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25/11/2015

GRATITUDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GRATITUDE

1


Tu es Femme amoureuse, comme je le suis,
Mais c'est difficile à formuler limpidement.
Je sais seulement qu'il y a désormais auprès de moi
Un soleil étonnant qui réchauffe le cœur.
Et que cet éclatant soleil c'est toi.
Toi comme une promesse lisible dans le ciel.

Il est comme une nécessité qui nous pousse
L'un vers l'autre, et nous savons qu'existe,
Impérieux, le désir et le bonheur
D'être ensembles, de nous rejoindre toujours.

Alors je cours à ta rencontre, aspiré par toi.
J'aime cette pureté, précieuse, qui est en toi.
J'aime lire la singulière beauté de tes mots.
Souvent, je me tais pour t'écouter, juste parce que
J'aime te percevoir à travers le doux son de ta voix.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

6

A partir de là, la transformation en cours rendait impérative la révision rapide de notre mode de pensée et de notre perception du monde. Et d'accepter l'ubiquité jusque-là inconnue de l'identité. Ce que nous savions être, nous ne le sommes plus. Nous ne parvenons plus à être un simultanément ici et là-bas. Il faut s'y résoudre, cela a bel et bien disparu avec le temps, déjouant ainsi, dans la seule durée d'un clignement de regard, les inconsistantes et ineptes prévisions. Nos somme désormais contraint à vivre dans un moi d'emprunt. Et encore suffit-il d'y croire un tant soit peu pour, instantanément, douter d'être réellement celui-là. Problématique déterminante d'une impétueuse crise d'identité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/11/2015

FAIRE SEMBLANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

FAIRE SEMBLANT

1

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il possède un théâtre volubile dans la tête,
Un théâtre de la prémonition
Lézardé de détails allégoriques.
Il y côtoie les bornes de l'ignoble
En gardant le silence lâche
Et ordinaire des habitudes.
Il y banalise aussi les flambées
Paroxystiques de l'incontournable
Violence, parce qu'elle ne sont
Jamais que volontés hiératiques.

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Alors, il se laisse happer par un mesuré
Sournois saturé d'étranges motivations.
Puis il exalte le négatif aux aboiements
Rageurs d'un désespoir réputé majeur,
Et croise parfois les chemins obscurs
D'autres pensées dans le désordre
Nocturne de sa conscience éreintée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/10/2015

BULLE D'AMOUR 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BULLE D'AMOUR

2

A chaque fois qu'elle lui offre la beauté de ses mots en partage,
Il a la délectable sensation de les penser avoir été créés pour eux.
Ce sont les leurs en effet, désormais permanent dans leurs cœurs.
Il les sait depuis longtemps locataires, âmes-sœurs en résidence
Habitant l'ailleurs d'un chez eux dont bientôt il ouvrira la porte
Afin que leur intense fumet l'enivre d'amour. L'enivre d'elle en fait.

Aujourd'hui est jour d'exception puisqu'il est sainte tendresse.
De celle qui de ces radiances l'illuminent d'elle et de sa force.

Faites silence. Chut. Dans sa bulle d'amour, le voilà chez eux!

(FIN)

P. MILIQUE

25/09/2015

SONGE CARESSANT

LUMIERE.jpg

 

SONGE CARESSANT

 

Sur l'étroit sentier du jamais encore foulé

Surgit parfois l'inattendu et le déroutant.

 

Les forces de l'ordre et du désordre

Qui trament l'imaginaire amoureux

Installent un rapport inédit au monde.

 

S'il est un chemin sur lequel il est aisé de se perdre,

C'est bien celui, quêteur, qui se cache

Sous l'envoûtante flambée d'amour.

 

Victime de ses propres égarements,

Il perçoit le retour d'une lumière dans le désert

Qui devient rayonnement d'extrême douceur.

 

Petit miracle de sensibilité et de délicatesse

Débordant d'une toute puissance sublime et dérisoire

Qui ouvre grand l'horizon d'un probable

Et transforme la vie en songe caressant

Ne serait-ce que pour brûler un peu le désespoir.

 

P. MILIQUE

16/08/2015

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

SOLEIL PÄLE.jpg

 

 

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL

 

L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.

D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.

Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,

Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,

Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.

Dans le désordre spectaculaire.

Le chaos soudain devient la règle.

Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar

Troué d'images rouges et noires.

En vieillissant je le sais bien,

On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.

Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.

Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final

De ce qu'on n'a jamais su être.

Acte ultime et définitif d'une non-existence.

 

La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages toujours recommencés.

Parce que je crois que j écris !

C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !

Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.

Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,

Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.

Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.

Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.

Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,

Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,

Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.

Tout cela sans hâte, sans dissonance.

Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.

 

Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires

S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.

Et que tout est tout à fait perdu

Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.

 

Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.

Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.

Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,

Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.

Dorénavant, je ne la cherche plus.

Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.

 

Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.

Et je m'y vois déjà !

 

P. MILIQUE

31/07/2015

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE CHARME ENCHANTEUR DE LA MORT

3

L'évidence s'installe, il n'y aura pas d'autres tentatives.
L'épreuve à laquelle se confronte le solitaire est absolue
Et son vif épuisement s'aiguise en  lancinante douleur.
Le possible affiché aujourd'hui se pare d'intolérable
Aux confins sans limites d'une nuit questionneuse d'indéfini
Où se terrent tant de faiblesses aux accents d'irrévocable
Qui l'instaure agrégat de vide en mouvement vers le rien.

L'amplitude d'un désarroi exprime mieux qu'un cri
Le temps vain et démesuré trop difficultueux à vivre.
Qu'il est aisé dès lors le charme naturel de la mort!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/07/2015

LA VIE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA VIE

3

Il est des désespoirs fous qui demeurent à tout jamais
Secrets, sauf à contraindre la banquise de la douleur.
Il y a cet inaccompli récurrent qui pavane sa fierté,
Arpentant l'existence indécise de chemins solitaires.

Il ne lui reste plus qu'à s'esquiver, modeste et lumineux,
Dans la brillance si belle de ce soleil absolu qui a su amarrer
La vivacité de son anxiété rassurante à son propre désordre.

La vie est une obligation non assumée mêlée d'indifférence.
La vie est un boitement de l'intérieur au fil de la permanence.

(FIN)

P. MILIQUE

08/07/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 42

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

42

 

 

Dans ce monde saturé de mutations,

 

Se dévoile parfois, derrière l'obscène,

 

L'ampleur de notre pathétique statut.

 

 

 

Le désordre définitif des paysages suburbains

 

Justifie à lui seul la quête du juste contrepoint.

 

P. MILIQUE

 

21/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 1

au magma présent de l'écriture

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

1

On connaît le printemps étiolé depuis longtemps.
Inséré au souffle, le temps est désormais installé.
L'addition des jours teints aux couleurs du présent
S'applique à laisser venir ce qui vient en gestes immuables
En tricotant la durée d'un air détaché qui ne trompe pas.

Lasse, la signature générationnelle parachève son œuvre.
Entré en coïncidence au cœur de l'instant, le désormais titube
Dans l'animé des lieux qui voyagent au-delà de l'horizon.
Un cortège de pensées insomniaques, aiguisées de fatigue,
Heurtent de plein fouet l'espérance d'une immensité résumée.
Nous ne savons rien du futur, c'est pourtant le moment choisi
Par de lointains ouragans pour laisser transparaître un passé
Qui s'éloigne avec la force du destin sur la pointe des jours.
Une fine chiffonnade de regrets érafle le cœur qui s'interroge,
Inquiet, mais au décompte des saisons le corps ne ment jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/05/2015

BOUILLONNANTE EFFERVESCENCE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BOUILLONNANTE EFFERVESCENCE

3

La vie se vit désormais comme dans un monde suprême et soyeux
Qui parle d'un avenir si délicat et doux que l'on prend plaisir à tout
Observé de ces regards plus exaltés de magnifiques profondeurs.
Tout cela est si puissant, si solide, que l'on se prend à chanter encore
Cet avenir fait de communion unique qui entrelacent nos souffles.

Et se confirme l'Amour existant dans cette inéluctable continuité
Qui restera incrusté dans le marbre immuable de nos mémoires
Dans ce tréfonds de nous-mêmes entrelacé de sentiments embrasés.

(FIN)

P. MILIQUE

26/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

1

Assis sur le lit en désordre dans la moiteur de la chambre,
Il semble se tenir dans un silence hagard, comme pétrifié.
Après s'être éreinté dans l'écriture fastidieuse de mots têtus et creux,
Sa main s'est crispée, lasse, tandis qu'un léger tremblement l'agite.

Il se sent épouvantablement grotesque
Et se demande avec une grande consternation,
Lui l'ordonnateur patenté de leur douce et folle musique,
Où à bien pu s'absenter l'ample souffle de ses mots.

Au vrai, le rêve s'est enlisé et l'écriture, peu à peu,
Dans une ultime confrontation s'est dissoute.
Il observe désormais la réalité de son naufrage:
Les mots s'empilent, il le voit bien,
Telles des pierres inertes, mornes et mortes,
Sur le mur lisse et accablé d'un texte dérisoire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE