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25/09/2014

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE

1

Tu as encore en mains deux belles cartes à jouer,
Ta jeunesse toujours là et ton dynamisme échevelé.
Parce qu'à ton âge la vie ne peut être marginale,
Elle est l'irrépressible exalté de tout ce qui est toi.
Inévitablement, c'est elle qui t'a forgé du meilleur,
Magnifiant ton âme d'une force puissante et magnifique.

Grâce à elle, tu sauras épurer au mieux le mauvais qui rode,
Et ajouter de nombreux éclats de rire à tes regards d'enfant.
L'expérience définit que la première vision est souvent la bonne
Justement parce qu'elle jaillit toujours d'une profondeur intuitive
Parée d'une irrécusable loyauté et attachée à ne faire souffrir
Personne, et le faire avec le tact et l'indulgence qui convient.
Puis, objectiver le possible de rencontres peut-être inestimables.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

16/08/2014

AD LIBITUM 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AD LIBITUM

3

 

De s’appliquer à détourner les situations fausses et grotesques

De s’obstiner à se tailler un chemin en contresens des habitudes.

De ne jamais se laisser assujettir à l'infantilisation dépendante.

 

De toujours défendre l’idée de la beauté les larmes aux poings.

D'apprécier de se poser-là, imprégné par l’agile caresse du monde.

De percevoir d’étonnantes visions dans l'intime le plus inaudible.

 

Et puis être juste, de manière intuitive, afin d'atteindre aux autres…

Et puis de retrouver des lettres d’amours comme des étoiles oubliées…

Et puis de parvenir à saisir les rares incandescences de pure lumière…

Et puis de dupliquer l’infini sans jamais se résigner à le rendre identique…

Et puis d’embraser la permanence de l’âme pour donner encore sens à la vie…
Ad libitum…

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/06/2014

LE PARDON 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

3

 

Dans l'invisible profondeur de ce que nous sommes, il ne peut y avoir de place utile que pour l'amour.

Elle a pardonné, juste en sciant d'un coup les barreaux qui les isolaient l'un de l'autre. Elle a recousu leurs atomes communs au fil d'or d'une filiation lumineuse et incontournable. Il se trouve que les yeux ne mentent pas lorsqu'ils brisent le silence.

Ce ne sont pas les mots qui manquaient, juste le cœur pour les dire. Ainsi, le dialogue s'est rétabli dès lors qu'elle a su interprété ce que son père venait de lui formuler du bout des cils : «N'oublie jamais ma fille de préférer la caresse à la guerre !»

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 14/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  14/03/2014

26/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 13/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  13/03/2014

25/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  12/03/2014

23/11/2013

LE BLUES DE L'AMPUTE

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LE BLUES DE L'AMPUTE


Elle a fait de lui son chez elle
Obscène et incontrôlable kyrielle.
Une douleur stridente s'installe
Souffrance absolue, noire et brutale.

Rien ne peut contenir l'active prolifération
Galopante et abjecte d'autant de collections.
L'infection fourbe et monstrueuse se propage
Saturée de prédateurs fous et anthropophages.

Quand la guerre engagée un certain jour se perd
Il comprend rapidement, ils n'en font pas mystère,
Les docteurs vaincus et accablés se taisent
Il n'y aura pas d'avenir autrement qu'en prothèse.

C'est ce supplice féroce qui depuis tout ce temps
Le brise au quotidien de lourds et vifs tourments.
Que tout cela se termine pour enfin anoblir
Cette volonté farouche qui ne voulait faiblir.

L'acte est effectué et le calvaire en est réduit
A le quitter contraint plutôt qu'en éconduit.
Un soulagement vrai, en effet magistral,
Le rend vainqueur d'un hier où ce fut animal.

Mais rien jamais n'est vraiment facile
Aussi pas de regrets, seulement l'indélébile.
Le manque apparaît, indescriptible fatras
De ce qui a été, qui plus jamais ne sera.

Image désolante au souvenir de ce qu'il fut
Mémoire irrémédiable de ce qui est perdu
Il tente de trouver un sens à l'issue inexorable
De ce déni de justice inouï autant qu'inacceptable.

Ce n'est pas seulement une bribe soustraite au hasard du monde
C'est la dilatation de l'unité de vie qui est moribonde
Enveloppe qui davantage encore s'échappe et se diffracte
En questions taraudeuses sur l'absence inexacte.

Il est partie prenante de ce drame impuni
De ce doute qui s'ouvre en fragments d'infini.
L'incomplet, c'est la conséquence du corps éreinté,
Fautive trahison qu'exige la nécessité.

Sensations d'éclatement, de rupture, de dérives,
Ne peuvent s'exprimer qu'en étant destructives.
Alternative désespérée unissant des scissions d'existence
Qui révèlent les échos rugissants de son propre silence.

Profondément perturbé, il perd de sa prestance
Dans ce conflit cruel dont il fait sa pitance.
Étrange confrontation à une violence totalitaire
D'un ultime champ de tension qui ne veut pas se taire.

Furie noire, fulgurance rare et plaintive,
Taillée dans le nerf à nu d'une toile rétive
Assemblage fou d'éclats d'urgence et d'effractions
En l'insatiable subir d'une grande malédiction.

Préoccupations taciturnes comme un genre d'égarement
Dont l'enjeu principal se délite précisément
Labyrinthique atmosphère tissée de décadence
D'une perfide détresse qui se fait évidence.

Les certitudes lacérées et le bonheur en sang
Ne plus rien entendre que pépiement au vent
D'un réel existentiel pesant et désinvolte
Circonstancié encore d'incandescente révolte.

Il croyait avoir gagné. Sauf que le soleil complice s'est voilé
Lorsque son œil rebelle a saisi le cauchemar coupé.
Liberté inconsciente en quête d'un devenir arc-en-ciel
Expression colorée d'un rêve terni d'irrationnel.

En son tréfonds maintenant qu'est passée la stupeur
Règnent en chaos la tristesse, l'atrabile et la peur
Et se conjugue en creux l'étonnement d'être avec celui d'avoir été
Au fil des notes dissonantes et tuméfiées du blues de l'amputé.



P. MILIQUE

 

 

   

 

 


   
 
 

11/10/2013

ÉMOTIONS PREMIÈRES

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ÉMOTIONS PREMIÈRES

 

Ne plus avoir à décliner les hantises nées de l'enfance

Avec l'entêtement de celui qui se sait juste de passage.

 

Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes

De la mémoire pulsionnelle et du songe apaisé,

Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité

Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage

Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer

Au cœur de nos secrets les mieux enfouis,

S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières

Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse,

Enchanteresse expurgée d'une mélancolie aphasique

Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.

 

P.  MILIQUE

 

10/10/2013

ACCEPTER L'EPHEMERE

 

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.


Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?


Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?


P. MILIQUE

07/10/2013

Robert FRANCIS EN CONCERT AU BIKINI TOULOUSE

 

(Captation Personnelle)

 

 

Robert FRANCIS

 

EN CONCERT

 

AU

 

BIKINI 

 

TOULOUSE

 

LE 24 Novembre 2010


Vous ne connaissez pas ce Californien?

Ce n'est pas grave. 

C'est juste dommage.

06/10/2013

EFFROI RESTITUE

au magma present de l'ecriture

 

 

EFFROI RESTITUE

 

Un fond de désespoir formidable et dilettante

Exprime le pourquoi de la béance humaine.

 

A trainer sa détresse, cela donne l'impression

De la véritable délivrance que pourrait être

L'effroi restitué dans l'acceptation de l'événement.

 

Pas d'abattement ni de sentiment d'injustice

A tenter le passage, à franchir clandestinement

Cette mort que le destin sourit d'offrir douce...

 

La Mort, c'est juste du noir et puis rien d'autre!...

 

P.  MILIQUE

24/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: ROBESPIERRE A DANTON

 

LA BOÎTE A LETTRES

ROBESPIERRE A DANTON

(© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Mon cher Danton

Si, dans les seuls malheurs  qui puissent ébranler une âme telle que la tienne, la certitude d'avoir un ami tendre et dévoué peut t’offrir quelque consolation, je te la présente. Je t'aime plus que jamais et jusqu'à la mort. Dans ce moment je suis toi-même. Ne ferme point ton cœur aux accents de l'amitié qui ressent toute ta peine. Pleurons ensemble nos amis. Et faisons bientôt ressentir les effets de notre douleur profonde aux tyrans qui sont les auteurs de nos malheurs publics et de nos malheurs privés. Mon ami, je t'avais adressé ce langage de mon cœur dans  la Belgique. J’aurais déjà été te voir je n’avais respecté les premiers moments de ta juste affliction .

Embrasse ton ami

Robespierre