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03/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

LA BOÎTE A LETTRES

DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

Lettre autographe signée, probablement adressée à Philippe GILLE, datée du 27 juillet 1885, Paris.

Dix-huit ans après la mort de son époux, le peintre académique Ingres, sa seconde femme, Delphine RAMEL, veille au respect de sa mémoire. S’adressant au Figaro, elle désire « rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques à propos de la prétention que Mr Ingres montrait pour le violon, beaucoup plus, dit-on, que pour le pinceau ». Elle prie le journaliste de rétablir la vérité. Car jamais le violoniste amateur « n’a eu la prétention de se poser en virtuose ». Cette passion musicale, en dehors de son activité professionnelle, a donné lieu à l’expression consacrée « avoir un violon d’Ingres », utilisée aujourd’hui pour désigner un passe-temps que l’on pratique avec ardeur.

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

A VOTRE ECOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME DONT LE FILS AVAIT UN PHIMOSIS"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME DONT LE FILS AVAIT UN PHIMOSIS"

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

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UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE

LA BOÎTE A LETTRES: THEODORE GERICAULT A SA MAITRESSE, MADAME TROUILLARD

 

LA BOÎTE A LETTRES

 THÉODORE GÉRICAULT A SA MAITRESSE, MADAME TROUILLARD 

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013

ÉMANCIPATION

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ÉMANCIPATION

 

Dans les fragments émotionnels de l'anonymat,

L'empreinte s'affirme comme signature

Inattaquable et définitive de l'identité.

 

Celle qui émane, légère, de l'être aimé,

Se révèle plus prégnante qu'aucune autre.

 

Chacune de ses représentations se love

Dans l'arc chantant du premier soleil

Qui, telle une fleur éclose de la nuit,

Illumine son cœur charnel embrasé.

 

P.  MILIQUE

LA BOÎTE A LETTRES: RENE MAGRITTE A SON AMI, LE POETE JOË BOUSQUET.

 

LA BOÎTE A LETTRES

  RENÉ MAGRITTE

A SON AMI,

LE POÈTE

JOË BOUSQUET

31/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SOUFFRIRIONS DEJA LA CRISE DU LOGEMENT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SOUFFRIRIONS DÉJÀ LA CRISE DU LOGEMENT

 

 

 
En 1913, un an avant la grande guerre, nous souffririons déjà d'une crise du logement. Seule une minorité habitait un appartement avec un minimum de confort. Le logement populaire est différent de celui des bourgeois : une pièce unique dans laquelle on faisait tout...

 

 

Photo de famille 1900 © wikimedia commons - 2013 / Oti nord

A VOTRE ECOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FEMME QUI CONDAMNAIT LES SIGNES RELIGIEUX"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA FEMME QUI CONDAMNAIT LES SIGNES RELIGIEUX"

 

À votre écoute, coûte que coûte est une dramatique radio quotidienne écrite et jouée par Zabou Breitman et Laurent Lafitte et diffusée sur France Inter entre le 16 janvier 2012 et le 29 juin 2012. D'une durée de sept minutes, elle est diffusée à 12 h 23, entre Les Affranchis et Carnets de campagne.

L'émission est une parodie présentée comme une émission de libre antenne sur la santé. Deux acteurs jouent un couple de spécialistes composé de Margarete de Beaulieu, psychothérapeute et son mari Philippe de Beaulieu, médecin ; ils répondent aux questions de faux auditeurs, en débitant « les pires des clichés racistes, homophobes, sexistes  et réactionnaires.


Source Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

UNE CHUTE DANS LE CHAOS

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UNE CHUTE DANS LE CHAOS

 

La débâcle soudaine me projette avec violence

Au cœur d'angoisses intensément destructrices.

 

Je connais la genèse de cette subite fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

D'ailleurs, je ne maîtrise plus rien de tout cela

Pour m'être trop exposé jusqu'au vulnérable,

Je ne puis plus que flotter en mes tempêtes

Tel une vieille coquille hystérique et ballottée,

Chichement amarré à l'immuable culpabilité.

 

Tout cela ne peut déboucher que sur le négatif,

Lui même générateur d'amertume et de dégoût.

La peur de l'abandon m'engage sans ménagement

Dans un tumultueux parcours du combattant

Débordant d'attentes utopiques et de désillusions,

De doutes insidieux dans lesquels se dévoilent le vide,

La solitude triste et la tricherie des fausses certitudes.

 

Dès lors, la chute au plus tourmenté du chaos est abyssale

Tant l'inaccessible présent s'exacerbe d'insupportable.

C'est ainsi que, projeté dans les combles du plus jamais,

Je retrouve mes nuits accueillantes, ardues et glaciales,

Tandis que s'amoncellent au plus près de ce que je suis

Les ombres tentatrices et crapuleuses de l'irréparable.

 

Comment imaginer combler la douleur des attentes?

Comment supposer élargir l'horizon du futur proche?

Comment résoudre l'équation à décrypter l'indicible?

 

Je connais la genèse de cette soudaine fulgurance

Mais ses racines secrètes la rendant impartageable

Sa relation même est sans intérêt pour quiconque.

 

P. MILIQUE

LA BOÎTE A LETTRES: JEAN MOULIN A SA SOEUR

 

LA BOÎTE A LETTRES

JEAN MOULIN A SA SŒUR