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01/08/2013

LE MIROIR SOCIÉTAL

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LE  MIROIR  SOCIÉTAL 

  

Il n'est pas besoin d'extirper ces épisodes-là de leurs mémoires!

Ils se sont toujours frottés à la dure réalité des choses

Initiatrices d'un intense sentiment de frustration

Et de l'inévitable inertie proposée par l'existence trop étroite.

 

Point n'est besoin de confesser leur mal-être

Ni l'obscénité de leurs ressources dérisoires.

 

La misère, ils la connaissent, ils vivent dedans

Malgré l'obstination avivée des tâches considérables

Effectuées par leurs mains habituées à bâtir le quotidien.

 

Bien qu'il sache ne pas trop aimer l'expérience d'être lucide,

Il n'hésite pas à défendre les droits outragés,

A s'insurger avec toujours plus de virulence

En dressant d'habités et bouleversants réquisitoires

Pour redonner un sens à un monde qui n'en a plus beaucoup.

 

Au reflet pénétrant du miroir sociétal,

Ainsi que dans l'approche de l’essentielle union des esprits,

Il est impératif que le cœur perde la mémoire du sang versé.

 

P.  MILIQUE 

13/07/2013

YVES JAMAIT "PAUV'POM'" AU THÉÂTRE DES LICES ALBI

(Captation Personnelle)

 


 

YVES JAMAIT 

 

"PAUV'POM'"

 

AU THÉÂTRE DES LICES

 

ALBI

LE 5 JUILLET 2013


12/07/2013

YVES JAMAIT "LA DERNIÈRE AU BAR" AU THÉÂTRE DES LICES ALBI

(Captation Personnelle)


YVES JAMAIT 

"LA DERNIÈRE AU BAR"

AU THÉÂTRE DES LICES

ALBI

LE 5 JUILLET 2013

28/06/2013

TRANSES INHUMAINES

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TRANSES INHUMAINES

 

Il y a ce qui lui procure cette étrange sensation,

Quelque chose insufflé par l'ordre du terrible.

 

Il est impératif de prendre forme pour commencer à être,

Alors qu'il n'est que cet état mouvant qui ne se fixe jamais

Dans l'affirmation plausible où ce qu'il est trouve refuge.

 

Comment rendre compte au plus près de la déflagration

Qui se produit parfois à l'intérieur de certains êtres?

 

L'apprentissage permanent proposé par la vie

Bouscule la morne frontière de sa propre pensée

Qui lui impose de n'exister qu'à la marge de son temps.

 

Dans un monde secoué de transes inhumaines,

D'errements d’ombres furtives à peine audibles,

S'érige en sculpture-tourments une compression d'horreurs

Dans l'assourdissant silence qui succède au vacarme.

 

P.  MILIQUE

17/06/2013

NOUVELLES PERSPECTIVES

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NOUVELLES PERSPECTIVES

 

A nourrir la trouble détestation de soi-même,

Il devient difficile d'occulter la sensation désagréable

Procurée par l'amoncellement  continu de menaces

Parfois stupéfiantes de laideurs revendiquées.

 

C'est toutefois l’occurrence d'un mélange détonant

Aux effets secondaires par nature insoupçonnés

Et capables de proposer une réconciliation

Avec l'ordre d'un monde tout en convulsions.

 

Voilà que s'offre la touchante beauté de nouvelles perspectives,

Et instaure, imprévisible autorité, de la lumière dans les yeux.

 

P.  MILIQUE

01/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 

2


Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !

Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant

En venant au plus près du profus et de l'insensé.

Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.

Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté

Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.

L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué

Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique

Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie

Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

18/04/2013

A L'INFINITIF

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A L'INFINITIF

 

Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe

Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable

Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.

 

Se délecter avec grâce d'un espoir insensé

Irradier d'éclat maximum les noires interrogations

Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.

 

Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante

Modifier le cours vertigineux de la passion

Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.

 

Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs

Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs

Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.

 

Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie

Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu

Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.

 

S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume

Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire

Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.

 

Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs

Partager le mal-être puissant des forces obscures

Neutraliser les contraires d'actions disparates.

 

 

 

Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse

Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes

Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.

 

Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles

Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines

Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.

 

Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée

Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements

Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.

 

Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention

Proférer avec détachement de misérables mensonges

Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.

 

Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon

Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir

Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.

 

Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme

Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir

Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.

 

Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse

Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence

Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.

 

Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?

Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots

Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !

 

Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,

Qui crissent sous la danse de semelles agressives

Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :

Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.

 

P. MILIQUE

12/04/2013

NOSTALGIE STÉRILE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

NOSTALGIE STÉRILE

2

 

 

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme

Paroxysme étonnant de capacité à entretenir l'espérance

Qui caractérise le genre humain depuis l'aube du toujours

Et de développer l'insatiable curiosité a solder l'infini

Qui, en marge de l'abrupt réel et de ses contingences,

Laissera l'accès libre aux belles émotions fondamentales,

C'est à ce moment-là que pourra s'exprimer comme il se doit

La très présente petite voix intérieure murmurant au tréfonds

Qui, dans la savante alchimie de l'imaginaire et du possible

Proposera les moments aptes à fleurir le jardin de nos délices.

 

Il ne s'agit au fond que d'une année supplémentaire, oui,

Pour donner libre cours à ces émerveillements renouvelés,

Pour gagner en amplitude jusqu'au point d'amplitude atteint,

Pour être dans le bel épanouissement à l'équilibre enfin apprivoisé.


(FIN)

 

P. MILIQUE

08/04/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/04/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

01/04/2013

07/04/2013

LE RESCAPE PRECAIRE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


LE RESCAPE PRECAIRE

2


Il est comme porté à une vive incandescence par la maladie et l'amour,

Cet amour que lui offre une femme d'exception riche de foisonnements.

Un femme qui l'enchaîne à elle d'une intense passion démesurée....

Il s'est avéré un jour que la rare obstination de leur liaison secrète

Était née de l'obligation d'une réponse à claquer à la gueule de l'oubli.

 

Tandis que la maladie, cette apocalypse aux où le néant délire....

Elle propose la sourde évidence de paysages vidés de présence humaine.

Suivant de peu l'éclair, le traumatisme provoqué est déterminant

Qui participe à l'irrésistible et lente progression de la désespérance.

L'avenir semble dès lors, un danger majeur qu'il faudra éconduire.

 

(A SUIVRE...)

05/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 1

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COMMENT J’ÉCRIS ?

1


 

Comment j'écris ? A votre avis ! Mal forcément.

 

Dans des cahiers à couverture noire et cartonnée,

Des cahiers de brouillon, des papiers peluche

Des cahiers multicolores aux pages douces et lisses,

Sur des feuilles blanches simples,doubles, volantes,

Dans des carnets sans spirales de tous formats

Bref, sur n'importe quel support graphique

Susceptible d'être potentiellement utilisable à cet effet.

 

Je le fais indifféremment au stylo-bille ou au feutre.

Visuellement, telle qu'elle est proposée dans sa version initiale,

Ma calligraphie s'affiche, de fait, comme plutôt décourageante.

 

La mise au propre est toutefois toujours effectuée au stylo-plume,

D'une encre impérativement noire, ou à la machine à écrire.

La démarche entreprise ne se décline que sur le mode aléatoire.

Car je ne peux passer sous silence l'extraordinaire quantité

De pages arrachées, froissées rageusement en boules serrées,

Pour cause d'omniprésence des ratures, rayures et autre biffages.

Toute manœuvre qu'il est indispensable d'effectuer sans relâche

Si l'on veut pourfendre et chasser les trop agaçantes redites,

Les éternels ressassements et les bien angoissants piétinements.

Il est aisé par ces mots de comprendre que mon temps d'écrivaillon

N'est pas encore venu d'écrire au fil de la plume, sans corrections.


(A SUIVRE...)

 

23/02/2013

BARBARA, SON DEPART APRES L'OLYMPIA

 

BARBARA, SON DEPART APRES L'OLYMPIA

Comme il vous plaira 

09/03/1970 - 04min59s

 

BARBARA dans son rocking chair et son amie Denise GLASER choisissent le tutoiement pour ne pas tricher " sinon on va parler faux "...BARBARA explique pourquoi elle a momentanément laissé le tour de chant, " c'était du fonctionnariat " après son passage à l'Olympia. Denise GLASER rapporte des propos entendus dans les couloirs du music-hall " 35 chansons, elle est folle! " mais le pari fut gagné..

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Glaser, Denise

 

Barbara-chanteuse

 

Glaser, Denise