26/11/2012
FINALEMENT MORTEL
FINALEMENT MORTEL
Un carillon fatigué dérange le silence en attente
Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie nomade
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.
Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du tranquille
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.
Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.
On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,
Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,
Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets
De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.
De son affection pour l'humble perle une larme furtive
Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie
De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,
Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.
Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse proposée comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.
La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant
Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mortel, carillon, fatigué, déranger, silence, en attente, chat noir, glisser, rai de lumière, heure, incertitude, nostalgie, nomade, porter, réduit à peu, arpenter, yeux tristes, jardin, crépuscule, insondable, mélancolie, solitude, tranquillité, saison, griserie, dénouement, faire monter l'angoisse, engager, ultime, versant, fixer, passé, fantôme, amour, lointain, photo sépia, regard perdu, le temps qui reste, s'égarer, pensée, traverser, douceur, lélancolie, désespoir, feutré, se consumer, saisissant, dignité
20/11/2012
CIORAN 25
C'est le fou en nous
Qui nous oblige à l'aventure;
Qu'il nous abandonne,
Et nous sommes perdus:
Tout dépend de lui,
Même notre vie végétative;
C'est lui qui nous invite à respirer,
Qui nous contraint,
Et c'est encore lui qui force notre sang,
A se promener dans nos veines.
Qu'il se retire,
Et nous voilà seuls!
(E.M.CIORAN)
09:16 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosophie, mélancolie, france culture, folie furieuse, abligation, aventure, abandonner, se perdre, dépendance, vie végétative, invitation, respiration, contrainte, forcer, sanguinolent, promenade, veine, solitude
08/11/2012
UTOPIE ORDINAIRE
UTOPIE ORDINAIRE
La route ordinairement empruntée par la vie buissonnière
Ne se prive pas d'offrir une multitude d'aspects différents.
Elle peut tout autant se précipiter dans le cauchemar et la misère
Par ce qui n'est parfois que la dure réalité d'un amour déçu,
Ou bien être animée par la pure logique d'un noir désespoir
Saturé plus qu'il n'est raisonnable de sombre mélancolie.
D'autres fois, elle semble être empruntée par les êtres et par les mots
Ceux-là qui, nourris au lait nostalgique d'un monde de pureté
Réservent à chacun une multitude de folles aventures à venir.
Elle peut aussi traverser des paysages splendides
Qui, au centre exigeant de théâtres contemporains,
Autorisent en exclusivité l'exploitation de machines à rire.
Enfin, elle peut parler des hommes en évoquant certaines fleurs,
Incroyable bouquet d'images riche de visages magnifiques,
Installant les fragrances des lavandes et le chant des cigales
Dans l'inaltérable félicité des enfances d'utopies ordinaires.
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, utopie, ordonnance, ordinaire, la route empruntée, vie buissonnière, ne pas se priver, offrande, multitude d'aspects différents, se précipiter, cauchemar, misère, dure réalité, amour déçu, animer, pure logique, désespoir, noirceur, saturer, raisonnable, sombre, mélancolie, emprunter, blanc de lait, nostalgie, monde de pureté, réserver à chacun, multitude, folle aventure, traversière, paysage splendide, exigence, théâtre contemporain, autorisation, exclusivité, exploitation de l'homme par l'homme, machine à rire, évocation, fleurir, incroyable, bouquet d'images, richesse, visage magnifique, installer, la fragrance des lavandes, le chant des cigales, inaltérable, félicité, utopie ordinaire
12/10/2012
CHARLY: 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
3
Donc, je suis bien installé disais-je, devant ma feuille blanche. La maison dort d'un sommeil bien mérité. Ce pourrait être le silence si je n'avais décidé de connecter la radio sur, tu sais, une de ces innombrables et ineptes fréquences pour jeunes impossibles à éviter.
Comble d'immodestie elles s'enorgueillissent d'émettre en modulation de fréquence. Ca en jette! Et ça les rend redevables, croirait-on, d'avoir pour mission numéro un inscrite dans leur cahier des charges, de balancer avec une grande régularité ce qu'il faut bien avouer être un ersatz de musique. Et pire encore, elles le font!
Mais bon, c'est justement pile-poil ce qu'il me faut, ça tombe bien. Parce que, imagine un instant qu'elle me diffuse aux oreilles – même par le plus grand des hasards, même sans le faire exprès – la musique que j'aime, celle qui m'impulse l'intérieur et m'ensoleille le cœur!...
Pour le coup mes timides velléités d'écriture se transformeraient rapidement en une lourde mélancolie de circonstance. Et , conséquemment en un bel étalage de médiocrité spontanée. Tout en considérant bien sûr que, bonne musique ou pas, nul n'est à l'abri d'être en position avantageuse en ce qui concerne le dit étalage.
(A suivre...)
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, imany, charly, feuille blanche, installation, maisonnée, sommeil, silencieux, radio périphérique, jeunesse, innombrables, inepte, ineptie, imossibilité, éviter, comble, immodestie, s'enorgueillir, émettre, modulation de fréquence, rendu redevable, avoir comme mission numéro un, inscrire dans le cahier des charges, balancer, régularité, ersatz, musiquqe, pire, pile-poil, bien tombrer, imagination, diffusion, au hasard, sans le faire exprès, la musique que j'aime, impulser, intérieur, ensoleiller, coeur, timide velléité, écriture, se transformer, rapidité, mélancolie, circonstance, conséquence, étalage, médiocrité, spontanée, considération
25/07/2012
EMOTIONS PREMIERES
EMOTIONS PREMIERES
Ne plus avoir à décliner les hantises de l'enfance
Avec l'entêtement de celui qui se sait simplement de passage.
Et s'enfoncer dans les entrailles encore fumantes
De la mémoire pulsionnelle et du songe,
Jusqu'à la cohabitation du rêve et de la réalité
Qui soudain fendent la nuit comme les éclairs d'un orage
Pour, avec cette faculté inouïe de nous renvoyer
Au cœur en fusion de nos propres secrets,
S'approcher le plus possible de l'innervation des émotions premières
Assoiffées de sensible et de cette beauté fiévreuse ,
Enchanteresse expurgée d'une plus vive mélancolie
Autorisant enfin le passé à s'habituer aux couleurs de l'inconnu.
P. MILIQUE
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, émotivité, primauté, déclinaison, hantise, enfance, entêtement, simplicité, passage, s'enfoncer dans les entrailles encore fumante, mémoire, pulsionnel, songe, cohabitation, rêve, réalité, fendre la nuit, éclairs d'orage, faculté inoïe, renvoyer, coeur en fusion, secret, s'approcher le plus possible, innervation, assoiffer, sensibilité, beauté fiévreuse, enchanteur, expurger, mélancolie, autorisation, s'habituer, aux couleurs de l'inconnu
10/07/2012
SENSIBILITE PARTAGEE
SENSIBILITE PARTAGEE
C'est une rivière parfois impossible à traverser
Dont on découvre avec surprise l'improbable gué
Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.
La force d'une amitié pudique et généreuse
Tisse des liens serrés provenant de toute part,
Conjonction gracieuse d'un altruisme décent
Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui
Dans les moindres sous-entendus murmurés.
Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée
Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie
Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie
D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage.
P. MILIQUE
06:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, sensibilité, partage, rivière, impossible, traverser, découvrir avec surprise, improbable, gué, au détour, aléatoire, manifestation d'intérêt, la force de l'amitié, pudique et généreux, tisser des liens serrés, provenir de toutes parts, conjonction, gracieux, altruisme, décence, disposition, déceler, détresse, autrui, amoindrir, sous-entendu, murmure, extraordinaire, pépite, offir à l'envi, moment rare et précieux, poésie, l'infini, dissimuler, élégance, suavité, mélancolie, amour, s'afficher, davantage, impoli
03/07/2012
CIORAN 21
"Entretenir artificiellement
La haine contre tout,
C'est faire de l'illusion
Un système obsolète."
(E. M. CIORAN)
05:52 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cioran, philosophe, suicidaire, mélancolie, le bréviaire des vaincus, entretenir, artificiel, la haine, envers et contre tout, affairé, illusion, système, obsolescence
19/06/2012
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sais bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladivement obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je crois que j écris !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sais depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
06:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, soleil d'hiver, libérateur, coeur vif, terrifiante spirale, accepter, embraser, sans se poser de questions, perspectives, existence, s'affranchir, fantôme, ferveur, désespéré, flammêche, sans hâte, dissonance, simple plaisir, éloge de la lenteur, précipitation, drame crépusculaire, s'accorder, fastes, incongruité, scintillement, tourbillon, pensées, mettre en forme, trait, vivant, trait de plume, trait d'esprit, opéra, soupir, solitude, mélancolie, désaccord, toute la tristesse du monde, soleil, mystérieux, tentation, intransigence
08/05/2012
TRISTESSE
TRISTESSE
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.
Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.
Nous vivons au centre même d’un temps morose
Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l’amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champs de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s’affirme telle l’ultime fleur
D’un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous telle une barque qui flotte
Toute en ondulations chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l’alternance.
D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…
Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie
Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse
Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive
Et à certaines réalités de prime abord opposées,
De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.
Faisant fi des préoccupations de chacun,
Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.
Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes
Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête
En appréciant les instants de joie nouvelle
Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.
Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !
Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,
La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.
Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,
Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent
Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.
La tristesse… c’est la vie pense-t-on !
Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.
Chauds les cœurs camarades!
Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation
Excédant l’absolu soleil des lendemains
Et de ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.
P. MILIQUE
05:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tristesse, nuage, obscurité, pleuvoir, geler, le vent souffle, le ciel est gris, s'éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, centre, temps morose, annihiler, envie de bouger, impossibilité, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, s'abattre, vif, état d'âme, obligation, terrer, au creux, façonner, amertume, perle, dégoût, errance, champs de ruines, disposer, en mode survie, la rage prouvée, envahir, esprit, redondance, voyageur solitaire, s'affirmer, ultimatum, fleuriste, décharné, agonisant
18/03/2012
TENEBREUSE MELANCOLIE
TENEBREUSE MELANCOLIE
A l’aube de la connaissance
Il n’y avait pas de blessures.
Cependant, tel est l’univers humain,
Que sous les strates moussues de la mémoire
S’affaire l’envahissant passé.
Alors, où que se pose le regard, il fait nuit.
Et du tréfonds de celle-ci,
La détresse grave le crépuscule
Des jours de tristesse à venir.
P. MILIQUE
06:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, jouer des trémolos, mélancolie, ténébreux, a l'aube de la connaissance, blessure, univers, humanité, strates, moussu, mémoire, s'affairé, passé envahissant, le regard se pose, il fait nuit, tréfonds, détresse, graver, crépuscule, jour de tristesse, tristesse à venir, le corbeau et le renard, le cul, prière, sonner le tocsin, casanova, international, sans frontière, étranger, ambassadeur, diplomate, toscanini, musique populaire