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10/04/2017

MARRONNIER ROUGE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

 

MARRONNIER ROUGE

2

 

Il sait qu'il lui faudra certainement parcourir la durée,

Pour commettre le tour d'elle, pour l'explorer toute entière,

Pour qu'elle se divulgue à lui dans toute son exacte minutie

Et qu'elle le discerne dans ce temps n'appartenant qu'à eux.

 

Il l'aime. Il aime son regard qui s'allume lorsque, souverain,

Il se love dans le sien, jardinier d'un ineffable semé d'étoiles.

Puis il ferme les paupières pour y recevoir ses baisers-caresse.

Et il pleure en silence sa joie exultante de tant de délicatesse.

 

Il aime son corps accueillant qui, surpris, sourit à ses mains.

Il aime le façonner de ses doigts, l’enfiévrer, le faire tanguer.

Il aime boire à la source de son ventre qui ruisselle pour lui.

Tout son être ne revendique que cette évidence: il aime l'aimer!

 

Le temps a filé, et la nuit en a profité pour se faire une beauté.

Il est heureux: une étoile prend soin de lui et un ange le préserve.

 

On perçoit bien qu'il n'en finira jamais de l'aimer n'est-il pas?

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/04/2017

MARRONNIER ROUGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

 

MARRONNIER ROUGE

1

 

 

L'évidence est là, irréfragable: il l’aime!

 

Combien de temps cela prendra-t-il

Pour l'arracher au demi-sommeil,

Pour l'extirper, d'un net contre-coeur,

A ce drap de langueur qui l'enveloppe?

 

Maintenant, le jour peu à peu s'organise.

Un jour d'un bleu cérulescent, diaphane.

Un jour offert, supplémentaire, à l'aimer.

Raison de plus pour le déguster et le chérir.

 

Elle doit savoir combien son amour l'éblouit.

Mais comment lui communiquer ses émotions?

Comment pourrait-il passer sous silence, entre autres,

De cet après-midi saturé d'elle passée à ses côtés

Sous les ombrages de ce parc où son regard à porté,

Guidé par le sien, s'est posé sur les feuilles réverbérantes

D'un majestueux marronnier rouge caressé de soleil?

Instant magique, lieu féerique où les paroles sont belles,

Où chacune des circonstances rencontrées se font douces.

 

Comment dire ces moments où le cœur à cœur s'accroît,

Où le corps à corps fantasmé exacerbe davantage encore

La saine et torrentueuse nécessité de ne plus faire qu'un?

De ne plus être, en ce bouleversement, qu'un eux singulier?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/04/2017

LA MAJESTÉ DE LA VIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

LA MAJESTÉ DE LA VIE

 

Il arrive qu'une habile mise en mots parvienne

Donne vie une magistrale déclaration d'amour,

Une de celles que chacun ose à peine souhaiter

Même au centre brasillant de ses rêves embrasés.

 

Quand la beauté ruisselle d'un cœur amoureux,

Une fraîcheur vive et frémissante de sensualité

Opérer une paix fusionnelle saturée de ferveur,

Tandis que la brillance satinée de ce sentiment

Engendre l'Amour, grandeur folle de chaque vie.

 

 

P. MILIQUE

07/04/2017

ILS ONT OUBLIÈ

au magma présent de l'écriture,

 

ILS ONT OUBLIÈ



Partout on l'a chassée.
Elle a voulu l'appeler
Mais on lui a ri au nez,
On l'a même conspuée.
Alors elle leur a déclaré
Que depuis elle l'aimait.

Ils ne pouvaient comprendre
Faute de connaître ce qu'était
Le bel amour dont elle parlait.
Ils étaient fous et ils tremblaient
Lorsqu'elle à prononcé en société
Ce mot éclatant de passion: Amour,
Et ils l'ont frappée. Cela paraît fichu
Car ils ont oublié ce que ça signifiait.
Maintenant, ils sont perdus tout à fait.
Ils ne l'ont certes pas fait exprès, mais...

Elle a tremblé oui. Tout comme elle a sangloté.
Elle ne peut plus le dire car ils l'ont cloîtrée...

P. MILIQUE

06/04/2017

HORS-LA-VIE

au magma présent de l'écriture,

 

HORS-LA-VIE



La lumière chaude d'un après-midi d'été
Teinte d'or les collines ventrues alentour.

Son errance n'est qu'un long chemin
Jusqu'à l'univers des attentes sans fin
Où béent les portes d'un monde nouveau
En total décalage avec l'indigeste humanité.

Là, par-delà le flegme ostensiblement extériorisé,
L'ambiance est électrique à force d'être hors la vie,
Et, à lire l'ample inquiétude qui assombrit les visages,
Il tente de proférer des paroles riches et rassurantes
Pour contrer cette implacable résignation qui exacerbe
Les perspectives aiguës teintées de peurs et de dégoûts.

P. MILIQUE

05/04/2017

ÉCLAT D'IMMANENCE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLAT D'IMMANENCE



Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.

C'est la page-amour dont tout un chacun rêve
De posséder en un jour lumineux le livre fini,
Celle qui est la merveille des lendemains ravis,
Elle qui étincelle d'une intensité à l'égal du ciel,
Elle promesse jusqu'ici trop peu souvent tenue,
Page qui élance l'âme au pays rare du bonheur.

Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.


P. MILIQUE

04/04/2017

ÉCLAT D'IMMANENCE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLAT D'IMMANENCE



Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.

C'est la page-amour dont tout un chacun rêve
De posséder en un jour lumineux le livre fini,
Celle qui est la merveille des lendemains ravis,
Elle qui étincelle d'une intensité à l'égal du ciel,
Elle promesse jusqu'ici trop peu souvent tenue,
Page qui élance l'âme au pays rare du bonheur.

Ô toi page-amour si cristalline, si fulgurante,
Page d'éclat d'immanence au soleil qui point,
Page déchirante et usagée d'avoir été trop lue.


P. MILIQUE

03/04/2017

DÉCLARATION

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCLARATION


Ta soif de vivre, ta douceur, tes fulgurances,
Ton désir enthousiaste de grande tendresse,
Ont fait de ma vie un entrelacs de la tienne.

Ce que tu représente pour moi en ta totalité,
Il m'est impossible de le mesurer vraiment.

Jamais je n'ai ressenti que je pourrait te quitter.
Jamais je n'ai éprouvé la ténébreuse inquiétude
Pas plus que la crainte menaçante de te perdre
Ne m'a fait vaciller sur des rythmes antagonistes.

Chacun de ces mots vrais raisonne et parle de toi,
Et n'existe que dans cette tangibilité argumentée
De l'impérieuse nécessité que tu m'es pour vivre.

Mon soleil, je te suis si reconnaissant de m'aimer.
 
P. MILIQUE

02/04/2017

CHALEUR DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR DE VIE



La journée s’est révélée nerveusement épuisante
A penser l'avènement imminent de leur rencontre.

Il est fatigué mais il ne craint rien puisqu'il l'aime.
Il l'aime de toute sa richesse quotidienne offerte.
Il l'aime et cela seul est vrai. Le comprend-elle?

Écoute ces mots chuchotés, clamés à l'intérieur
Pour être entendus et assimilés au plus profond.
Entends-les, épanouis et précieux, nourris d'amour.
Celui-là même qu'il ne parvient pas tout à fait à dire.

Elle donne tant de valeur à ce qu'il est peut-être
Lui le sans origine fixe qui ne vient de nulle part.
Qu'elle le prenne dans ses bras, qu'elle le serre,
Qu'elle le garde pelotonner tout contre son cœur.
Qu'elle continue à l'aimer pour ce qu'il est vraiment.
Sait-elle comme un homme est rien s'il n'est pas aimé?

Amoureux il avance à toi, il part à ta rencontre.
Il dessine de ses bras un collier à son cou gracile.
Et il se cale à elle, contre elle. Somptueusement.
Et leur amour s'épanouit de cette chaleur de vie.

P. MILIQUE

01/04/2017

FIÈVRES PERNICIEUSES

SOUFFRANCE.jpeg

 

 

FIÈVRES  PERNICIEUSES

 

Espace indéfiniment saturé de vibrations immobiles

Dans la stupeur grandissante d'images brouillées

Qui s'affichent aussi fragiles que vulnérables.

 

Dans les ruines ombrées d'un désastre annoncé,

Fermente le souffle chargé de fièvres pernicieuses

Qui, dans l'anarchique mouvement d'une dérive maussade,

Considère peu le voile subtil et pervers exhibé

Dans l'indifférence cruelle d'une excoriation,

Représentation absolue et souveraine de la souffrance.

 

P. MILIQUE

31/03/2017

LES FLEURS NOIRES

FLEUR NOIRE.jpg

 

LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

 

Dans un fouillis touffu de signes abscons,

 Il cherche un recours à l'accablement

 Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

 D'être indéfiniment conjurées.

 

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions têtues,

 Pour scander, lancinant ,ce chemin de douleurs

 Au rythme de mots qui restent, toujours,

 

Très en-deçà des maux !

Sa plume tourmentée interroge ce qui est le mal

 Lorsque, nu devant l'immobile hautain,

 Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE

30/03/2017

FRONTIÈRES DOULOUREUSES

Schizophrenia_glutamate.jpg

 

 

FRONTIÈRES DOULOUREUSES

 

L’expérience est un long chemin…

 

Le fait n’est pas nouveau, elle n’est que

 Le mouvement intime des règles de vie

 Pour accoster à l’intensité qui serait celle

 D’une quelconque connaissance de soi

 Finissant par s’imposer d’elle-même dans la sincérité,

 Tant la recherche active serait une forme de mensonge.

 

A imaginer d’autres formes de renoncements,

 On piège l’essentiel d’une désespérance assujettie

 A l’absorption nécessaire des à-coups de la douleur

 Pour enfin stigmatiser l’extrême de la violence infligée.

 

Aux marges d’un merveilleux qui ne demande

 Qu’à surgir de nulle part pour épurer l’individu

 Maintenu au brasier douloureux de la schizophrénie,

 Les fragments de la mosaïque enfin complétée rendent

 La possibilité unique d’entrevoir comme plus supportable

 Son propre corps si intensément détesté.

 

P. MILIQUE