Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/11/2013

LIMBES VAPOREUSES

VAPOREUSE.JPG

Photographie utilisée avec l'aimable autorisation de Armelle Barret

Visitez son site!

http://passage-en-revue.blogspot.com/

 

LIMBES VAPOREUSES

 

Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante

Qui alimente une souterraine nappe de mots.

 

Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,

Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,

Aux soubresauts geignant du tréfonds.

 

Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,

Sauf que parfois la poésie naît au pénible

Des commotions répétées d'une vie émotionnelle

Qui impose la remise en cause de l'écriture

Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.

 

Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout

Les limbes vaporeuses d'une mémoire

Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.

 

P. MILIQUE

07/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

zen.jpg

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

 

Il faut savoir prendre son temps!

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

Tout n’est pas si rudimentaire cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

01/09/2013

ÉMANCIPATION

l'aube.jpg

 

ÉMANCIPATION

 

Dans les fragments émotionnels de l'anonymat,

L'empreinte s'affirme comme signature

Inattaquable et définitive de l'identité.

 

Celle qui émane, légère, de l'être aimé,

Se révèle plus prégnante qu'aucune autre.

 

Chacune de ses représentations se love

Dans l'arc chantant du premier soleil

Qui, telle une fleur éclose de la nuit,

Illumine son cœur charnel embrasé.

 

P.  MILIQUE

26/08/2013

PENSÉE MOUVANTE

LUEUR.jpg

 

PENSÉE MOUVANTE

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive


J’essaie ainsi  de panser mes plaies vives,

A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits

D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle

Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.


Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau

D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur

D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.

Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir

Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.

 

P. MILIQUE

15/08/2013

ÉMANCIPATION

FLEUR ECLOSE.jpg

 

ÉMANCIPATION

 

Dans les fragments émotionnels de l'anonymat,

L'empreinte s'affirme comme signature

Inattaquable et définitive de l'identité.

 

Celle qui émane, légère, de l'être aimé,

Se révèle plus prégnante qu'aucune autre.

 

Chacune de ses représentations se love

Dans l'arc chantant du premier soleil

Qui, telle une fleur éclose de la nuit,

Illumine son cœur charnel embrasé.

 

P.  MILIQUE

05/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 5

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

5


Il est des blessures infinies d’emblée indélébiles,

Alors lorsqu'il s'agit de survivre dans l'obscur! …

Tu navigues désormais sur une mer plus tranquille

A la lumière d'un soleil de paix depuis toujours mérité,

Enfin étranger au noir persistant de mon infirmité d'être,

Tandis que l'avalanche émotionnelle précise l'interrogation :

Que vont devenir toutes les larmes extraites de spasmes à vif,

Celles-là même que nous n'avons jamais su verser ensemble

Tenues si longtemps secrètes qu'elles ne hantent plus que l'invisible ?

 

As-tu compris au gré d'un jour, Papa, combien je savais mal t'aimer ?

(FIN)

 

 

P. MILIQUE

23/01/2013

INTERVIEW DE ANA DE CARVALHO ET SAM ANDREW AU SUJET DE LA VOIX DE JANIS JOPLIN

 

 

INTERVIEW DE ANA DE CARVALHO

ET SAM ANDREW

AU SUJET DE LA VOIX DE JANIS JOPLIN

Nocturne 

31/08/1995 - 03min53s

 

Ana DE CARVALHO, actrice et présentatrice radio, se souvient de Janis JOPLIN et de l'émotion que produisait sur elle, en tant que spectatrice, la voix et la présence scénique de la chanteuse, "une voix de noire dans un corps de blanche", sa communion avec le public. Sam ANDREW, guitariste de Big Brother, parle de la voix de Janis JOPLIN, son registre vocal très étendu, l'utilisation non conventionnelle qu'elle en faisait, son intelligence, ses interprétations très inspirées. La voix de Janis JOPLIN vue comme un instrument à utiliser dans tous les emplois possibles.

 

Générique

Andrew, Sam ; Carvalho, Ana de
Vacher, Jeanne Martine

25/08/2012

FLUCTUATIONS INTIMES

femme.jpg

 

FLUCTUATIONS INTIMES

 

Chacun porte en soi le souvenir de sa vie antérieure

Et, dans le lyrisme romantique qui pare l'espace du manque,

La rencontre fortuite ne peut paraître que déconcertante.

 

Or, une intense fusion émotionnelle

Préside à chaque destinée singulière

En confirmant la véracité des apparences.

 

Moment bouleversant d'amples fluctuations intimes

Qui grondent de rumeurs fondamentales

Au caractère aussi nécessaire que salutaire.

 

Il faut comprendre l’appétence absolue

Faisant appel aux désirs les plus fervents

Denses d'une farouche et insistante passion,

Tout en gardant, au vif de l'esprit, la lucidité

Qui impose de ne construire un lien solide

Qu'avec une unique personne à la fois.

 

Et ce n'est pas là la moindre de ses beautés!

 

P. MILIQUE

24/08/2012

LA CERTITUDE MAGNIFIQUE

BELLE VIE.jpeg

 

LA CERTITUDE MAGNIFIQUE

 

Démasquée par de puissantes architectures émotionnelles,

La cuisine du diable aux dangers obscurs et mortels

S'attache à contourner le sombre futur en devenir.

 

Évolution fulgurante de déshumanisation progressive

Qui plonge avec violence dans l'inéluctable latent,

Proposant un rude retour aux exactes réalités

D'un monde en souffrance qui peu à peu disparaît.

 

Il devient alors urgent de parler autrement de l'existence

Dans la certitude magnifique, prisonnière et silencieuse,

D'une vie belle et vertigineuse à exalter de passions.

 

P. MILIQUE

18/08/2012

RITOURNELLE FAMILIERE

SEDUCTION.jpeg

 

 

RITOURNELLE FAMILIERE

 

 

 

La séduction se véhicule d'abord par ces mots

 

Qui débarrassent de craintes émotionnelles

 

Les observateurs lucides, balayant leurs humeurs noires

 

Qui s'étonnent du simple de ce qui est

 

Et recherchent à l'envi ce qui devrait être

 

Tout en dissipant les inévitables malentendus

 

Ou bien en contournant toutes les idées reçues.

 

 

 

La séduction passe également par ces autres mots

 

Qui élaborent un monde meilleur promis au riche avenir,

 

Un monde d'harmonie où les contraires seraient réconciliés.

 

 

 

Pur délice jubilatoire et naïve d'une ritournelle familière

 

Nourrie de pensées généreuses et d'actes revendiqués

 

Qui, atteignant à une splendeur épurée, parfaite et juste,

 

Permet d'apprécier la soudaine douceur enjôleuse de la vie.

 

 

 

P. MILIQUE

 

06/08/2012

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

crayon_pre_mache.png

 

 

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

 

 

Il faut savoir prendre son temps!

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

 

Tout n’est pas si simple cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

 

Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

 

 

P. MILIQUE