l'écriture,

 

LE TEMPS QUI PASSE
 

Le temps qui passe, exclusif, est ton ami.


Il favorise l'acceptation des réalités,
Le noir des nuits, le noir des révoltes,
Et apprivoise les émotions.
Il exprime une fragilité inattendue,
Dans les mystérieuses turbulences de l'âme,
Dans l'opiniâtre complexité des caractères.
Il autorise, magnanime,
Certains rêves à jamais insatisfaits,
Transformés parfois en délires acidulés,
Ténébreux mais sublimes.

Le temps qui passe est ton ami.

Il provoque l'espérance
D'un présent indispensable,
Rebondissant de merveilles en étonnements.
Il modèle une précieuse aspiration
A poétiser la vie,
A cultiver l'intense plaisir
D'un regard qui se sublime.

Le temps qui passe

Oblige les expériences tâtonnantes,
La recherche de l'harmonie,
Le goût et la douceur des choses,
L'écriture des silences
Et le silence des écrits.
Il rend possible, enfin, les rencontres essentielles
Propices aux battements de cœur,
Au glissando lent et feutré
Vers le bonheur depuis toujours convoité.
Forcément convoité.

Il est ton ami...


P. MILIQUE