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22/04/2014

LA BOHÈME

au magma présent de l'écriture,

 

LA BOHÈME

 

En ce lieu, la nature avec beaucoup de fantaisie

Imagine dans sa grande naïveté

Offrir à ce rompu aux courses enfiévrées

Vers les sommets alpestres

Quelques rochers sans arêtes vives, comme rabotées,

Pour une montagne ambitieuses aux amours de bohème.

 

P. MILIQUE

03/04/2014

L’ÉGOÏSME 5

BONSAÏ 1.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

5

 

A force de s'employer à mettre sur le même plan soi et le reste du monde, et à force de cantonner ce même monde à son petit univers, l'égoïste finit toujours par imaginer sa propre fin que comme un immense et astral cataclysme. C'est une erreur fatale, inconsciente encore de ce qu'elle est.

Alors, l'âme close et le cœur à l'agonie, l'iconolâtre n'a plus aucune possibilité d'émanciper le présent. Et la certitude établie de son trépas futur ne fera qu'amplifier cette pénible sensation. Lui qui, jusque-là confit dans sa suffisance, se croyait à l'abri de ça comprend enfin - dérisoire sursaut - que l'homme sur cette terre ne peut s'affranchir qu'en apparence du cosmos inaugural qui nous constitue tous.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

14/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

2


Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.

Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,

Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !

Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,

Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.

 

Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !

Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,

Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,

Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.

 

Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.

Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.

Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/11/2013

JE M'ACCUSE 34

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

D'imprudemment

Laisser libre cours

A l’incoercible agitation

De désirs obscènes exacerbés

Au sensible de l'imaginaire.

26/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriturej

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2


Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté  l’espace de ton absence ?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

06/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

19/09/2013

05/10/2013

LE RIRE AU CŒUR

au magma present de l'ecriture

 

LE  RIRE  AU  CŒUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît plus que marginal

D'imaginer l'horizon comme peint aux couleurs pessimistes.

 

La perte de chaque instant  vécu aux heures qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse d'autre répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui. 

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment à venir ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber dans l'apaisé d'un rire au cœur.

 

P.  MILIQUE

10/08/2013

L’ATTENTE DU MOT

LECTEUR.jpg

 

L’ATTENTE  DU  MOT

 

Je sais avoir plein de mots blottis au fond du cœur,

Mais je sais aussi que personne, jamais,

Ne se perdra à venir les chercher là où ils sont

 

Mais je ne peux imaginer les garder pour moi.

Je redoute trop le redoutable asphyxie,

Là est peut-être mon orgueilleuse singularité,

Mon anormalité, ma piteuse obscénité.

 

Comme je me révèle incapable

De m’exprimer verbalement,

J’utilise le vecteur qui m’est le plus accessible :

L’écriture. Une qui se cherche en mots hésitants.

Et si ça débouche souvent sur un monologue pathétique

-- Au moins ne me répond-on pas –

J’accoste parfois au plaisir rare d’un dialogue privilégié.

Grâce à cela, s’installe avec une joie jubilatoire

La possibilité d’atteindre à un riche échange.

 

Se dessine alors un espace d’émotions à travers les lignes,

Et s’installe peu à peu une relation essentielle

Guidée par l'inique mémoire du mot écrit.

L’éternité au secours de l’éphémère en quelque sorte !

 

Mais le plus somptueux de tout cela

Reste tout de même la souriante perspective

De lire les mots des autres.

C’est ça ! Je suis avant tout lecteur des autres.

Je suis très gourmet de leurs mots.

Et cette savoureuse attention me nourrit.

N’hésitez donc plus, jamais,

A m’offrir la vitale becquée !

 

P.  MILIQUE

22/07/2013

ALEXANDRE SOLJENITSYNE: A PROPOS DE SA DETENTION

 

ALEXANDRE SOLJENITSYNE

A PROPOS DE SA DETENTION

09 mars 1976 

02min 25s


Guy DARBOIS questionne Alexandre SOLJENITSYNE sur les plus durs moments de sa détention dans les camps soviétiques. L'écrivain russe évoque (en russe, traduction simultanée) notamment le choc qu'il a ressenti en arrivant dans le camp, in puis off sur des images du standard SVP et de la pièce où les présentateurs trient les questions des téléspectateurs.


  • Emission
  • Les dossiers de l'écran
  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Antenne 2
  • Générique
  • réalisateur
    Labourasse, Guy
  • participant
    Soljenitsyne, Alexandre
  • présentateur
    Darbois, Guy

01/07/2013

PASSAGE A VIDE

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PASSAGE  A  VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

ne rien perdre,

Elle sait n'avoir rien perdu de cette magie là,

Sauf que rien encore n’a été accompli,

Tant à l'imaginé du monde tout reste à faire.

 

Dans la répression grave de l’instant présent,

Il n’y a plus que des mots désespérés vides de contenu,

Grands inhibiteurs des promesses de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté, ébouriffé de nuit

Désormais incapable de formuler une pensée.

 

Est-ce là banal passage à vide ou réalité du déclin ?

 

P.  MILIQUE

31/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Francis DANNEMARK "Dans les vociférations..."

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Francis DANNEMARK

"Dans les vociférations..."

 

Dans les vociférations...

Une fraction d'éternité, 2005

 

Lu par Reda KATEB

 

Tiré du recueil Une fraction d'éternité (2005), ce poème est publié dans l'anthologie proposée par par les éditions Bruno Doucey pour cette 15ème édition du Printemps des Poètes.

Thème(s) : Littérature| Poésie

Document(s)

Les voix du poèmes - Anthologie

18/03/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 12.02.2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

12.02.2013