20/06/2012
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
AUX HARMONIES D’UN REQUIEM
Cela remonte du fond ancestral de l’existence,
De la grande nuit de l’enfance!
Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,
Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.
Avancer pied à pied, jour à jour,
Nager dans une identité floue
Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,
Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.
Comment ne pas être marqué a vie
Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire
Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride
Comme une feuille sèche…et morte!
Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,
Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem
Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial
Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.
P. MILIQUE
05:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, harmonie, réquiem, ancestral, existence, nuit, enfance, la haine de soi, imposture, éclosion, père inconnu, mère absente, pied à pier, jour après jour, identité floue, nager, ouverture, cheminer, chaos, rassemblement, figure, ombre, fantôme, marqué à vie, compréhension, en fonction, contrariété, hémorragie, programmation, coeur aride
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence
14/06/2012
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
A L'UNI DE L'IMPROBABLE
Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inscrites dans le furtif et l'inexpugnable.
Bercer cette parole lumineuse! La question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour l'exprimer.
Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge,
A tisser la solitude d'une beauté ou bien d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'improbable du stable et du mouvement.
Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil d'un réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini des sensations, des odeurs et des sens,
Qui seuls autorisent les mots, impudiques, à faire l'amour à la page...
P. MILIQUE
06:29 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, unisson, improbable, soucieux, amoureux, langue française, dilatation, distendu, remuer, ombrage, écho enfoui, fores obscures, texte, fissure, majeur, inscription, furtif, inexpugnable, berceuse, parole lumineuse, question, vivacité, justifier, apport, nouvelle sensation, paradoxe de l'écriture, existence, réalité, manque de mot, exprimer, le temps de la poésie, urgence, tisser la solitude, beauté, disgrâce, noircir, écriture, aigreur, dessaisissement, vie silencieuse, invisible, unir, stabilité, mouvement, prose émouvante
27/05/2012
FISSURES SOURNOISES
FISSURES SOURNOISES
Pourquoi écrit-on ce qu'on ne dit pas ?
Il faut être attentif à toutes les dissonances,
A toutes les cassures potentielles.
Ce sont elles qui constituent, inépuisables,
Les sources du désenchantement
Et contribuent à emmêler un peu plus encore
L'écheveau tumultueux de ce grand naufrage qu'est la vie.
Il serait inconsidéré,
Même par immense lassitude,
De banaliser le cheminement qui nous mène
Jusqu'au désastre final,
Jusqu'à l'inéluctable.
Qu'il est donc douloureux d'éprouver à ce point
Le sentiment trop présent de ce qui fuit,
De ce qui passe, de ce qui meurt !
Et vaine la tentative de calfatage
Des fissures sournoises de la vie.
Il faut pourtant bien s'attacher à sauvegarder l'essentiel.
Et crever un jour l'abcès obsédant du désespoir.
Celui de nos existences démontées.
Certes nos échecs sont criants, nos réussites sont invisibles,
Aussi invisibles que les ténèbres durant l'éclat du jour.
Alors, il s'agit d'entrer en dissidence,
Ne plus être du nombre des égarés.
Et s'obstiner à creuser un autre sillon
Pour aller encore d'étonnements en éblouissements.
Pour que la couleur de l'inquiétude
Se soumette enfin à celle de l'espoir.
Et l'on se mure dans un silence qui ne sert
Qu'à masquer nos angoisses.
Cela nous sert aussi à oublier le temps qui enterre nos rêves.
Car il y a tant d'autres choses derrière nos illusions
Que l'on ne dit pas !
Alors, on l'écrit...
P. MILIQUE
05:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, fissure, sournois, être attentif, dissonance, constitution, inépuisable, source, désenchantement, cpntribution, emmêler, écheveau, tumultueux, naufrage, inconsidération, immensité, lassitude, banaliser, cheminement, désastre final, inéluctable, douloureux, éprouver, sentiment trop présent, fuir, passer, mourir, vanité, tentative, calfatage, s'attacher, sauvegarder, l'essentiel, crever l'abcès, obsession, désespoir, existence, démonter, échec, craint, réussite, invisible, ténèbres, entrer en dissidence, égarer, creuser son sillon, étonnement, éblouissement, inquiétude, se soumettre
18/05/2012
AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE
AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE
Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.
Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.
Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.
Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.
Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.
Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.
P. MILIQUE
05:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, énergie, vague océane, strate, démesuré, chuter, ténèbres, refuge, ascendance, anxieux, interpeler, aube, nouveauté, éclairersoleil;infini;pensé, énoncer, en bribes, primal, ressac, aboutir, vie, en dérive, rédactionnel, fragmenter, contrainte, plonger, dans l'inconnu, certitudes, élémentaire, exposition, ultimatum, lumière, conserver, envie, affronter, existence, vaste, intériorité, bouillonnement, nourrir, jour après jour, simplicité, porter attention à l'autre, inspiration, accoster, essentiel, déploiement, nébuleux, allégorieanimation
15/05/2012
DISHARMONIE TRANSITOIRE
DISHARMONIE TRANSITOIRE
Que la vie serait donc jolie
Et nous tiendrait sous son charme
Si elle ne nous renvoyait pas le rire grinçant
D'une myriade d'images faussement vraies!
La mémoire d'un sentiment est volatile
Et il suffit d'un imperceptible détournement du cœur
Pour ressentir les effets multiples de l'assèchement.
Il y a comme une impression de virevolte autour d'une étoile
Qui occulte chaque borne utile à son monde
Pour en chercher le point de rupture libérateur
Dans l'accélération d'une existence qui soudain défile,
A peine consciente de l'effet singulier qu'elle produit
Entre modulations séduisantes et sculptures transitoires.
Il ne doit y avoir de cesse de revenir toujours
Au cheminement erratique de ce qui a été,
Afin de redonner à l'enfance trop vite passée
Le brisé de son goût âcre, sensible et doux-amer.
P. MILIQUE
05:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, disharmonie, transitoire, comme une impression, virevolte, étoiler, occulter, borne kilométrique, utilité, chercher le point de rupture, libérateur, accélération, existence, défiler, a peine conscient, effet singulier, production, n'avoir de cesse, revenir toujours, cheminement erratique, redonner, enfance, brisure, goût âcre, sensibikité, doux-amer, vie joilie, tenir sous son charme
22/04/2012
RUPTURE DE VRAISEMBLANCE
RUPTURE DE VRAISEMBLANCE
Démarche d'exploration dans cette traversée des apparences
Qui porte un regard distancié et lucide
A penser l'existence comme un horizon sans au-delà.
D'une rupture de vraisemblance naît le principe d'incertitude
Et soudain, plus rien d'extérieur n'est à absorber.
Cette mise en abîme nouvelle n'engendre aucune amertume
Et, bien qu'il perçoive la séquence ultime en devenir,
Il semble vain de désespérer, car épris d'absolu.
Au théâtre violent de ce monde déshumanisé
Se décompose le fragmentaire multiplié
Envers ce quelque chose de plus en plus fluide
Qui, dans sa nouvelle façon d'appréhender l'humain,
Lui enjoint de ne pas s'épuiser davantage
Dans la quête irréfléchie d'un bonheur chimérique.
P. MILIQUE
06:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rupture, vraisemblance, démarche, exploration, la traversée des apparences, porter un regard distancié, lucide, penser, existence, horzon, au-delà, naissance, principe, incertitude, extérieur, absorber, mise en abîme, nouveauté, engendrer, amertume, percevoir, séquence, ultimatum, en devenir, sembler vain, désespérer, épris d'absolu, théâtre, violent, monde déshumanisé, se décomposer, fragmentaire, multiplier, fluide, appréhender l'humain, enjoindre, ne pas s'épuiser, davantage, quête, irréflechi, bonheur, chimérique, j'ai plein d'amour à donner, i love you
17/03/2012
BAIGNE DE LUMIERE VERTE
BAIGNE DE LUMIERE VERTE
Il y a cette sensation de sensualité surnaturelle
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte
Qui rend le présent particulièrement tangible.
Il semble naître de la nuit et joue tout sur l'instant nu
Qui vibre au centre de la perception humaine
Comme la poésie signifiante du monde sur l'invisible,
Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.
Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,
Nul ne peut oublier l'angoisse ressentie
A se sentir égaré dans le labyrinthe touffu
D'une existence brutale dans le regard des autres.
A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,
Il offre à cette certitude la possibilité de s'affirmer :
Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours !
P. MILIQUE
06:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, sensation, sensualité, surnaturel, flotter univers, ouaté, baibner, lumière verte, le présent, particulièrement tangible, sembler, naitre de la nuit, jouer, l'instant nu, vibrer, centre, perception humaine, poésie, insignifiance, monde invisible, renvoyer, inéluctable, fonctionnement, vivant, trembler, compulsif, image, sauver de l'oubli, nul ne peut ounlier, angoisse ressentie, se sentir, égarédans le labyrinthe, touffu, existence, brutalité, le regard des autres, lutteroffir, certitude, la possibilité de s'affirmer, refuser entrer dans la vie, mourir tous les jours
10/03/2012
Robert JOHNSON: "Me and the Devil Blues"
Robert Johnson - Me and the Devil Blues
Ne cherchez pas d'images de lui...elles n'existent pas! Ou plutôt elles n'existent que sous l'unique forme de... trois photos qui sont restées à la postérité!
Ce natif du Delta du Mississipi, né le 8 Mai 1911 et mort le 16 Août 1938 (Inaugurant en cela la longue litanie des musiciens et autres chanteurs incapables de dépasser la barre fatidique des 27 ans) a été le papa de toute une génération de guitaristes de la future scène Blues (Jimi HENDRIX, Jimmy PAGE, Brian JONES, Keith RICHARDS ou encore Eric CLAPTON... pour ne citer qu'eux)
La fulgurance météoritique de son bref passage sur terre ne lui aura laisser que le temps de laisser 29 Titres enregistrés qui font encore références aujourd'hui et plus que jamais partie intégrante de la légende du Blues.
22:45 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robert johnson, me and the devil blues, imaginaire, existence, unicité, photo, rester à la postérité, natif du delta, mississipu, inauguration, litanie, musicien, chanteur, incapacité, dépasser, le cap fatidique, génération de guitaristes, scène blues, jimi hendrix, jimmy page, keith richards, brian jones, éric clapton, fulgurance, météorite, bref passage sur terre, laisser le temps, enregistrer, faire référence, partie intégrante, légende du blues
06/03/2012
INSTANTS ORDINAIRES
INSTANTS ORDINAIRES
Elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Pourquoi ne pas prendre en considération
L'importance de ce rêve niché en chacun de nous ?
Cette femme souriante, lumineusement belle,
Sait prendre tendrement soin de son paradis secret.
Le sourire aux lèvres, cette grande contemplatrice de nuages,
Virtuose de la couleur, habite un paysage champêtre
Peuplé d'images chatoyantes et d'oiseaux étonnants.
Plus tard, lorsque le jour se déchire
Et que le regard saturé d'enluminures
Recouvre l'horizon d'un voile de brume légère,
Elle emprunte, au cœur du flamboiement crépusculaire,
La porte solaire qu’elle est seule à percevoir,
Pour y rencontrer les présences mystérieuses qui bousculent les nôtres.
Oui, elle existe cette force naturelle,
Cette troublante relation qui laisse entrevoir
Derrière le réel, un monde enchanté.
Mais cette femme-là a su mériter
Le privilège rare de vivre ces instants ordinaires
Que les gens ordinaires ne vivent pas.
P. MILIQUE
16:39 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instant ordinaire, exister, force naturelle, relation troublante, laisser entrevoir, derrière le réel, un monde enchanté, prendre en considératioon, importance, rêve niché, en chacun de nous, femme souriante, lumineusement belle, prendre tendrement, prendre soin, paradis secret, le sourire aux lèvres, contemplatrice, nuage, virtuose, en couleurs, paysage champêtre, peuple, image chatoyante, oiseau, étonnement, se déchirer, regard, saturation, enluminures, recouvrir, horizon, voile de brume, légèreté, emprunter, au coeur du flamboiement, crépusculaire, porte solaire, percevoir, à la rencontre, présence mystérieuse, bousculade, existence, femme de devoir, mérite, privilège rare, vivre des instants ordinaires, gens ordinaires
25/08/2011
JE M'ACCUSE 5
Je m'accuse
De ne plus savoir rugir de stupéfaction
En constatant l'immobilité froide
De toutes ces existences qui s'entrecroisent
Dans l'inconfortable de cet univers glacé
Où la vérité se diffracte à l'infini.
16:20 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accuser, savoir, rugir, stupéfaction, constat, immobilité, froid, existence, entrecroiser, inconfortable, univers, glacé, vérité, diffracter, infini