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19/10/2014

LE TEMPS DE LA SIDÉRATION 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE TEMPS DE LA SIDÉRATION

2

C'est aussi un nouvelle possibilité est offerte
De combler le déficit de connaissance quand,
Dans le tremblé et la résonance de certains échos,
L'émotion se lève enfin dans l'opportunité de trouver.

Dans le temps de la sidération venue
Qui suspend jusqu'au vif improbable,
Il s'agit de rétablir cette fragilité-là en glissant,
Subreptice, d'un masque revendiqué à l'autre.
Et d'embrasser un horizon plus vaste encore
Aux perspectives magnifiquement renouvelées.
L'ancrer là, à l'immédiat, pour se projeter ailleurs
En multipliant ces enchaînements de mots
Déjà prêts pour l'imperceptible, l'informulé.

(FIN)

P. MILIQUE

28/09/2014

BRICOLEUR DE MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

BRICOLEUR DE MOTS

1

Je m'éprouve être parfois le parangon de l'homme
Qui lit un texte comme s'il avait été écrit pour lui,
Le matin même, dans le long vécu formulé du temps.

Mais il est un autre espace révolu au texte imprimé.
Au sortir de telles lectures, il n'est plus qu'un amas
D'obligations à connaître certaines lignes par cœur.
Comment en laisser échapper une seule de sa tête,
Alors même qu'il est de notoriété que toute mémoire
N'est pas mémoire d'un mot rare ou d'un phrase
Unique, mais plutôt mémoire vive de leur chair?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/08/2014

ERMITAGE SOUS LA LUNE

au magma présent de l'écriture,

 

ERMITAGE SOUS LA LUNE

 

 

S'abstraire du monde des choses,

Témoigner d'un autre rapport au réel

Et se désencombrer des poids contraignants

Révèle à la quintessence du paysage mental...

 

A ne plus jamais courir après les apparences,

Le fruit du désir de s'absenter à sa propre vie

Défini déjà le chemin qui mène à l'absolu.

 

Au-delà des contingences et des attachements,

Prendre plaisir à vivre dans le dépouillement solitaire

Et connaître cet état dans lequel rien ne manque plus.

 

Parvenir au bonheur sans égal d'une existence ordinaire

En compagnie des sculptures de nuages complices,

Qui supervise le murmure de l'eau où l'éclat d'un torrent...

 

Essentielle simplicité toujours à la limite de l'indicible

A la chair étincelante d'un ermitage lunaire à contempler.

 

P. MILIQUE

15/08/2014

AD LIBITUM 2

au magma présent de l'écriture,

 

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AD LIBITUM

2

 

De ne jamais oublier le plus important, à savoir la réalité des faits.

De vérifier que chacun d’entre nous peut prétendre au tout.

De s’assurer que tous l'autour de nous peut aussi tout connaître.

D'admettre que l'immense vit dans l’enchâssé coloré de l'âme.

 

De ne plus jamais ennuyer personne, sauf avec application.

De m’informer des échos de la vie et de la persistance du souffle.

Faire que la romance, dans la trame usée des jours, reste accordée.

 

De continuer à recevoir des émotions très fortes, primitives presque.

De ne jamais se laisser aller à tolérer le niveau zéro de l’exigence.
De savoir entendre le bruissement de la vie généré par l’irrépressible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

2

 

C’est très important pour lui de garder disponible cette possibilité là

Car il tient à garder le choix de décadenasser les velléités d’irréversible.

Ainsi s’oblige-t-il à s’afficher libre et indépendant. Conscient. Responsable.

 

C’est dans cet état d’esprit-là que, depuis quelques jours,

Il a retrouvé avec comme un soupir d’aise non contenu

Les inséparables insomnies qui dynamisent les nuits troubles.

En elles, il se sent de retour dans ce qui paraît être chez-lui.

Exagérément exposé certes, mais au moins est-il en terrain connu,

Car s’il sait que si nous gardons la main mise sur le chemin à venir,

il sait aussi que, présente en creux, la réciproque n’est pas moins vraie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/06/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

3

 

Toutes ces années à déguster sans cesse cette vie goûteuse,

Étrangement orchestrée d’insondables et lumineux vertiges,

A interroger l’invisible du regard, à s’approcher au plus près

Des réponses sans toutefois ne jamais pouvoir les atteindre,

Puis à s’en retourner toujours lesté de ses interrogations.

D’ailleurs ces interrogations, il est prudent de se les concilier

Afin d’anticiper au mieux leur éventuelle élucidation finale.

Rien n’est de trop pour espérer parvenir à l’indispensable,

A l’incomparable connaissance cueilleuse de fruits mûrs.

Il n’est qu’ainsi que l’inespérée destinée se confectionne.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

 


 

31/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JULIETTE

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  JULIETTE

 

La chanteuse Juliette se décrit comme une lectrice assidue. Mais en ce moment, elle avoue être dans une période "sans". Elle se rattrapera pendant la tournée qu'elle prépare. 

 

Juliette aime les lectures liées à l'enfance, peut-être parce que ses premiers souvenirs littéraires la ramènent à Marcel Pagnol, qui raconte sa propre enfance.

La chanteuse aime découvrir des livres du monde entier, souvent conseillés par sa mère.

Sur sa table de nuit, elle a posé des livres qui traînaient sur son bureau : du Dino Buzzati, l'auteur du "désert des Tartares" du Charles Bukowski "Au sud de nulle part", qu'elle ne connaissait pas.

14/03/2014

DOULEUR D'AIMER 4

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

4

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé à cœur de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage d'un ordinaire amenuisée

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et humide,

Avec en lui, la sourde désespérance d'un temps désormais immobile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

3

 

D'autres années s'ébrouent pour, même lestées par le poids du passé,

Accoster à la découverte de ces autres univers que l'on connaît déjà.

Tout doit être mis en œuvre pour outrepasser la ligne d'horizon proposée

Et fuir dans l'espace à la poursuite du voyage initialement entamé.

Un regard d'enfant se pose sur ce mystérieux monde qui palpite.

Il vise à atteindre la grâce légère et l'irisation des bulles de savon.

Une fois le but atteint, il s'épanouira sans la moindre hésitation

Tant il est d'évidence préférable de se consumer dans les fièvres

D'une incandescence incomprise plutôt que de disparaître lentement

Dans les sables mouvants d'un prévisible sans points de suspension.

 

Rien n'est simple et il faut pouvoir compter sur une personnalité affirmée!

Il n'est qu'à voir comment, au gré de circonstances souvent contraires

Et tumultueuses, il est impératif de mener sa barque avec tempérament.

En de tels moments, seule l'obstination permet de garder le cap entrevu.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

24/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PARANOÏA"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "PARANOÏA"

 

CETTE FOIS LACANTE EST BON!

 

Cette année là, il y avait Lacan au programme d’agrégation… ce n’était pas à l’écrit mais à l’oral. Quand on connaît Lacan il y a de quoi se sentir mal… d’autant plus que le sujet était un mal qui résumait plusieurs maux : la PARANOÏA

 

 Derrière cette porte, il y a pas moins de 5 examinateurs pour m’examiner si j’ose dire. Mon rôle va consister à les empêcher de tirer à vue… autrement dit, d’être la première à tirer… dans le tas!

 

13/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "ENVOI"

CHARLOTTE DELBOT

 

"ENVOI"

 

Poèmes lus par

 

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références in: "MESURE DE NOS JOURS" © Minuit 1971

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt  Prise de son Djaisan Taouss   Montage Anne-Laure Chanel

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel