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18/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 17

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

17


 

Mais cette fulgurante utopie ne m'a pas tout pris. Elle m'a donné aussi. Elle m'a offert l'exception de quelques instants d'amour artificiel arrachés à l'ordalie du temps. Et puis, elle m'a éveillé à cette désormais indépassable certitude : On ne doit jamais s'autoriser à tomber amoureux d'une si belle créature qui dort, toute proche, dans un train anonyme en route pour nulle part.

(FIN)

 

P. MILIQUE

12/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 12

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...




UNE SI BELLE INCONNUE

12

 

Je crois bien avoir fait feu de n'importe quel bois. Je me suis tout d'abord appliqué à ne faire que des phrases souples et ondoyantes. A les rendre harmonieuses d'un phrasé fluide et soyeux. Je lui ai dit tout ce temps passé à observer sa présence silencieuse, et à quel point j'avais aimé cela. Comment cela avait fait lever en moi la sensation d'un immuable soudain. Je lui ai avoué combien sa silhouette, fine et majestueuse, et la simplicité de son élégance laissent présager une personnalité vive et attachante, en un subtil mélange de fragilité et de détermination. Il émanait d'elle quelque chose de gracieux, de délicat, mais aussi de douloureux et métallique, quelque chose d’indéfinissable en somme. En ce sens, elle semblait être la normalité et l'exceptionnel. Comme en plus elle possédait ce charme rare lourd d'émotions et de sensualité... Percevait-elle à quel point elle offrait d'elle une image riche, multiple et complexe, dans ce qu'elle donnait à voir de jeunesse impétueuse, impatiente et vorace, d'où, dans le même temps, émergeait une sincérité de mystère ?
Je lui ai dis tout ça, oui, d'une tirade un peu exaltée, et puis je lui ai demandé ce qui la poussait à rester silencieuse ainsi. A me diluer dans ce monologue un peu fat.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

 

18/03/2013

CONFLIT COSMIQUE

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CONFLIT COSMIQUE

 

Point de départ d'un mouvement décisif,

Le grand conflit cosmique des délires du cœur

Ouvre un dialogue insensé de l'amour avec la mort

Jusque-là contenue dans l'ombre d'une vie endormie.

 

L'étrange contradiction des appétits humains

Multiplie les plaintes d'une déraison admise

Dans l'abrupte présence au bord d'un déséquilibre

Qui, dans les délices flagrants de paysages obscurs,

Offre un sens nouveau au cadre spatio-temporel

Et entraîne l'esprit sur le chemin rieur de la rédemption.

 

P. MILIQUE

12/03/2013

1924-1930

1924-1930

25 juil. 1975

  51min 29s


Composés d'un montage de films d'amateur, les épisodes de "La vie filmée" présentent, de façon chronologique, la France de 1924 à 1954. À travers ces archives privées se dessine le quotidien des Français lors d'une époque donnée. Tout en faisant découvrir la vie quotidienne, les archives permettent d'appréhender un contexte économique et politique. Ce premier volet couvre la période 1924-1930. Les archives témoignent d'une époque encore insouciante, située entre la Première guerre mondiale et la grande dépression. Une époque où les enfants portent encore des tabliers, où les élégantes ont coupé leurs cheveux et raccourci leurs robes, où les familles aisées passent leurs vacances d'été dans leurs propriétés de Normandie et bientôt sur la côte d'Azur. Témoin de la vie rêvée de ces privilégiés, la caméra rapporte des réunions de famille, des enfants jouant au vélo ou prenant des bains de mer, des parties de croquet et des promenades dans de luxueuses voitures. Seule exception, Jeanne-Marie EGGLY, qui a filmé les monuments de Paris, et un directeur de filature du Nord de la France qui, outre ses vacances en famille, a pris des images de ses ouvriers. Les images sont commentées en voix off avec les textes de Roger GRENIER, des lettres des personnes ayant envoyé leurs films ou même par ces personnes elles-mêmes. Entre chaque séquence s'intercalent des photographies commentées par une voix de présentateur sur les événements politiques, sportifs et culturels de l'année.


  • Emission
  • La vie filmée
  • Production
  • producteur ou co-producteur
    France Régions 3
  • Générique
  • réalisateur
    Ventura, Claude ; Pamart, Michel
  • auteur de l'oeuvre pré-existante
    Grenier, Roger
  • musique originale
    Arel, Jack ; Dutour, Pierre
  • producteur
    Baronnet, Jean ; Alessandri, Jean Pierre

01/01/2013

INEXISTENCE BRUTALE

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INEXISTENCE BRUTALE

 

Il perçoit cette sensation de sensualité surnaturelle

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte

Qui rend le présent particulièrement tangible.

 

Il semble naître de la nuit, et joue tout sur l’instantané

Qui vibre au centre de la perception humaine

Comme la poésie signifiante de monde de l'invisible

Renvoyant à l'inéluctable le fonctionnement du vivant.

 

Dans le tremblé compulsif d'images sauvées de l'oubli,

Nul ne peut laisser de côté l'angoisse éprouvée

A se sentir égaré dans le labyrinthe touffus

D'une inexistence brutale dans le regard des autres.

 

A flotter dans un univers ouaté baigné de lumière verte,

Il offre la possibilité de s'imposer à cette certitude:

Qui refuse d'entrer dans la vie meurt tous les jours!

 

P. MILIQUE

26/12/2012

PLONGÉE CALAMITEUSE

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PLONGÉE CALAMITEUSE

 

J’aimerais savoir raconter la douleur

Sans portant jamais m’abaisser à l’exhiber,

Mais la pression extérieure qui maintient certains

Dans la frange sombre et provocatrice

Impose la notion même d’affreuses déchéances

Dont l’obscène hasardeux a de quoi faire frémir.

 

Toutes ces pièces d’un puzzle encore inachevé

Renforcent le nauséeux d’un malaise immédiat

Et offrent une bonne raison au cerveau embrumé

De chercher la lumière dans d'autres profondeurs.

 

S’initie alors une plongée calamiteuse dans le quotidien

D’un temps qui passe sans indice d’apaisement à venir.

 

 

P. MILIQUE

12/12/2012

DES CONTES A ECOUTER: "LE CHAT BOTTE"

 

LE CHAT BOTTE

25/12/1972 

29min08s

 

Le "chat botté" est le surnom d'un chat très futé qui utilise la ruse et la tricherie pour offrir le pouvoir, la fortune et l'amour d'une princesse à son maître mal-né et sans-le-sou.

 

Générique

Pivin, Jose
Aperghis, Georges
Pieplu, Claude ; Eyraud, Marc ; Frégis, Lucien ; Guiomar, Julien ; Roman, Daniel ; Lonsdale, Michel ; Pivin, Suzanne

08/10/2012

LES SOURIRES DE LA LUNE

LUNE.jpeg

 

 

LES SOURIRES DE LA LUNE

 

Elle danse,

Bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.

Son visage est d'un puissant lumineux.

Et son sourire, son sourire!...

 

Elle est là

Dans son cadre de tolérance et d'harmonie

Comme une perfection dédiée à l'immobile.

Quelle rencontre inespérée se traduit là

En cette beauté sublime qui poursuit, indifférente,

Sa sensuelle promenade étonnamment vagabonde,

Celle qui la définit en croisière exacte et impassible.

 

La pénombre qui l'enserre exacerbe sa présence!

Et sa frimousse souriante, tellement souriante...

 

L'homme, au clair d'insomniaques nuits

Et dans un soudain besoin de flânerie intérieure,

A simplement à lever le regard pour y puiser

L'incroyable plénitude existentielle propagée,

Et s'offrir le luxe d'une luxuriante exultation.

Il sait d'expérience que la formidable force d'attraction

De cette belle gracieuse a le pouvoir de repousser,

Dans les zones les plus reculées des ténèbres caressantes

La perturbante mais séduisante tentation du vide.

 

Il sait aussi, parce qu'ébloui, se dissoudre à tout coup

Dans l'obsédante présence de ce concentré d'éternité

A l'épicurienne et frémissante profondeur

Où il s'autorisera à laisser papillonner ses phantasmes.

 

Lorsqu'il est tourmenté par la plus intense des nostalgies,

Il sait également trouver dans ses marges alentours,

Créature fascinante et complice aux affinités secrètes,

Une sorte de simplicité apaisante, régénérante.

 

Ainsi qu'un sourire tout de force et d'indolence!

Parce que son sourire, son sourire...

 

Et, sous toute la candeur apparente,

Il y a cette continuelle douceur,

Cette chaude intimité,

Et aussi une vraie chaleur humaine

Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.

Improbables pépites qui fleurent bon la tendresse

Et la générosité qui l'affranchissent, provisoirement,

De sortes de pensées aux reflets crépusculaires.

 

C'est ainsi que loin de toute agitation bruyante et parasite,

Elle offre avec une noble application le plus précieux des silences.

Celui d'un moment innocent issu de nulle part, rare et poétique

Passé dans un souffle accéléré en sa délicate compagnie.

En compagnie de son sourire aussi,

Irréel de transparence diaphane:

Lunaire!...

 

P. MILIQUE

 

11/04/2012

REVE MINERAL

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REVE MINERAL

Ce rêve est d'abord  minéral, et absolument réaliste,
Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.

Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable,
Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère,
Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde
D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique,
Aux apparences criantes de l'instantané.

Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste
S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques
Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire provocateur
Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !


P.  MILIQUE

26/03/2012

INCOHERENCES PRIMITIVES

 

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INCOHERENCES PRIMITIVES

 

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

 

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

 

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

 

A ressentir les incohérences primitives

 

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

 

Offrant de donner contour saillant à une réalité

 

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

 

Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

 

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

 

De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque

 

D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.


P. MILIQUE

02/03/2012

A L’AUBE TOURMENTEE

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A L’AUBE TOURMENTEE

 

Au miroitement prétentieux des mots,

Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.

Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases

Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,

Puis parfois s’étirent et se réinventent.

 

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue

Au monde sans jamais parvenir à vraiment l’imiter.

 

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires

Bouillonne un turbulent ressac de mots

Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence

D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,

Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles

Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

 

P. MILIQUE

15/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: "Oum al Chahid"

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici. 


Oum al Chahid

Elle a lentement replié
En deux son tapis de prière
O Dieu des cieux et la terre :
« Comment pourrai-je l’oublier ? »
Sur son visage résigné
Coulent les larmes d’amertume
Si le désarroi la consume
La décence y est consignée…
Et puis voilà que ses mains tremblent
Prise d’un sursaut de conscience
Puisque l’attente et l’espérance
Jamais plus ne seront ensemble…
Et son regard fier et docile
Brille d’un chagrin immuable
Mais dans son cœur inconsolable
Le deuil a élu domicile…

« ô mon tout petit, mon enfant,
Toi de mon regard la lumière,
N’ai-je vécu au fil des ans
Que pour te voir porté en terre ?

ô si j’avais pu retrancher
De mes années pour que tu vives !
Te les offrir et m’épancher,
D’émoi tant que les jours se suivent…

Je déroule de ta jeunesse
Des souvenirs qui fleuriront….
Je te sens presque en mon giron
Comme bien avant que tu ne naisses…

Et je garderai la fraîcheur,
Emouvante de ton sourire,
Même en l’immaculée blancheur,
De ton suaire de martyr…

Source qui jamais ne tarit
Ton âme pure nous protège,
Elle accompagne le cortège
Des hommes morts pour la patrie…

Tu as dans l’élan de fierté
Sacrifié ta vie trop brève,
Afin que le combat s’achève
Sur l’autel de la LIBERTE !

Repose en paix au firmament,
Béni sois-tu dans mes prières…
Il n’ya que les sanguinaires
Pour brûler le cœur des mamans…. »