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02/02/2014

VOIX EXPRESS CHANTE NINO FERRER AU THÉÂTRE SERANO TOULOUSE LE 28 JANVIER 2014


(Captation Personnelle)

 

VOIX EXPRESS

  CHANTE 

NINO FERRER 

AU THÉÂTRE SERANO 

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014

DIRECTION ET ARRANGEMENTS
LUCAS LEMAUFF ET HERVE SUHUBIETTE

PARTICIPATION INSTRUMENTALE
DIDIER DULIEUX
LAURENT GUITTON
ERWAN MAUREAU

www. voixexpress.com

29/01/2014

FIÈVRES PERNICIEUSES

au magma présent de l'écriture,

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles qu'incertains et vulnérables éthers....

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère le voile subtil et pervers qu'exhibe

L’absolue souveraineté d'une souffrance en acmé

Dans l’indifférence cruelle de l'excoriation.

 

P. MILIQUE

29/12/2013

LA MEMOIRE ET L'AMER

AMERTUME.jpg

 

LA MÉMOIRE ET L'AMER

 

Même dans le jaillissement d'une pensée affranchie,

Les mots indisciplinés font barrage à l'émotion.

 

Après avoir lutté, obstiné, jusqu'à la rébellion finale,

L'homme aime à briser les ultimes chaines de son aliénation.

 

Comment peut-on survivre à ceux qui nous abandonnent?

 

Lui qui n'est plus, était un rempart contre mon néant!

Et je m'éprouve désormais livré à la hargne du quotidien.

 

Structure éclatée espace de la désolation,

Le tragique s'enracine dans l'intime d'un impossible non consolé

De ses luminescences de chair et de sang que les instants ont figés.

 

Aussi ne reste-t-il que la mémoire et l'amer,

Goutte d'improbable suivant le corridor temporel

De cette réalité avérée éphémère qu'est la vie.

 

P. MILIQUE

22/11/2013

JE ME REPROCHE: 29

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

De n'apprécier que modérément

Les lieux éphémères et transitoires

De cet univers nostalgique

Qui suggère un monde invisible

Aux solitudes parallèles.

 

19/11/2013

FIÈVRES PERNICIEUSES

RUINE.jpg

© Maxime Desmettre pour NVArt Nvidia / CGSociety 

 

FIÈVRES PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d’images brouillées

Aussi fragiles que vulnérables.

 

Dans les ruines probables d’un désastre annoncé

Fermente le souffle éphémère de fièvres pernicieuses

Qui, dans l’inéluctable d’une dérive maussade

A jamais taillée pour le malheur avide,

Considère avec une moue inquiète

Le voile subtil et pervers exhibant

Dans l’indifférence cruelle d’une excoriation,

L’absolue souveraineté de la souffrance.

 

P. MILIQUE

CHIMÈRE DISCORDANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CHIMÈRE  DISCORDANTE

2


Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

 

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger

Au creux de chimères discordantes.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

 

17/11/2013

AILES D’ÉPHÉMÈRES

colibri.jpg

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort.

 

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent une poussière d’or absolument légère,

Nimbée du halo lumineux qui exalte la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

14/11/2013

AILES D’ÉPHÉMÈRES

HALO LUMINEUX.jpg

 

AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort,

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent une poussière d’or absolument légère,

Nimbée du halo lumineux qui exalte la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

19/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

23/09/2013

10/10/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR  URGENT

2


Et pourtant, avec l'irrésistible force de l'espoir,

Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,

En refuse l'épuisement des instants pour les voir persister dans leur éternité.


Il est temps pour elle de se laisser aller à ce bouillonnement permanent

Qui impose que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,

Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui, à peine murmuré,

L'ouvrira peut-être à d'urgents bonheurs éphémères

FIN

P. MILIQUE

13/08/2013

L'HUMAIN ENRAYÉ

ciel sombre.jpg

 

L'HUMAIN  ENRAYÉ

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Quelle en est la possible raison?

Est-ce à cause de l'aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant durement acquit?

 

Parfois existe l'aigu sentiment d'une vie flouée

Par la fuite sans fin d'illusions désabusées

Révélant de fait la tragique réalité

Dans le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs exténués d'un mal-être latent,

Ainsi que dans tout ce qui se vit

D'épouvantable dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

 

Il y a l'accablement à observer les forces décroître

Et créer, dans une tempête de sentiments

Exsudats amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la forme d'un futur incertain,

Singulièrement velléitaire dirait-on parfois.

 

Tout cela assombrit le ciel de l'instant,

Le fait perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour, en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie d'après bourrasques,

Victoire à l'éclat éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger profond

Dans le voyage utile de chimères discordantes.

 

P.  MILIQUE

05/08/2013

RETOUR A SOI

APOCALYPSE.jpg

 

RETOUR A SOI

 

J'ai toujours préféré marcher en solitaire,

Délesté du fardeau d'un artificiel rôle à jouer.

Il est si dur d'aller au rythme singulier de l'autre!

 

Images qui se reforment aux dérives du temps...

Écrire à vif sa vitale nécessité d'autonomie

Flirte parfois avec la hideur du saugrenu.

 

Comment parvenir, dans la plénitude étonnée

D'un retour à soi aux accents d'éphémère,

A s'extirper de l'inextricable qui assujettit?

 

Fourvoiement avéré dans une vie fantasmée

Qui ne porterait pas l'intention majuscule

Du mensonge aveuglé porteur d'apocalypses.

 

P. MILIQUE