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24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

23/11/2013

UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

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UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.

Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.

C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !

L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.

De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…



P. MILIQUE

   
 

19/11/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CHIMÈRE  DISCORDANTE

2


Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

 

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger

Au creux de chimères discordantes.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

 

17/11/2013

AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

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AUX HARMONIES D’UN REQUIEM

 

Cela remonte du fond ancestral de l’existence,

De la grande nuit de l’enfance!

 

Cela relève de la haine de soi et de l’imposture,

Noire éclosion entre un père inconnu et une mère absente.

 

Avancer pied à pied, jour à jour,

Nager dans une identité floue

Et, dans cette relation qui ouvre des chemins au chaos,

Rassembler les figures et les ombres grandies de fantômes.

 

Comment ne pas être marqué a vie

Alors que tout ne se comprend qu’en fonction de son contraire

Dans l’hémorragie programmée d’un cœur aride

Comme une feuille sèche…et morte!

 

Cela quête la connaissance instinctive et, convulsé,

Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem

Qui bat la mesure à l’envergure d’un initial

Aux tresses ultimes vouées à l’inaugural.

 

P. MILIQUE

15/11/2013

CHEMINS DE TRAVERSE

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Crédit Photo: Bernard. Foncez

 

 

CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même à ne jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées bifurquent

Rapidement sur les chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Amputée de ses références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.

 

P. MILIQUE

14/11/2013

TERREAU POÉTIQUE

 

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SÉDUISANTE FUGACITÉ

 

Loin du bonheur à crédit et superficiel

Se définissent les paramètres étonnants du réel.

 

Le ressenti du monde tel qu'il se fait jour

Impose les modulations mystérieuses

D'une voix attachante et peu commune

Qui, une fois effleurées les contradictions de l'existence,

Propose l'invraisemblable simplicité et le dépouillement.

 

Dans cette belle rencontre qui va tout bouleverser,

Au rythme de l'aller-retour de l'entre soi et l'autre,

Le murmure perceptible de la dimension humaine est essentiel.

 

Au cœur de cette délicate horlogerie qu'est la vie

Audacieusement posée sur un improbable défi,

S'offre la séduisante fugacité de l'authentique

Qui généreux, rejoint alors la quintessence plénitude.

 

P. MILIQUE

08/11/2013

DISHARMONIE TRANSITOIRE

au magma présent de l'écriture,

 

DISHARMONIE  TRANSITOIRE

 

Que la vie serait donc jolie

Et nous tiendrait sous son charme

Si elle ne nous renvoyait pas le rire grinçant

D'une myriade d'images faussement vraies!

 

La mémoire d'un sentiment est volatile

Et il suffit d'un imperceptible détournement du cœur

Pour ressentir les effets multiples de l'assèchement.

 

Il y a comme une impression de virevolte autour d'une étoile

Qui occulte chaque borne utile à son monde

Pour en chercher le point de rupture libérateur

Dans l'accélération d'une existence qui soudain défile,

A peine consciente de l'effet singulier qu'elle produit

Entre modulations séduisantes et sculptures transitoires.

 

Il ne doit y avoir de cesse de revenir toujours

Au cheminement erratique de ce qui a été,

Afin de redonner à l'enfance trop vite passée

Le brisé de son goût âcre, sensible et doux-amer.

 

P. MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

émouvant,tenir,d

AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

14/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2

au magma present de l'ecriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

2


La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages  toujours recommencés.

Parce que je crois que j’écris !

C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

11/10/2013

JUBILATION QUOTIDIENNE

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(Acrylique sur canevas: Muriel a. white herring)

 

JUBILATION QUOTIDIENNE

 

Ce garçon est rare !

 

Il semble se balader dans l'existence,

En badaud amusé, avec une aisance confondante.

 

Il vit dans un univers manifestement éclatant de lumière

Et paraît porter un intérêt extraordinaire

A d'invisibles et exaltants idéaux.

Une activité frénétique le fait verser dans l'allégresse

Avec une touchante inconscience.

 

Au gré de battements de vie totalement irraisonnés,

Il s'invente des plans fabuleux pour,

Sur la vague éphémère de la spontanéité de l'instant,

Découvrir la source pour une fois assouvie,

De la jubilation quotidienne.

 

Pour lui, le bonheur romanesque et intense,

Se décide à suspendre le temps.

Au sortir de matins bleus de mer,

Il exprime souvent un voluptueux état d'effervescence poétique

Et se consume alors en illusions,

En rêveries incontournables.

La vie lui est belle, élastique.

 

D'ailleurs, il en connaît tous les méandres et les beautés multiples.

Elle est harmonie parfaitement homogène,

Véritable concordance aux caractères infiniment mélodieux.

 

Bref, pour l'atrabilaire que je suis

S'impose l'évidence de cette lancinante question :

Existe-t-il une limite à la naïveté humaine ?

 

P. MILIQUE 

 

14/09/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

26/08/2013

PENSÉE MOUVANTE

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PENSÉE MOUVANTE

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive


J’essaie ainsi  de panser mes plaies vives,

A mon âme endolorie d’apporter les bienfaits

D’une destinée pastel, de couvrir d’aquarelle

Et de dentelle ouvragée l’existence nécessiteuse.


Qu’il est bon d’entendre le carillon tinter le beau

D’une pensée mouvante enfin sortie de l’obscur

D’un esprit qui s’ouvre au-delà de l’émotionnel.

Avenir radieux qui tel un boomerang va revenir

Puisque hors cette perspective, rien ne peut être.

 

Essayer, essayer encore d’embraser l’espoir,

Jusqu’à ce que l’exacte lueur de vie s’ensuive.

 

P. MILIQUE