15/08/2013
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
LA MORT PORTE UN JOLI NOM... ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Voit comme les arbres se courbent pour te saluer!
Il est temps pour ma plume d'interrompre ses larmes
Pour de ta présence allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
01:45 Publié dans Allain LEPREST, GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allain leprest, mort, suicide, dégueulasse, faire la gueule vie, écrire, chagrin, ombre noire, absence, éteindre le soleil, traverser, nuit, cerveau, saccagé, vide, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel exténué, dévorer le coeur, l'âme du poète, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder le cri, cracher ses mots, vomissure, bruit, atomes de vide, jour férié, camarde, espoir, faire le mur, sonner le glas, les oiseaux se taisent arbres, courber, saluer, allumer l'arc-en-cielvalser
13/08/2013
DOULEUR D'AIMER
DOULEUR D'AIMER
C'est un concentré de féminité au regard étincelant.
Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,
Et qu'elle lui offre avec tellement de générosité,
Cette histoire qui sera la leur.
Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,
Générateur de complicités bouleversantes
Qui ajoutent tellement de sens au mot-partage.
Il a grandi dans sa solitude,
Et c'est dans un état de grande fragilité
Qu'il se retrouve à se nourrir
De tous ces émois bruissants et foisonnants.
Il obéit, mécaniquement, à des impulsions intérieures inexplicables
Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.
Les voilà ensembles, cœurs de porcelaine aux regards séduits,
A traquer les instants fragiles, les moments inoubliables.
De ces moments de prodigieuse harmonie où le temps soudain aboli
Provoque la rareté d'un état d'exaltation sublimée
Qui rend possible l'éblouissement immédiat.
Et, c'est l'inconcevable d'une réalité qui donne la main à l'imaginaire,
Pour atteindre à l'impossible pureté.
Pour fixer les enchantements d'un absolu d'émotions d'où s'extrait,
Souverain, leur diamant intérieur.
Il sait maintenant concevoir pour elle l'ivresse d'un amour perdu.
Un amour aux yeux serrés, sur fond de passion incestueuse
Qui adoucit les blessures du passé mais qui exprime
Encore, sa vulnérabilité.
Le bonheur a de tout temps eu partie liée avec le chagrin.
En devenant diaphane, il devient éphémère.
Même quand il est, croit-on, bien construit et solidement étayé,
Un jour il se meurt de trop d'évidences et,
Toutes les pauvres certitudes patiemment élaborées volent en éclats.
Tombe alors le froid glacial du crépuscule.
Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.
Un jour fracassé de la plus aride sécheresse.
Il se sait condamné encore au lent naufrage
D'une vie ordinairement amenuisée.
Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et froid,
Avec en lui la sourde désespérance
D'un temps définitivement immobile.
Il a pleuré comme jamais. Il s'est senti dépossédé.
L'échec lui est tellement insupportable,
Avec son lot de souffrances qui le mènent,
Au silence d'une douleur minérale.
Il est devenu un homme tourmenté.
Il est devenu un homme qui pleure.
Cependant, ils ont tellement mal,
Qu'il ne savent plus que se consoler mutuellement.
Et il ne l'abandonne, condamné, qu'avec la certitude
De l'ultime à la retrouver à jour.
Alors, avec cette envie furieuse et lancinante
De ne plus être ce qu'il ne sera jamais
Il s'enfonce, au comble de l'égarement,
Dans les avenues noires et encombrées
De la douleur d'aimer.
P. MILIQUE
05:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : douleur, tendresse, soliamourtude, harmonie, sublime, imaginaire, emotion, ivresse, chagrin, crépuscule, désespoir, souffrance, tourment, ténèbres, ultime, retrouvailles, envie furieuse, lancinant, s'enfoncer, combler, égarement, avenue, nègre, encombré, consoler, pleurer, sentir, humer, dépossédé, échec, insupportable, lot de souffrances, mener, minéral, tourmenté, fracassé, aride, sècheresse, condamner, lent, naufrage, ordinaire, amenuiser, tunnel, extraordinaire, sombre, froid, sourd
22/07/2013
L'IMPOSSIBLE DU RÊVE
L'IMPOSSIBLE DU RÊVE
La tragédie douce-amère du pêché et la difficulté d'être
L'aidant à clamer sa non-appartenance à l'espèce humaine,
Il s'éprouve enfin soulagé de cette solitude imposée
Au cœur de la douleur, du vieillissement et de la maladie.
La confusion et le chaos règnent désormais en maîtres
Au refuge d'une mémoire qui subit la dureté du temps
Parce que trop confrontés à la désillusion et à la mort.
Malgré l'ultime mirage séduisant de rebonds de vie,
Fouetté à vif par de froides rafales de vent gris,
Il se recroqueville dans l’effacé d'une silhouette connue,
Trace d'ombre crayeuse crissant à l'infini du ciel.
Le cadeau possible d'un rêve se fait toujours trop attendre...
P. MILIQUE
10:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, impossible, rêve, tragédie, douce-amère, pêché, difficulté, état, aider, clamer, appartenance, espèce humaine, éprouver, soulager, solitude, imposer, douleur, maladie, vieillissement, confusion, chaos, règner en maître, refuge, mémoire, subir, dur, mauvais temps, confronté à la mort, désillusion, mirage, séduisant, rebond, fouetter, à vif, froid, rafale, benter, grisâtre, recroquevillé, effacer, silhouette, trace, ombre, crayeux, crisser, infinitif, céleste, cadeau empoisonné, se faire attendre
20/07/2013
YVES BOMMENEL: "FUGITIFS"
YVES BOMMENEL
"FUGITIFS"
Fugitifs
Obscur // machine machine // Ténèbres soleil routes frontières
Qu'est-ce ? Mais qu'est-ce ? Moteur sécheresse
Sentinelle valise // Chaud / froid
Histoire mur barbelés // Histoire mur mirador
Où sommes-nous ? Wagons train caché
Se taire, pas parler.
Cœur - battre -- très fort
Retenir ses larmes. Retenir son urine.
Les chiens // Les soldats // Voix vacarme poussières
Trembler // La peur // La panique !
Courir // Courir ou mourir
Ne pas lâcher sa main.
Grimper, sauter, glisser.
Par ici, par là... Court, court.
La rue, les voitures, les gens.
Court !
La vie, la ville.
Court !
La police. À droite, à gauche...
Une porte, une cour, un escalier. Se cacher
Reprendre son souffle. Se taire, écouter.
Les bruits de dehors. Attendre. Attendre.
Les sanglots, les larmes. En silence.
Puis repartir. Où aller ? Où ça ?
Ailleurs. Loin. Très loin.
17:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, yves bommenel, fugitif, obscur, machine, ténèbres, soleil, route, frontière, moteur, sécheresse, sentinelle, valise, chaud, froid, histoire, mur, barbelés, mirador, wagon, train, cachette, se paire, parler, coeur, battre, fort, tetenir ses larmes, uriner, chien, soldat, voix, vacarme, poussière, trembler, peur, panique, courir, mourir, tenir la main, grimper, sauter, glisser
18/07/2013
ANESTHÉSIE PROGRESSIVE
ANESTHÉSIE PROGRESSIVE
Sa main absente ne capte plus mon corps…
La réalité qui peu à peu génère la suffocation,
Tulle d’illusions ensanglantées à la déchirure.
Sa main absente ne capte plus mon corps…
Gémissement soutenu qui torture le silence
D’un cri amplifié où dissone l’obscur immobile.
Sa main absente ne capte plus mon corps…
Telle l’ultime note d’avant le vide,
Interférence finale précédant de peu
La progressive et froide anesthésie.
P. MILIQUE
09:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, anesthésie, général, généralité, main, manuel, capter;corps, corporel, suffocation, tulle, illusionner, ensanglanté, déchirure, gémissement, soutenir, torturer, cri, amplifier, dissonance, dissonner, obscur, immobile, ultimatum, atomiser, note, avancer, vide sidéral, canned heat, interférence, final, précéder, froid
05/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 18.02.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
18.02.2013
23:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, luis mariano, fleurir, attentionner, harponner, aimer, chercher, défaire, avoir dansla peau, ziaf, corps dénudé, froid, chaud, fièvre, peau nue, penser, empêcher, crier, obstiner, édith piaf, philippe meyer, sentir, lèvre, andré claveau, gare au gorille, prison, animal, cage, pucelage, patrick milique, bazar savant, hétéroclite, bandonéon, amarres, saisir, horizon, liberté, mer, solitude, sortilège, enchanteur, pénaliser, montauban, léo ferré, yves jamait, jean guidoni, romain didier, tango
04/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 03.05.2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
03.05.2013
18:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, luis mariano, fleurir, attentionner, harponner, aimer, chercher, défaire, avoir dansla peau, ziaf, corps dénudé, froid, chaud, fièvre, peau nue, penser, empêcher, crier, obstiner, édith piaf, philippe meyer, sentir, lèvre, andré claveau, gare au gorille, prison, animal, cage, pucelage
13/02/2013
ANOMALIE FATALE
ANOMALIE FATALE
Comment exister, apaisé, dans ce délaissement
Entre le désespoir alourdi de désillusion
Et l'immense curiosité qui les animent?
Ultime abandon dans la conscience d'un vide
Suffisamment énigmatique pour que le soleil reste introuvable.
Le désenchantement et la détresse génèrent
L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,
Dans ce qui est le choix du renoncement, puis de la mort.
La vie en déclin, lestée de sa propre incohérence,
Entremêle l'existence de froid et de grande solitude
Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer
Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagées.
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, anomalie, fatal, fatalité, exister, apaiser, délaissement, délestage, apaiserdésespoir, alourdir, désillusion, immensité, curiosité, animer, ultime, abandon, conscience, vider, suffisance, énigmatique, soleil, introuvable, désenchantement, détresse, générer, mort, vie, décliner, lester, propre, incohérence, entremêler, existence, froid, solitude, amour, femme, parvenir, chauffer, réchauffer, braise, sensitif, valeur, magnifique, désengagé
23/11/2012
RAGE FROIDE
RAGE FROIDE
Cela n’a rien de préparé ni de convenu,
C’est juste le tressaillement complice
D’une vie qui n’est que très rarement
Brodée au fil d’or d’un artiste talentueux.
L’ignominie boueuse de certains humains
Initie le possible abcès d’une rage douloureuse
Qui excite le sentiment vif de n’avoir rien à perdre.
P. MILIQUE
09:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, broder, fil d'or, rage, froid, préparer, convention, convenir, tressaillement, complicité, vie, interessant, rareté, broderie, artiste, talentueux, ignominie, boueux, humain, initier, possibilité, abcès, accès, douloureux, exciter, sentiment, vif, rien à perdre, jean-pierre coffe
20/11/2012
LE VENDEE GLOBE: "ENTREE DANS LES 40èmes RUGISSANTS"
VENDEE GLOBE
ENTREE DANS LES 40èmes RUGISSANTS
Thalassa : le magazine de la mer
08/12/2000 - 02min58s
Changement d'ambiance pour les concurrents du Vendée Globe à l'approche des 40èmes rugissants. Comme l'ont déjà éprouvé les leaders de la course, leurs nouveaux compagnons de route seront le vent, le froid et les icebergs...Le commentaire d'Yves PELISSIER sur des images du monocoque Whirlpool de Catherine CHABAUD, de Thomas COVILLE sur Sodebo, de Raphaël DINELLI sur Sogal Extenso, d'Ellen MAC ARTHUR, de son Kingfisher et des icebergs qu'elle aperçoit ainsi que sur une animation infographique des voiliers dans la course, est ponctué par les interviews de Catherine CHABAUD, de Thomas COVILLE, de Raphaël DINELLI , de Michel DESJOYEAUX et de Roland JOURDAIN par liaisons vidéo satellite.
Production
Générique
01:05 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vendée globe, entrée dans les quarentième rugissants, thalassa, magazine de la mer, changement, ambiance, concurrent, à l'approche, éprouver, leader de la course, nouveauté, compagnon de route, vent, ventiler, froid, iceberg, commentaire, yves pelissier, image, monocoque, catherine chabaud, thomas coville, sodebo, raphaël dinelli sogal extenso, ellen mac arthur, king fisher, apercevoir, animation, infographie, voilier, course, pnctuer, interviewmichel desjoyeaux, roland jourdain, liaison satellite, yves pellissier, georges pernoud
23/04/2012
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
(En hommage à Allain LEPREST)
LA MORT PORTE UN JOLI NOM, ET C'EST DEGUEULASSE!
Ce soir je fais la gueule à la vie:
Elle se trompe trop souvent de mort.
Comment écrire le chagrin des choses qui se fendent?
L'ombre noire de son absence éteint mon soleil
Et traverse de nuit mon cerveau saccagé.
Il fait vide dans ce réel aux instant de quartz
Et le froid plante ses banderilles
En un ciel exténué qui dévore le cœur.
L'âme du poète en a fini de son habit de peau!
Depuis le temps qu'elle vacillait à flanc d'abime
En des chants solitaires qui excédaient le cri,
Et qu'elle crachait ses mots en constellations
Violées d’inopportuns, de vomissures et de bruits,
La voilà qui rejoint, sereine, les atomes du vide.
Allain, tu as bien fait, tu le devais...
Pas de jour férié pour la camarde, tu l'as voulu.
L'espoir faisait le mur sonnant le glas du rêve.
Écoute comme pour toi même les oiseaux se taisent,
Les arbres se courbent pour te saluer
Et ma plume s'interrompt pour allumer l'arc-en-ciel.
On valsera pour toi mon vieux...
P. MILIQUE
05:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la mort, porter un joli nom, c'est dégueulasse, faire la gueule à la vie, se tromper souvent, écrire le chagrin, choses fendre le coeur, ombre noire, absence, éteindre mon soleil, traverser la nuit, cerveau saccagé, vider de réel, instant, quartz, froid, planter des banderilles, ciel, exténuer, dévorer le coeur, l'âme du poète, en finir, habit de peau, depuis le temps, vaciller, a flanc d'abîme, chant solitaire, excéder, le cri, cracher ses mots, constellation, violer, inopportun, vomissure, bruit, rejoindre, sérénité, atomes du vide, espoir, faire le mur, sonner le glas, rêve, écouter, les oiseaux, se taire, arbres, se courber pour saluer, plume, s'interrompre
25/08/2011
JE M'ACCUSE 5
Je m'accuse
De ne plus savoir rugir de stupéfaction
En constatant l'immobilité froide
De toutes ces existences qui s'entrecroisent
Dans l'inconfortable de cet univers glacé
Où la vérité se diffracte à l'infini.
16:20 Publié dans JE M'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : accuser, savoir, rugir, stupéfaction, constat, immobilité, froid, existence, entrecroiser, inconfortable, univers, glacé, vérité, diffracter, infini