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07/01/2014

ÉGLISE DE SANTA PRISCA PLAZA DE LA BORDA TAXCO (ÉTAT DU GUERRERO) MEXIQUE

(Captation Personnelle)

 

ÉGLISE DE SANTA PRISCA 

PLAZA DE LA BORDA 


TAXCO  

(ÉTAT DU GUERRERO) 

 

MEXIQUE

LE 13 NOVEMBRE 2013

29/12/2013

LA MEMOIRE ET L'AMER

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LA MÉMOIRE ET L'AMER

 

Même dans le jaillissement d'une pensée affranchie,

Les mots indisciplinés font barrage à l'émotion.

 

Après avoir lutté, obstiné, jusqu'à la rébellion finale,

L'homme aime à briser les ultimes chaines de son aliénation.

 

Comment peut-on survivre à ceux qui nous abandonnent?

 

Lui qui n'est plus, était un rempart contre mon néant!

Et je m'éprouve désormais livré à la hargne du quotidien.

 

Structure éclatée espace de la désolation,

Le tragique s'enracine dans l'intime d'un impossible non consolé

De ses luminescences de chair et de sang que les instants ont figés.

 

Aussi ne reste-t-il que la mémoire et l'amer,

Goutte d'improbable suivant le corridor temporel

De cette réalité avérée éphémère qu'est la vie.

 

P. MILIQUE

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

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DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

27/11/2013

L’IMPRÉVISIBLE

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L’IMPRÉVISIBLE


A chacun son jardin dans la pluralité des mondes.

Aux rêves les plus fous animés d’ombres légères,
Il fut initialement bouleversé par l’expérience fondamentale
D’une fascination au ravissement séducteur.

Dans la légèreté parfumée de ce matin de printemps,
Le fruit précieux d’un hasard purifié de toutes scories
Le mis en présence d ’une femme de chair lumineuse de douceur
Et de sensualité délicieusement jubilatoire,
Réfractaire aux excès, mais pas aux plaisirs.

Dans cette sorte d’imprévisible mal de volupté,
Son cœur se mit à cogner comme un marteau sur l’enclume
Indestructible d’un amour simple et allègre.

Et de bonheur, quelques larmes coulèrent sur ses joues…



P. MILIQUE

10/11/2013

PASCALE PICARD BAND LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

 

(Captation Personnelle)

 

PASCALE PICARD BAND

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/11/2013

PASCALE PICARD BAND LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

(Captation Personnelle)

 

 

 

PASCALE PICARD BAND

 

LE BIKINI

 

TOULOUSE

AVRIL 2009


03/11/2013

PASCALE PICARD BAND LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

(Captation Personnelle)

 

PASCALE PICARD BAND

LE BIKINI

TOULOUSE

AVRIL 2009

31/10/2013

DÉFERLANTES RAGEUSES

au magma présent de l'écriture

 

 

DÉFERLANTES  RAGEUSES

 

Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus  lapis-lazuli

Comme une permanence entre abime et insondable.

 

Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,

Des carnets griffonnés au long de ses promenades.

 

De retour en sa chaleureuse demeure

Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,

Il s'immerge dans l'espace et le temps

En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,

Toute la chair vive de son écriture.

 

Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer

Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs

Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.

 

P.  MILIQUE 

13/08/2013

L'HUMAIN ENRAYÉ

ciel sombre.jpg

 

L'HUMAIN  ENRAYÉ

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Quelle en est la possible raison?

Est-ce à cause de l'aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant durement acquit?

 

Parfois existe l'aigu sentiment d'une vie flouée

Par la fuite sans fin d'illusions désabusées

Révélant de fait la tragique réalité

Dans le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs exténués d'un mal-être latent,

Ainsi que dans tout ce qui se vit

D'épouvantable dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

 

Il y a l'accablement à observer les forces décroître

Et créer, dans une tempête de sentiments

Exsudats amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la forme d'un futur incertain,

Singulièrement velléitaire dirait-on parfois.

 

Tout cela assombrit le ciel de l'instant,

Le fait perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour, en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie d'après bourrasques,

Victoire à l'éclat éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger profond

Dans le voyage utile de chimères discordantes.

 

P.  MILIQUE

26/07/2013

J'AI LA CRISE LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE « JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

 

J'AI LA CRISE
LES BANQUES ATTAQUENT LA GRAISSE
« JE SUIS DE PLUS EN PLUS CLAIRE »

(5'45")

La fille des Trente Glorieuses s'est bien gavé, maintenant elle va devoir payer. La crise économique est désormais dans notre chair. Le politique touche à notre histoire intime. Ce texte a été écrit le 29 avril 2013 pour une lecture publique "Work in Progress" au restaurant africain le Pitch Me, Paris XI.

Enregistrement : 16 mai 13
Texte : Silvain Gire
Voix : Eric Elmosnino
Réalisation : Arnaud Forest

16/07/2013

LE SOUVENIR

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LE SOUVENIR 

 

Le souvenir est la seule matérialité terrestre avérée

Formalisant ceux qui, auprès de nous, ne sont plus !

 

Il est l’ultime et salvateur bouffée d’oxygène

Qui desserre l’étreinte dans l’absence qui vacille.

 

Tout comme il s’affirme, dans la chair même

D’une séparation de corps à jamais incomprise,

Tel le souffle irréductible qui suscite de braises

La minuscule lanterne de la prochaine rencontre.

 

P. MILIQUE