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24/03/2014

IMPOSTURE

LE MOURANT.jpg

 

 

IMPOSTURE

 

Complicité étroite et magnifique

A l'esthétique froide très calculée.

 

Dans l'amplitude vacillante des certitudes

Et le mépris ostensible des impondérables,

Il a fait ce choix délibéré

De l'impossible a venir, et de l'émoi,

Exposant ainsi l'irrémédiable obscénité

D'un corps incertain que rien ne réchauffe.

 

Vous qui lisez, faites semblant de pleurer,

Il ne fait que semblant de mourir!

 

P. MILIQUE

02/11/2013

JE M'ACCUSE 34

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

D'imprudemment

Laisser libre cours

A l’incoercible agitation

De désirs obscènes exacerbés

Au sensible de l'imaginaire.

10/08/2013

L’ATTENTE DU MOT

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L’ATTENTE  DU  MOT

 

Je sais avoir plein de mots blottis au fond du cœur,

Mais je sais aussi que personne, jamais,

Ne se perdra à venir les chercher là où ils sont

 

Mais je ne peux imaginer les garder pour moi.

Je redoute trop le redoutable asphyxie,

Là est peut-être mon orgueilleuse singularité,

Mon anormalité, ma piteuse obscénité.

 

Comme je me révèle incapable

De m’exprimer verbalement,

J’utilise le vecteur qui m’est le plus accessible :

L’écriture. Une qui se cherche en mots hésitants.

Et si ça débouche souvent sur un monologue pathétique

-- Au moins ne me répond-on pas –

J’accoste parfois au plaisir rare d’un dialogue privilégié.

Grâce à cela, s’installe avec une joie jubilatoire

La possibilité d’atteindre à un riche échange.

 

Se dessine alors un espace d’émotions à travers les lignes,

Et s’installe peu à peu une relation essentielle

Guidée par l'inique mémoire du mot écrit.

L’éternité au secours de l’éphémère en quelque sorte !

 

Mais le plus somptueux de tout cela

Reste tout de même la souriante perspective

De lire les mots des autres.

C’est ça ! Je suis avant tout lecteur des autres.

Je suis très gourmet de leurs mots.

Et cette savoureuse attention me nourrit.

N’hésitez donc plus, jamais,

A m’offrir la vitale becquée !

 

P.  MILIQUE

01/08/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE  MIROIR  SOCIÉTAL 

  

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aimer l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprits,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

P.  MILIQUE 

29/07/2013

JE M'ACCUSE 30

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

D'être responsable

D'avoir hissé avec obscénité

Le grand drapeau noir,

Distinct à des lieues à la ronde,

Qui signale entre autres

Et avec trop d'ostentation,

Le naufrage de ma propre vie.

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !

15/05/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 23

concision fragmentaire.jpg

 

 

Dans ce monde en pleine mutation

Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.

 

Le désordre définitif des paysages urbains

Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

 

Approche subjective d'une beauté dépouillée

Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence

En donnant une dimension inouïe

A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

 

P. MILIQUE

08/01/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

MISEREUX.jpg

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

 

 

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aime l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprit,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

 

P. MILIQUE

22/12/2012

ULTIME DÉCADENCE

TAPI DANS LES FOURRES.jpeg

 

ULTIME DÉCADENCE

 

Douleur continue d’une passion à l’abandon

Dans la révélation d’un désespoir qui oppresse.

 

La folie guette et rôde, tapie dans les parages.

 

Et s’exhibe, obscène, la tentation de l’impossible

Désirable jusqu’à l’ultime obsession qui suinte,

Jusqu’à la lutte assassine en marche vers le pire.

 

P. MILIQUE

15/09/2012

IMPASSE DE LA SOLITUDE

AU BORD DU VIDE.jpeg

 

IMPASSE DE LA SOLITUDE

 

Impasse de la solitude,

Le jour se lève pour moi seul.

 

Et je m’éveille au bord du vide.

 

Alors je murmure à nouveau

L’obscénité de mon existence

A la gueule crépusculaire et obsessionnelle

De ma tristesse noire, fondamentale.

 

P. MILIQUE

19/06/2012

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

 

GIEDRE: En Concert au Bikini de Toulouse le 2 Février 2011

 

 

 

GiéDré fut ce soir là une découverte d'importance!

 

Cette jeune femme est un personnage tout à fait étonnant... Elle distille des "chansonnettes"  très politiquement incorrects, teintées d'humour noir, qui contrastent absolument -- là est le jeu -- avec son apparence physique et ses tenues de scènes d'une naïveté confondante.

 

Giedré estime que ses chansons -- résolument crues -- ne sont pas provocantes, elle dit retranscrire la réalité, qui est selon elle obscènement plus choquante.

Visionnez cet extrait qui vous en indiquera le ton général!