25/08/2013
L'ATTENTE
L'ATTENTE
Une porte poussée d'un négligent geste machinal,
Une table désœuvrée où il installe son habitude,
Le voilà lui et sa mélancolie encore revenus...
Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.
Furtifs coups d’œil répétés
Adressés à l'immobile pendule
Qui le nargue, l'aiguille figée...
Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.
Déjà trois cafés chargés d'atrabile désespoir.
Il tord d'une main rageuse la feuille impassible,
Sa bouche aphone crie d'insanes mots brûlants
Maintenant que le trop tard l'enjoint de partir,
Las d'attendre celle qui n'existe peut-être pas.
Deux euros pour un café sans saveur,
Deux euros pour un rêve, un espoir.
Sous le regard insignifiant de clients avachis,
L'homme se lève en pleurant des larmes taries
Et rejoint l'au-dehors livide sous la lune liquide.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, attente, pousser, porte, négligent, geste machinal, table, désoeuvré, installer, habitude, mélancolie, revenus, euros, café, saveur, rêve, espoir, furtif, coup d'oeil, répéter, adresse, immobile, pendule, narguer, aiguille, figer, tordre, main, rageur, feuille, impassible, bouche, aphone, crier, insanités, brûlant, maintenir, tardif, enjoindre, partir, lassé, attendre, exister, regard, insignifiant, client, avachi, se lever, pleurer, larmes
LA BOÎTE A LETTRES: VERLAINE, LE 14 mars 1895
LA BOÎTE A LETTRES
VERLAINE
LE 14 mars 1895
Monsieur le Rédacteur,
On a tant dernièrement paraît-il, parlé de ma mort dans certains journaux, qu’il me sera peut-être permis de prendre pour un instant la parole, presque en qualité d’habitant de l’autre monde, dans une affaire sépulcrale par excellence.
Il s’agit de la sépulture de Villiers de l’Isle Adam. Une souscription ayant produit les fonds nécessaires, il a été décidé qu’un monument serait élevé sur la tombe du poète de qui les restes, enlevés du cimetière des Batignolles où ils reposent depuis sa mort seraient transportés au Père Lachaise ! Voilà qui me confond. Pourquoi le Père Lachaise, banale nécropole où M. Thiers se pavane en un temple d’ailleurs ridicule tandis que Musset, croirait-on, grelotte sous un saule dérisoire « Obtenu par prière » en place, pour le créateur d’Akédysséril et de L’Eve future, de ce petit, un peu sauvage cimetière hors murs, tout plein de vieux officiers, dont quelques-uns chevaliers de Saint Louis, dignes compagnons de repos du catholique et du royaliste... dans l’idéal que fut Villiers.
Et puis laissez-moi pour conclure exprimer un gros regret tout égoïste si vous voulez, mais je crois, par exception, égoïste bien. J’ai dans ce même cimetière des Batignolles mon tombeau de famille où dorment déjà mon père et ma mère : j’y ai ma place... avec une place encore par-dessus. Pour qui ? Sans doute le plus tard possible – pour un fils que j’ai.Il me serait donc douloureux de penser que mon cher ami de si longtemps, que mon grand Villiers qui me fut fidèle et doux en cette vie ne restât pas mon compagnon de l’au-delà. Et c’est pourquoi cette lettre qui est comme une protestation.
Si vous pouviez l’insérer dans un de vos prochains numéros, vous combleriez d’aise votre Paul Verlaine (16 rue St Victor).
01:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'écriture, verlaine, rédacteur, masculin, dernier, antépénultième, paraître, mort, journeaux, permettre, permission, prendre, parole, qualiter, habiter, habitation, monde, affaire, sépulcrale, excellence, sépulture, de villiers, l'isle en dodon, adam et ève, souscription, produire, fond, nécessaire, décider, monument, élever, la tombe du poète, ensevelir, restes humains, enlever, cimetierre, batignolles, reposer en paix, transporter, père lachaise, confondre, banalité, nécropole, thiers, se pavaner, temple, ridicule, ridiculiser, alfred de musset, croire
24/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE SERIONS PAS EN VAVANCES
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE SERIONS PAS EN VACANCES
Par
Antoine PROST
Gare 1900 © wikimedia commons - 2013 / B. F. Paris
A cette époque, très peu de personnes partaient en vacances. Seuls les rentiers, les professions libérales, les commerçants, ou les enseignants pouvaient se le permettre. Les ouvriers, ne s'arrêtaient jamais de travailler par choix.
17:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir
LE SOLITAIRE VOLONTAIRE
LE SOLITAIRE VOLONTAIRE
Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,
Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse
Portent à la proximité craintive des marmottes.
Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air
Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.
Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,
Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:
Un marché mosaïque aux saveurs rustiques
Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé
Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.
Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,
Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter
Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui-même,
A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!
Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être
Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, solitaire, volontaire, flanc, montagne, chaud, couleur, pas feutrés, silhouette, majestueux, porter, proximité, craintif, marmottes, gris, monde, purifier l'air, essentiel, châtoyant, la beauté du site, vibrer, multiple, charme, village, joyeux, surprise de taille, attendre, flâneur, attentionné, marché, mosaïque, saveurs, rustique, enchante, l'imaginaire, instant, dévoilé, belle rencontre, offrand, échanger, initier, rester stupéfait, échancrure, rlief, parler sans cesse, se raconter, au fil du monologue, déboucher, présence, antidote
LA BOÎTE A LETTRES: ROBESPIERRE A DANTON
LA BOÎTE A LETTRES
ROBESPIERRE A DANTON
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Mon cher Danton
Si, dans les seuls malheurs qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoué peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne ferme point ton cœur aux accents de l'amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis. Et faisons bientôt ressentir les effets de notre douleur profonde aux tyrans qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t'avais adressé ce langage de mon cœur dans la Belgique. J’aurais déjà été te voir je n’avais respecté les premiers moments de ta juste affliction .
Embrasse ton ami
Robespierre
01:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, robespierre, dnton, guillotine, musée, boîte aux lettres, malheur, pouvoir, ébranler, âme, certitude, ami, tendresse, dévoué, offrir, consolation, présenter, aimmer, mort, moment, fermer, coeur, accent, amitié, ressentir, peiner, peine de mort, pleurer, ensemble, faire, faiseuse d'ange, douleur, profondeur, tyran, auteur, public, privé, adresser, langage, belgique, voir, respecte, premier, justice, affliction, embrasser
23/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
Usine 1900 Aubervilliers © wikimedia commons - 2013
L’historien Antoine PROST redessine pour nous la France de 1913, juste avant que n’éclate la grande guerre, dont on marquera bientôt le centenaire. Aujourd'hui, il est à nouveau question du travail.
A l'époque, les bourgeois, les propriétaires rentiers ne travaillent pas
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au magma present de l'ecriture, vivre, travailler, rennes, faculté des sciences, pont saint-georges, historien, trésident, consil, scientifique, mission du centenaire, uerre mondiale, antoine prost, continuer, ramener, journée, siècle, arriéré, plonger, france, avant-garde, passionner, médecin, insinuer, insinuation, respect de la vie, personnel, dommageable, annihiler, handicaper, réconcilier, destin, victimiser, trouver le bonheur, enfouirthe beatles, album blanc, ringo starr, john lennon, paul mac cartney, georges harrison
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
Usine 1900 Aubervilliers © wikimedia commons - 2013
L’historien Antoine PROST redessine pour nous la France de 1913, juste avant que n’éclate la grande guerre, dont on marquera bientôt le centenaire. Aujourd'hui, il est à nouveau question du travail.
A l'époque, les bourgeois, les propriétaires rentiers ne travaillent pas
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au magma present de l'ecriture, vivre, travailler, rennes, faculté des sciences, pont saint-georges, historien, trésident, consil, scientifique, mission du centenaire, uerre mondiale, antoine prost, continuer, ramener, journée, siècle, arriéré, plonger, france, avant-garde, passionner, médecin, insinuer, insinuation, respect de la vie, personnel, dommageable, annihiler, handicaper, réconcilier, destin, victimiser, trouver le bonheur, enfouirthe beatles, album blanc, ringo starr, john lennon, paul mac cartney, georges harrison
SOUFFLE DE MOTS
SOUFFLE DE MOTS
L’inspiration qui soulève le voile des mots,
Les rimes anodines qui aspirent à la beauté,
A des vers en chemin pour l’au-delà du temps,
Qui habillent le sonnet timide d’images apaisées.
Dans le souffle intimidé des mots, les rythmes exilés
Attendent le drapé de tendresse qui poétisera son chant.
P. MILIQUE
09:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, monotonie, souffle, mot, inspiration, soulever, rime, anodin, aspirer à la beauté, vers, cheminer, au-delà, temps, habiller, sonnet, sonnette, timidité, image, apaiser, rythme, exilé, attendre, dapé, tendresse, poétiser, chant, a capella
LA BOÎTE A LETTRES: DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN
LA BOÎTE A LETTRES
DIDEROT A MARIE-MADELEINE JODIN
(© Musée des Lettres et Manuscrits)
Lettre à Marie-Madeleine JODIN, Chez M. Jambellant, Marchand Sellier, Rue Porte-Basse, à Bordeaux.
21 novembre 1768.
Je vais, mademoiselle, répondre à vos deux dernières lettres. Je suis charmé que vos dernières petites commissions aient été faites à votre gré. Je n’ai point traité votre oncle trop durement. Tout homme qui s’établira chez une femme, qui y boira, mangera, qui en sera bien accueilli, et qui, au moment où cette femme ne se trouvera plus en état de lui rendre les mêmes bons offices, la calomniera, la brouillera avec sa fille, et l’exposera à tomber dans l’indigence, est un indigne qui ne mérite aucun ménagement. Ajoutez à cela le mépris qu’il a dû m’inspirer par ses mensonges accumulés. Quand on est assez méchant pour faire une noirceur, il ne faut pas avoir la lâcheté de la nier. Votre mère ne voit point, n’a point vu la dame Traas; elle n’a reçu de compagnie que celle que votre oncle lui a donnée, et il est faux qu’elle soit raccommodée avec lui.
M. Roger, qui vous est attaché, qui vous sert, qui ne demande pas mieux que d’être utile à votre mère, également maltraité dans le libelle de votre oncle, n’a eu que le ressentiment qu’il devait avoir, et, à son âge, ressentir et se venger, c’est presque la même chose. Bref, mademoiselle, je ne saurais souffrir les gens à ton mielleux et à procédés perfides. Si vous eussiez donné un peu plus d’attention à la lettre qu’il vous a écrite, vous y eussiez reconnu le tour platement ironique, qui blesse plus encore que l’injure. On a fait toutes les démarches nécessaires pour préparer à sa fille un avenir moins malheureux; il s’y est opiniâtrement refusé. Il a mieux aimé la garder et la sacrifier à ses prétendus besoins domestiques. Vous voilà quitte de ce côté, envers vous-même et envers votre nièce. Vous avez un autre pauvre parent qui s’appelle Massô, qu’on dit honnête homme, et qui se recommande à votre commisération. Le secours le plus léger lui servirait infiniment. Voyez si vous voulez faire quelque chose pour lui; ce sera une bonne action une fois faite. J’ai fait passer à votre oncle la dernière lettre que vous lui avez écrite, mais il me reste entre les mains un gros paquet à son adresse, que j’ai retenu jusqu’à ce que vous fussiez instruite de ses procédés, et que vous m’apprissiez l’usage que j’en devais faire. Vous ne m’avez rien répondu sur ce point, et le paquet tout cacheté est encore sur ma table, tout prêt ou à vous retourner ou à aller à votre oncle, comme vous le jugerez à propos. Ne m’oubliez jamais auprès de M. le comte. Le meilleur moyen que j’aie de reconnaître ses marques d’estime, c’est de vous prêcher son bonheur. Faites tout, mademoiselle, pour un galant homme qui fait tout pour vous.
Songez que vous êtes moins maîtresse de vous-même que jamais, et que la vivacité la plus légère et la moins déplacée serait ou prendrait le caractère de l’ingratitude. Il sent trop délicatement pour déparer ses bienfaits; vous avez de votre côté un tact trop fin pour ne pas sentir combien votre position actuelle exige de ménagement. Une femme commune se croirait affranchie, et vous serez cette femme-là si vous ne concevez pas que c’est de cet instant tout juste que commence votre esclavage.
Il peut y avoir des peines pour vous, il ne doit plus y en avoir pour lui. Il a acquis le droit de se plaindre, même sans en avoir de motif, vous avez perdu celui de lui répondre, même quand il a tort, parce qu’il vaut mieux souffrir que de soupçonner son coeur. Je n’oserais approuver vos tentatives au théâtre, je ne vois pas un grand avantage à réussir, et je vois un inconvénient bien réel à manquer de succès. Ce que vous perdrez dans l’esprit de M. le comte par le défaut de succès est bien au-dessus de ce que vous y gagnerez par des applaudissements. Mademoiselle, ne vous y trompez pas; malgré qu’il en ait, un refus du public ou du tripot fera effet sur lui. C’est ainsi que l’homme est bâti. Je ne suis point surpris de son ennui dans une ville où il y a si peu de convenances avec son cœur, son caractère et ses qualités personnelles. S’il m’offre l’occasion de lui être utile, vous ne doutez pas que je ne sois très-heureux de la saisir. Tout ce que vous prévoyez de son sort me paraît bien pensé, et je ne le lui dissimulerai pas. Au reste, je garderai le silence sur tout ceci avec madame votre mère.
01:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, diderot, marie-madeleine jodin, jambellant, guy de maupassant, marchand sellier, bordeaux, mademoiselle, répondre, charmer, commission, de gré à gré, poindre, traiter, oncle, s'établir, femme fatale, boire, manger, accueillir, rouver, en état, rendre, officier, calmni, brouiler, exposer, indigence, indigne, mériter, ménager, ajouter, mépris, inspirer, mensonge, accumuler, accumulation, méchanceté, lâcheté, nier, recevoir, compagnie, raccomoder, utilitaire, maltraité, libellé, ressentiment, ressentir, se venger, souffrir
22/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP
Université Rennes 1905 © wikimedia commons - 2013
L’historien et Président du conseil scientifique de la mission du centenaire de la 1ère guerre mondiale, Antoine Prost, continue de nous ramener chaque jour un siècle en arrière, pour plonger dans la France de l’avant grande guerre.
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vivre, travailler, rennes, faculté des sciences, pont saint-georges, historien, trésident, consil, scientifique, mission du centenaire, uerre mondiale, antoine prost, continuer, ramener, journée, siècle, arriéré, plonger, france, avant-garde, passionner, médecin, insinuer, insinuation, respect de la vie, personnel, dommageable, annihiler, handicaper, réconcilier, destin, victimiser, trouver le bonheur, enfouir
LES FRUITS DU REGRET
LES FRUITS DU REGRET
Comment recevoir sereinement ces mots nostalgiques
Si sanguins et alourdis par les fruits amers du regret ?
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
Il est bien douloureux d’exalter en soi
L’éprouvant sentiment porteur d’invisible.
Ce sont souvent des demandes adressées à l’absent,
Saturées de reproches las qui n’aboutissent jamais.
Ce sont des flèches tirées vers le hors portée,
Cristaux de pensées initiales partis en transhumance
Vers l’océan, tenus et comprimés à l’intense du regard,
Blottis serrés au plus ténébreux de la mémoire.
Et tu m’embrasseras, le ciel en attente s’embrasera,
L’invisible flot s’ouvrira devant tant de bonheur
Tel du blanc en salves mouvantes dans le bleu céleste
Aussi éthéré que l’air dans le crépuscule bruissant ?
C’est le cœur qui bat fort à l’idée d’un trésor signifié,
C’est un demain qui pulsait hier à prédire le présent.
Il est heureux que demain ne soit pas encore pour demain.
P. MILIQUE
09:50 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frit, regret, recevoir, sérénité, motiver, nostalgie, sanguin, alourdir, amertume, heureux, demain, douloureux, exalter, éprouvant, sentiment, porteur, invisible, demander, adresser, absent, saurer, reproches, aboutir, flèche, tirer, hors de portée, cristaux, pensées, initiales, partir, transhumance, océan, tenir, comprimer, intensité, regard, blottir, serrer, ténébreux, mémoire, embrasser, ciel, en atttente, embraser, flot, s'ouvrir, bonheur, blanc
LA BOÎTE A LETTRES: MARGUERITE DURAS A JEAN-PAUL SARTRE
LA BOÎTE A LETTRES
MARGUERITE DURAS A JEAN-PAUL SARTRE
05:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, marguerite duras, jean-paul sartre, albert camus, hébétude, voyageur, commerce, plaindr, square, théâtre de poche, critiquer, sensibiliser, rené-jean chauffard, sépulture, gêne, comité, guerre d'algérie, la cause du peuple, jalousie, relation ambigu, espoir, faire son chemin, médiocrité, résistance, rue rochechouard, jouer, plaisir, extraordinaire, sympathique, coutumier, demande, expresso