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20/11/2013

L' ÉCUME D'UNE LARME

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L' ÉCUME D'UNE LARME

 

Il utilise des mots dépouillés de leur douleur

Afin de composer, du moins l'espère-t-il,

Quelques pépites de beau en habit de soleil

Qu'il conviendra de nicher au somptueux d'un coffret.

 

L'âme de l'intime dans son écrin de charme

Révèle les rêves nocturnes accompagnant l'oubli

Et les étoiles qui filent vers les fonds infinis,

Tandis qu'hésitante sur le bord du jour, l'écume d'une larme...

 

L'éternel de l'aube progresse à chaque jour renouvelé,

Bouleversante richesse d'un lendemain ravie de l'heure retrouvée

Dans chaque goutte de rosée, réceptacle frémissant qui veille

Sous la caresse feutrée des semelles du rêve en éveil.

 

P. MILIQUE

NOIR INACCESSIBLE

 

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NOIR INACCESSIBLE

 

A l’éternelle loterie de la vie

Se recueille d’un geste distrait

La légèreté éteinte de l’horizon.

 

Le plaisir goutte-à-goutte

Des sourires tard dans la nuit

Invitent au voyage abandonné

Jusqu’au noir inaccessible de l’étoile.

 

Il reste tant à explorer encore

Sur la cime absolue de nos rêves

Avant que la vie ne s’arrête brusquement

Sans que jamais ne vienne l’aube arc-en-ciel.

 

P. MILIQUE

25/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

  01/10/2013

09/07/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 05/07/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

05/07/2013

16/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 28/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

28/01/2013

31/05/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 1

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AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER

1

 

A-ton vraiment la possibilité d'alléger l'intolérable ?

 

L'absence se cristallise à la disparition de ceux que l'on aime...

Celle de mon père ne fait qu'imposer son insoutenable présence.

 

Mouvements de révolte en son solfège intime

Contre la précarité d'une vie habillée d'éphémère,

Insignifiances amères de l'inutile quotidien,

Échanges intermittents et comme syncopés,

Analyse dérisoire, absence de conversations,

Contraintes oppressantes, impasse personnelle,

Accumulation désabusée de jours monotones,

Monstrueuse évidence, fatalité irrésistible,

Enlisement progressif dans les sables de l'éternel,

Tel a été pour lui le combat crépusculaire mené

Terminé, immarcescible, en ce soir de printemps.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

02/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

4



Ainsi les fées existaient-elles vraiment, et j'en avais une preuve vivante là, devant mes yeux, abandonnée face à moi. Pour moi. Rencontre pour le moins improbable, flamboyante déjà. Je tombais en amour d'un premier regard. Le mien. Instantanément épris. De cet amour, véritable alchimie interne, profonde, inexplicable, et finalement peu raisonnable souvent. Il n'empêche qu'elle a exercé d'emblée sur moi une forme de fascination vive qu'à l'évidence je souhaitais durable, éternelle peut-être. Avec elle, c'est sûr, j'allais pouvoir me laisser aller, exalté, à la sublime passion sans cesse renouvelée des commencements.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

06/01/2013

INTEMPORELLE UTOPIE

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INTEMPORELLE UTOPIE

 

Tout est à vendre en ce bas monde

Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

 

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,

Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,

La découverte riche et instructive de l'essentiel.

 

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!

Aussi n'est pas déjà advenu celui d'accepter

L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

 

Chaque année qui cohabite avec la précédente

Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.

Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,

Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

 

Chacun d'entre nous possède un univers singulier

Forcément irréductible aux comportements pluriels.

 

Elle, elle traverse le sien au rythme inconnu de l'éternel,

Assurée qu'elle est par cet avenir porteur et apaisé

De quelques bouquets lourds de trésors encore méconnus.

 

Elle caresse la surface des jours comme on lit un poème,

Et continue à décrypter avec attention les libres pages du hasard

Au moment précis où chacun des chapitres en gésine

En exacerbe avec fierté l'intensité capiteuse.

 

Qu'il est donc important d'intemporel cet âge

Qui offre aux lendemains le luxe d'une telle lenteur...

 

P. MILIQUE

29/08/2012

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

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LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

 

C’est dans un monde à l'attrait riche et baroque

Souvent invisible pourtant au commun des mortels,

Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

A l’ambiance festive, et fortement imprégnée,

D’envolées majestueuses, fantasques et lunatiques.

 

La vérité de ses territoires affichés éternels

Se dilue sans discontinuer à l’histoire de l’immensité

Qui surgit d'un étonnant découvert qu’il faut décrypter.

 

Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,

Et il se retrouve pour ces instants de féérie

Au plus près de cet univers où le rêve est roi,

Océans de destins exacerbés d’extraordinaire

Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur.

 

P. MILIQUE

26/06/2012

CONTREVERITES CALCULEES

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Cette composition est création/Oeuvre de

Celine Schlicklin

Elle en est et en reste, de facto, l'unique propriétaire

 

 

 

CONTREVERITES CALCULEES

 

 

 

C'est un être de mots naturel et pourtant

 

Il s'éprouve impuissant à exprimer ses sentiments.

 

 

 

Rien n’apparait plus telle une partie de plaisir

 

A ce forçat de la plume qui chaque jour peine et souffre

 

Dans le piétinement ressassé d'une unique et fuyante phrase.

 

 

 

Ce ne sont plus alors que contorsions intellectuelles

 

Aux approximations répétées pour le moins préoccupantes

 

Qui, le mot désormais ne voulant plus dire grand chose,

 

Combattent avec un sens aiguisé du tragique

 

Les contrevérités faussement naïves ou calculées avec soin

 

De verbes tranchants et supérieurs à portée de métaphysique.

 

 

 

Cependant, malgré quelques brefs partages magnifiques

 

Allégés d'effets intentionnels et d'inutiles pesanteurs,

 

Il ne se retrouve jamais en mesure d'atteindre

 

Au texte impérissable illuminant la page éternelle

 

Qui le légitimeraient enfin pour ce qu'il est: un Être de mots.

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

 

29/03/2012

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE

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LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

 

P. MILIQUE

27/03/2012

NARCISSE

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NARCISSE

 

Observer, même sommairement, la fragilité de nos discours,

Revient à exacerber la désagréable

Confusion qu'inspire sans discontinuer

La somme inépuisable de nos propos contradictoires.

 

En effet, ce ne sont très souvent

Qu'un mélange incohérent d'idées confuses.

 

Ramassis caricatural de différentes synthèses

A l'action dissolvante qui utilise un substitut de réalité

Pour aider à la déformation de l'universel.

Sans oublier quelques tentatives paradoxales

Pour énoncer avec une maladresse confondante

Un certain nombre de vérités absolues, éternelles,

Et en même temps terriblement superficielles.

 

On a beau savoir qu'il s'agit le plus souvent

D'arguties factices à la signification supposée secrète,

Il n'empêche que cela frôle parfois le délire!

 

Et puis, il y a au cœur de ces monologues surréalistes,

Un décalage permanent entre l'étroitesse de vue

Accompagnée de son alter égo de toujours le sectarisme,

Et la chaleur conviviale des comportements traditionnels.

 

Tout cela n'en doutons pas, fabrique de la discordance

Et implique l'indispensable renaissance de l'espoir.

D'ailleurs, tout ces lignes sont-elles autre chose

Qu'un bien dérisoire exercice d'auto-justification?

 

Jamais aucune situation n'est vraiment irréversible!

Nous en avons pour preuve que toutes ces pensées,

Parfaitement lisses et insipides, ne le sont

Que parce qu'elles sont définitivement

Aussi mal entendues qu'écoutées.

 

N'est-il pas lumineux alors, narcisse

Dans son bel habit de lumière?

 

P. MILIQUE