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14/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

7

 

En s’immisçant dans l'entaille proposée sur la pointe de l'âme, on entame instantanément un dialogue intense avec la marge.

Dès lors, il ne faudra pas attendre longtemps avant que les risques encourus s'imposent et rendent la régression concevable.

Prévisibles, quelques signes avant-coureurs soulignent déjà une différence sensible, perceptible presque.

Une sourde tension propulse tout dans un étrange espace-temps que l'on souhaiterait transitoire à défaut d'être éphémère.

C'est ainsi que la pensée, comme anesthésiée, empêche l'accès à l'essentiel.

Comment pourrait-il en être différemment alors-même que tout, autour, persiste à se disloquer sans nuances.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/07/2017

PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

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PERSPECTIVES D'APOCALYPSE

 

Affolement des repères de la certitude

Au parfum de mémoire partagée,

Attentif à l'imprévisibilité du monde.

 

Dans l'accumulation lente d'impasses

De noires perspectives d'apocalypse

Nourries au fiel d'ultimes convulsions,

Prospèrent, farouches, sur les décombres.

 

Il est urgent, alors, de réfuter l'effervescence de cet instant-là

Où, l'inavoué d'une voix cynique qui hurle et lacère,

Se projette en une dernière ombre d'avant le crépuscule.

 

P. MILIQUE

27/05/2017

LE MARBRE DU TRAGIQUE

MARBRE.jpeg

 

 

LE MARBRE DU TRAGIQUE

 

C’est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l’improbable confident.

 

A qui confier le malaise exacerbé de colère

Au cœur d’une horreur absolue aux arômes délétères?

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse vive qui fouille sans cesse

Le traumatisme suffocant d’une telle abomination.

 

Les murmures lointains d’une vie après cet outrage

Gravé dans le marbre du tragique et de l’irréparable

Imposent la froideur écorchée et méthodique

Du destin à venir qui organise sa survie.

 

P. MILIQUE

18/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

11

 

Me refuser cet accès-là me ferait passer par tous les stades de la frustration!


Je m'éprouve incroyablement déterminé, habité d'une volonté impétueuse pour t'aider à esquiver les obstacles qui ne manqueront pas de se dresser face à toi.


Il n'empêche que, admettre les fangeux aléas d'un destin, par ailleurs singulièrement douloureux, tiendrait de la plus sinistre erreur.
Tout au contraire, il faut refuser l'inacceptable absolu de la situation.
Le réfuter avec la plus extrême énergie.
Le sublimer peut-être!

A titre personnel, je veux me tenir au plus près de ta fragilité, de tes doutes et de tes fêlures.
Puis, renforcé d'une inébranlable sérénité, te rapprocher de l'essentiel à vivre en tenant les voies du malheur à distance.
Cette attitude est indispensable pour évacuer la laideur calamiteuse tapie toute proche, et envisager l'accostage prochain à l'infinie beauté.

La maladie, cela se dit, agit fréquemment comme un révélateur,
Le révélateur de l'éphémère réalité de notre fragile condition humaine.
A se développer ainsi, paroxystique, elle met en lumière le fonctionnement parfois défectueux de nos relations, que celles-ci soit choisies ou subies.
Est-ce à dire que la solitude aurait été amplement préférable à ce réseau fourni de pseudos amis trop surfaits pour ne pas être déficients?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/10/2016

DUPES DE RIEN 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

7

  Mais enfin, ce n'est pas parce qu'on s'offre le luxe de ne pas toujours regarder la réalité en face que nous entretenons pour autant une relation lunaire avec le monde!

L'illusion prend bien garde à n'autoriser aucune distance avec la perception.

Ce n'est pas elle qui perturbera la réelle profondeur d'un ciel pas plus qu'elle ne saurait occulter durablement la rotondité de la Terre.

Après tout, il est aisé de refuser la manipulation, de réfuter une quelconque soumission à sa loi.

D'ailleurs, il n'est pas question de règles bien sûr.

Parfois on joue à inventer, rien que pour soi.

Et, en présence de l'illusion, le regard se charge d'indulgence.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/04/2016

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

au magma présent de l'écriture,

Arthur Rimbaud (1854 -- 1891) dessiné par Paul Verlaine

(Copyright BNF/SIPAS)

 

A L'UNI DE L'IMPROBABLE

Le souci amoureux d'une langue dilatée, distendue,
Remue l'ombre et les échos enfouis aux forces obscures
D'un texte de presque rien aux fissures majeures,
A la fois inexpugnables et furtives.

Bercer cette parole lumineuse, la question est vive
De justifier l'apport de nouvelles sensations....
Le paradoxe dans l'écriture est qu'il existe parfois
Un réel manque de mots pour la dire.

Le temps de la poésie est lent tandis que le présent urge
A tisser la solitude d'une beauté ou celle d'une disgrâce
Noircies à l'écriture aigre du dessaisissement
De ces vies silencieuses jusqu'à être invisibles,
Unissant parfois l'aléatoire instable du mouvement.

Alors, tenter une prose émouvante comme une musique,
Quintessence d'un temps modulé au fil du réel réfuté,
Et user de la puissance de rassemblement du langage
Dans l'entrelacs indéfini en mal de sensations,
De l’ivresse des sens et des fragrances musquées,
Qui seuls autoriseront les mots impudiques
A faire une fois encore l'amour à la page...

P. MILIQUE

12/03/2016

IDÉAL GAUCHISTE

au magma présent de l'écriture,

 

IDÉAL GAUCHISTE



Il semblait avoir mis beaucoup d'espoirs, espoirs sensés s'il en est, dans une nouvelle équipe dirigeante, soit-disant de gauche et représentante d'un groupe historiquement attaché à mettre la culture au service du peuple.
Il n'en est apparemment rien et c'est bien déplorable.
Pire même, détestable, dans la mesure où l'on pourrait se surprendre à les détester eux aussi.

Mais aussi, faisons-nous bien de les croire plus purs, moins nauséabonds que les autres sous l'anodin prétexte que par simple respect pour leur atavisme personnel, ils ne devraient pas l'être?
A défaut de simplement l'admettre, le quotidien de leurs comportements se charge de nous le rappeler chaque fois un peu plus.

C'est un fait: il y a les idées de Gauche et celles de Droite. Elles sont et doivent, c'est bien le moindre, demeurer exactement dissemblables.
Je réfute absolument le droit à une idée de Gauche d'enfiler le costume d'une idée de Droite sous quelque prétexte plus ou moins fallacieux que ce soit.
Pour la rendre plus accessible ou moins spontanément agaçante envers la couleur politique locale du moment?
Quand tu te sais propre, quel intérêt y aurait-il à enfiler un habit souillé?

L'idéal de Gauche garde sa pureté originelle tant qu'il ne parle que d’humanité!
En revanche, il la perd dès qu'il parle de politique.
La politique politicienne véhicule des raisons glauques.
Elles ne sont pas les nôtres. Elles ne le seront jamais.
Jamais!


P. MILIQUE

03/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

1



Le quotidien est d'une telle lourdeur.
Il m'entraîne, au fil de l'inexorable,
Dans un mal-être sans fond, et je me sens
Attiré par les gouffres noirs de la perdition.

Devant le désintérêt affiché, le malentendu
S'approfondit en une douleur déchirante.
L'existence alors devient glauque et folle
Justifiant à plein mes fougueuses révoltes.

Le conformisme qui fige, et parfois bétonne la société
Qui détermine un passif d'indifférences et d'ennuis.
L'actuel désengagement, que nul ne peut réfuter,
Entraîne au réalisme futile et au cynisme désabusé,
Alors même que le mélange rigoureux des civilisations
Et des cultures impose l'émergence d'une autre société.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

4

C'est un des plus puissants paradoxe de l'identité que de masquer, jusqu'à la réfuter, l'altération vitale. Faute de pouvoir suspendre le temps, elle se compare à elle-même dans l'espoir béat de s'affirmer inchangée, quitte à déposer un utile masque de fortune sur l'état intermédiaire décrété par les ravages d'une temporalité aussi désaccordée que la mélodie grinçante d'un sablier.

Prenons garde cependant à ne pas nous considérer que sous l'aspect de l'éternel et de sa seule loi. A ne pas, non plus, nous vanter exagérément d'une identité pérenne en bombant le torse! Outre que cela serait parfaitement stupide, ce serait également très abusif et presque mensonger.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

09/11/2015

FAIRE SEMBLANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

2

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

C'est la descente dans l'exubérance
Anecdotique qui lui permettra de réfuter
La façade sinistre d'une réalité bilieuse.
Il tente de mettre en mots les forces vives
Qui le soustrairont de ses âcres obsessions
En contournant l'ultime affrontement
D'un souffle murmuré. Fugace privilège!

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Lorsqu'il relève le défi des choses
Et qu'il contextualise les priorités,
Il s'approprie la force des désirs
Jusqu'à évacuer celle des regrets.
Maintenant, il rêve d'horizons plus larges
Qui l'obligent à s'affranchir d'idées
Bien trop molles à la frileuse médiocrité
Pour parvenir, à force de rude labeur,
Au dépouillement exhaustif que rien
N'illumine, pas même un rai de lumière.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/04/2015

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POÉSIE BLANCHE ET RÔDEUSE

2


Une intense fusion d'effervescence préside aux destinées de certains.
Il leur arrive d'être pris en flagrant délit d'un viscéral grondant de rumeur fondamentale.
Fluctuations intimes aux tentations hasardeuses.

Il faudrait pouvoir réfuter la possibilité de demeurer immobile là où, dans la saisie passionnée du monde sensoriel, l'éblouissement formel de vivre au souffle instantané des demains prometteurs l'emporte.
Au cœur d'un maintenant de poésie blanche et rôdeuse, les instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence douloureusement inutile.

La vie, lorsqu'elle est offerte, doit être sans cesse célébrée.
Elle monte par vague de désirs, de joies et de chagrins parfois.
Elle peut donc, avec un orgueil assumé, revendiquer la multiplicité dans le considérable et l'inexpliqué.

(FIN)

P. MILIQUE

25/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE

3

 

En recourant à quelques subterfuges facteurs d'apaisement, il ne supprime pas la souffrance mais il contribue à masquer, ou amortir, les douleurs serties d'ombre et de mélancolie qui nous hantent.

Peu nous chaut l'injustice de l'injonction car, même la vie nous meurtrit au motif qu'elle nous offre la certitude grandissante d'obstacles à venir progressivement vaincus.

Il est toutefois vrai que cette iniquité peut nous entraîner à errer en solitaire au cœur même des ténèbres.

Mais puisque nous sommes quelques-uns à n'y bien voir que dans le noir... Nous voilà tranquillisés, tout au moins autant que peut l'être un ivrogne qui titube... et le réfute.

Parce qu'il préfère se persuader que c'est le sol qui tangue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE