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06/10/2013

SOPHIE AGNEL, PIANO PRÉPARÉ SONORITÉS(15) : MA PÂTE A FIXE « LE MIEN IL EST DOUX ET NOIR »

 

SOPHIE AGNEL, PIANO PRÉPARÉ
  SONORITÉS(15) : MA PÂTE A FIXE
« LE MIEN IL EST DOUX ET NOIR »

(6'36")


Sophie Agnel passe la plupart de ses concerts debout, penchée en équilibre sur les entrailles de son instrument, lui triturant les cordes pour qu'il crache jusqu'à la dernière goutte de son. Il faut perdre quelques a priori sur ce que c'est que "jouer du piano" et accepter que le clavier n'en soit qu'une partie émergée. Une fois ce petit effort accompli, le monde qui s'ouvre est sidérant. Les frottements de cordes, les résonances, les effleurements des étouffoirs font un paysage musical où le temps suit un déroulement singulier et l'espace se remplit de sonorités inouïes. Un voyage passionnant dans le piano moderne.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).


Enregistrement : novembre 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascal Mouneyres

30/09/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 1

au magma present de l'ecriture

 

LANIÈRES ACÉRÉES

1


Une atmosphère poignant à l’immédiat

Fait que déjà on cherche son souffle.

 

Chaque mot conforte une image :

Vibration, percussion, ébranlement.

La rage qui brûle, insurrection grondante,

Entrailles fouillées par la pulsation

D’heures frénétiques qui encore se tordent.

 

Je vois bien, à travers mes nausées compulsives,

Que tu n’es certes pas perdue pour tout le monde.

Tragédie de la trahison qui trop souvent récidive,

Déchirement soumis aux lanières acérées

De ce qui était et qui soudain n’est plus.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

29/09/2013

VIEILLIR

au magma present de l'ecriture,

 

VIEILLIR

 

Vieillir, cette inévitable ode à la déchéance physique !

Pourquoi tolérer à longueur de vie cet insurmontable,

Cet insondable infini dessiné aux flancs de l’inexorable ?

Combat douteux jusqu’à l’obscène puisque perdu d’avance.

 

Vieillir, étrange affaire qui enlaidit le regard d’ombres fanées.

Glissement qui fige en un attentisme aussi désabusé qu’inutile.

Soleil disloqué qui hurla à l’imposture d’un masque grimaçant

Au cœur d’un univers de gris sale seulement zébré de noirceurs

Dans lequel tout porte à l’incapacité d’offrir du bonheur encore.

 

Vieillir, et tous ces mots suspendus qui, déjà, interrogent le silence,

Alors qu’il ne reste plus rien à dire et tant à raconter pourtant !

 

P. MILIQUE

11/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES CATHOLIQUES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES CATHOLIQUES

 

Aujourd’hui, l’influence de l’Église catholique…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Si nous vivions en 1913, il nous faudrait changer de repères politiques car la question religieuse tenait une place qu’elle a perdue. L’affaire Dreyfus avait coupé la France en deux. D’un côté une conception de la société fondée sur l’obéissance, la discipline, le respect des  traditions et de l’ordre établi, de l’autre, la liberté individuelle et le progrès par la science et la libre pensée…


21/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: LOUISE MICHEL A M.STOCK LE 16 SEPTEMBRE 1899

 

LA BOÎTE A LETTRES

LOUISE MICHEL A M.STOCK

LE 16 SEPTEMBRE 1899

20/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: EDITH PIAF A LOUIS GERARDIN

 

LA BOÎTE A LETTRES

  ÉDITH PIAF

A

LOUIS GERARDIN

19/08/2013

LA BOÎTE A LETTRES: CHARLOTTE CORDAY AU COMITE DE SÛRETE GENERAL

 

LA BOÎTE A LETTRES

CHARLOTTE CORDAY AU COMITÉ DE SURETÉ GÉNÉRALE

19/07/2013

YVES BOMMENEL: "CALAVERA"

 

YVES BOMMENEL

"CALAVERA"

 

Un soir d'hiver caniculaire, j'ai vu de la lumière et je suis entré.

Entré en moi-même,
Derrière le rideau clos de mes paupières lourdes,
Cadenassées par mes craintes et mes peurs.

Le boyau tortueux qui menait à mes synapses n'était que d'ombre et de couleurs.
Une sensation tactile, plus qu'un état de conscience.

Au plus profond de moi, il me fallait me perdre, pousser par je ne sais quelle force impérieuse
à laquelle je ne pouvais me soustraire, mes humeurs sombres étant attirées vers le fond
Comme de la limaille de fer par un aimant puissant.

Pour ce voyage en introspection, je ne me sentais pas seul.

Il flottait autour de moi, l'infinie cohorte évanescente de mes morts.
Ces êtres chers, ces inconnus, ces faits divers, qu'au cour de ma vie j'avais croisé.

Nulle animosité, nulle empathie dans leur escorte,
Mais on devinait l'intense curiosité qui les animait.

Les morts n'ont pas d'yeux.
Ils vous fixent de leurs orbites creuses.
Mais vous n'en savez rien car ils ne sont que spectre, éther ou ectoplasme,
Plus proche pour nous d'un gaz que de l'être humain qu'ils furent à nos côtés.

Au terme de mon errance dans les couloirs de mon subconscient,
une grande paix m'envahit telle une chaleur électrique...

Je fus soudain dans une plaine cotonneuse. Un espace vallonné où la foule des défunts séjournait.
Cet agora, ce cimetière, voilà donc où leurs esprits reposaient en paix.

Peut-être n'est-il d'outre-tombe que dans nos souvenirs
Et d'au-delà que celui qui les maintient en vie dans nos mémoires ?

Capsule spatiale, nécropole de chair, voilà ce que nous sommes.

Il n'y a ainsi de meilleure Toussaint que le culte des siens en son propre sein.

14/07/2013

DAMIEN SAEZ: "PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"

 

DAMIEN SAEZ

"PUTAINS VOUS M'AUREZ PLUS"

MARCELINE DESBORDES VALMORE: "LA COURONNE EFFEUILLEE"

 

 MARCELINE DESBORDES VALMORE

"LA COURONNE EFFEUILLEE"

LU PAR

AUGUSTE VERTU

 

J'irai, j'irai porter ma couronne effeuillée
Au jardin de mon père où revit toute fleur ;
J'y répandrai longtemps mon âme agenouillée :
Mon père a des secrets pour vaincre la douleur.

J'irai, j'irai lui dire au moins avec mes larmes :
" Regardez, j'ai souffert... " Il me regardera,
Et sous mes jours changés, sous mes pâleurs sans charmes,
Parce qu'il est mon père, il me reconnaîtra.

Il dira: " C'est donc vous, chère âme désolée ;
La terre manque-t-elle à vos pas égarés ?
Chère âme, je suis Dieu : ne soyez plus troublée ;
Voici votre maison, voici mon coeur, entrez ! "

Ô clémence! Ô douceur! Ô saint refuge ! Ô Père !
Votre enfant qui pleurait, vous l'avez entendu !
Je vous obtiens déjà, puisque je vous espère
Et que vous possédez tout ce que j'ai perdu.

Vous ne rejetez pas la fleur qui n'est plus belle ;
Ce crime de la terre au ciel est pardonné.
Vous ne maudirez pas votre enfant infidèle,
Non d'avoir rien vendu, mais d'avoir tout donné.

22/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 15/02/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

15/02/2013

10/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 10/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

10/06/2013