30/11/2016
NUITS COMMUNES 1
NUITS COMMUNES
1
Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?
Ils rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.
Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.
Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de rêve, suggérer, cerneau, cauchemarder, articulation, douce, nuit commune, ternir, heureux, au creux de ses bras, attentif, accucurieux, corps dénudé, offert, lèvres, cajoleuse, chant ancestral, secte, découvrir, naissance, caresses, recuillir, boucher, sommeil, brièveté, permission, accostage, promesse, déferlantes, aube, pressentiment, occir, insécable, amour, embrasement, taudis, someiller, encrier, insérer, tendre, précaution, ardent, coquille, memebre, formulation, ancrage définitif, mêler
09/06/2016
BELLE NUIT
BELLE NUIT
Sa douce lui paraît si proche de lui ce soir
Qu'il a l’impression de la sentir, de la toucher.
Il éprouve sa présence au berceau de ses bras,
Et perçoit son souffle vif affleurant ses lèvres.
Il sait que cette nuit sera exquise et soyeuse.
Elle sait combien il apprécie ses caresses de satin,
Elle sait comme il affectionne déposer les siennes
Sur ses courbes agréables, ses pleins et ses déliés,
En son centre embrasé qui parfois s'impatiente.
Cette nuit-là encore ils s'endormiront pelotonnés fort,
Impliqués dans l'ample encorbellement de leurs bras.
Ils s'éprouveront attirés, captés, puis ancrés jusqu'à l'aube
Par cet amour-fleur tellement plus grandiose qu'un jardin.
La nuit qui se dessine sera, oui, alourdie de ses rêves d'elle.
P. MILIQUE
08:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, belle, nuit, douce, daesch, paresse, prôche, soir, impression, sentir, toucher, éprouver, présence, berceau, bras, persifler, souffle, vif, affleurer, lèvres, exquise, soyeuse, corridor, appresier, caresser, satinaffectionner, déposer, terre de sienne, courbes agréables, pleis, déliés, centre, embraser, endormir, pelontonner, fortifier, impliquer, ample, encorbellement, attirer, capter, ancrer, aube, amour, fleur, grandiose, jardin, dessin
26/03/2016
IL BOIT
IL BOIT
Il boit.
Il boit pour oublier qu'il boit.
Il boit
Solitaire dans le matin
De ses aurores glacées,
De ses lunes figées aussi.
Il boit.
Il boit pour oublier la nuit
Calamiteuse qui s'achève
Et celle qui déjà s'annonce,
Plus apocalyptique encore.
Il boit.
Il boit l'âme au bord des verres,
Le cœur posté à fleur de lèvres.
Il boit ces paradis artificiels
Gouleyant d’absinthe dorée
Pour oublier qu'il a bu, qu'il boit
L'immensité de ses nuits noires,
Pour oublier son cœur de bois
Et là, tout au bord de l'abîme,
Il se noie dans l'ébriété de son cœur.
P. MILIQUE
14:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, boire, oublier, solitaire, matin, aurore, glace, lune, figer, nuit, calamiteux, achèvement, annoncer, apocalyptique, âme, bord, verre, coeur, poster, fleur, lèvres, paradis artificiel, gouleyant, absinthe, doré, immensité, nuit noire, bois, au bord de l'abîme, ébriété, les mémoires d'hadrien, archéologie
08/03/2016
GLACIATION
GLACIATION
Une térébrante période de glaciation s'installe.
Le sang de l'amour, froid, coagule dans les veines.
Un bruit de cœur brisé craque sous les semelles,
Les lèvres de ce qui étaient se serrent, bleuies,
Gercées par la chaleur piquante d'un sentiment
Qui ne filtre plus que contrainte au travers d'elles.
La chair de la tempête intérieure se fait diaphane
Dans la blancheur neigeuse d'un silence dénudé
Qui, démesurément obstiné, se fixe au désarroi.
Ce silence à rendre sourd, se tourne vers le ciel
Comme pour, d'une muette parole, l'invectiver.
Et le vent polaire le fige dans ce qui ne sera pas.
Dans ce théâtre du rien, entends-tu les balalaïkas
Alors qu'un renard de glace décompose le destin
Tandis qu'au plus profond des grottes oublieuses
Les stalagmites de cristal se jalousent, stupéfaits.
Une térébrante période de glaciation s'installe.
Le sang de l'amour, froid, coagule dans les veines
Que tout diffracte au sclérosé d'un présent minéral.
P. MILIQUE
12:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, glaciation, térébrantpériodique, installation, sang, amour, froid, coagulation, veine, bruit, coeur brisé, craquer, semelle, lèvres, serrer, bleuir, gerçure, chaleur, piqure, sentiment, filtre, contrainte, traverser, chair, tempête, intériorité, diaphane, blancheur, neigeux, silence, dénuder, démesure, obtenir, fixer, désorienté, rendre sourd, tourné vers le ciel, muette, parole, invectiver, vent polaire, figer, théâtre, rien, entendre, balalaïka, renard, glacier, décomposition, destinprofond
28/12/2015
COMBINAISON ALÉATOIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
COMBINAISON ALÉATOIRE
2
La vie nous incorpore au monde. Elle nous relie à lui par une onde tenace. Belle et singulière découverte que cette exaltante révélation.
Si l'on s'offre le luxe de la connaître mieux, il devient aisé de s’extasier, sans retenue, devant ce qu'elle propose à la contemplation. Absolu vertige face au sidérant spectacle offert par le chant des caresses, où le chuintement des feuillages. Nourrie d'espérances, claires et pures, la vie incite à improviser, à créer cet inattendu au charme de pleine lune qui, donnant toutes ses chances à la lumière, justifie à lui seul la grâce d'un sourire sur les lèvres du rêve.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
15:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, incorporer, mondialiser, relier, onde, tenace, belle, singulière, découverte, exaltation, révélation, offrir, luxe, connaître, mieux, deviner, aisé, s'extasier, sans retenue, proposer, contemplation, absoudre, vertigineux, face, sidérant, spectacle, fiscliser, chnt, caresse, chuintement, feuillage, nourrir, transférer, pénaliser, clair, pur, incitation, improviser, créer, environnement, charme, pleine lune, chace, justifier, grâce, sourire, lèvres, rêve, croissance, prudence
20/03/2015
Claude FEVRE et Fany PORTE 5
Et enfin,
Magnifique,
Somptueux,
Lorsque le talent s'unit à l'âme pour sublimer les mots...
Claude FEVRE
(Lecture/Interprétation)
et
Fany PORTE
(Guitare et canevas harmonieux)
Font une Lecture Musicale de «L'autre côté du Monde»
D'Olympia ALBERTI
Aux «Folles Saisons» de Toulouse
Le 13 Mars 2015
13:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, étreinte, larmes, nudité, poreux, accomplir, heureter, redresser, brisure, défaite, victoire, amante, rligieuse, libérateur, ordurier, martingale, ride, attentisme, paturer, bordure, lèvres, peau, chomeur, astral, jetée, escaliers, entraves, amovible, gris, étroitesse d'esprit, cadenasser
05/11/2014
CRÉPUSCULE FINAL 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CRÉPUSCULE FINAL
3
Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.
Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, épuisement, funérailles, quotient, émeutier, quête, inirmer, tenter, bourse, démêler, pelote, enchevêtrement, incohérence, investisseur, souffrance, existence, pépiement, oiseau, rassemblement, participatif, réflexion, compréhension, aide, apaisement, arrachage, médiatation, sourire, certifier, rictus, embraser, lévres, animateur, rectorat, regard, multiplier, soucieux, pénétration, épaisseur
16/01/2014
ANTONIN ARTAUD "LA NUIT OPÈRE"
ANTONIN ARTAUD
"LA NUIT OPÈRE"
Lu par Clément HERVIEU-LEGER
Poème extrait du recueil "LE PÈSE-NERFS ET AUTRES TEXTES" (Gallimard, 1956)
Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
06:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, antonin artaud, nuitée, opération, clément hervieulégerpèse-nerfs, gallimard, marie joseph, marseille, ivry-sur-seine, théoricien, théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur, mystérieux, drogue, pélerinage, injection, ponction lombaire, vagabond, déchirement, omniscience, asile, maux de tête, chronicité, électrochos, succession, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-lure chanel, va nu-pied, confier, internement, interner, courage, mariage, croquer, fruit défendu, seins, reins, lèvres, poing, croiser les doigts, siamois, apprendre par coeur, lignes de la main, voyance, tarots, flirter
11/01/2014
JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)
JEAN TOPART
"LA SYMPHONIE PASTORALE"
(Extrait)
17:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jean topart, académie française, symphonie pastorale, taper dans les mains, applaudir, extraction, pulvérisation, extraire, pulvériser, atomiser, nouer, gertrudes, grange, salon, chambre, coquelicot, presser, défendr, lèvres, les compagnons de la chanson, fred mella, champ de blé, sentiment, fleur, âme, briller, rasonner, résonner, nudité, poitrine, sein nu, baiser, aventure, jurer, juron, sangloter, sanglot, violon, aimer, dormir, promener, corsage, blanc, colorer, goutte de sang, sanghinolent, ensanglanter, canon, choeur
28/12/2013
DELIT DE FEMMES
Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !
http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toilette, usurpateur, délit, râle, amants, mort, lèvres, enlacer, étreindre, irrépressible, intimité, fougueux, baisers, vorace, charnel, musique, lumineux, existence, farder, beauté, humer, parfum, repus, consentir, corps, infini, nocturne, lune, deuil, étoile, mémoire, braise, incendie, précaution, spasme, obscurité, faiblesse, résistance, remords, aube, blafard, misérable, imposteur, légitime, ignorance, maîtresse, fusion, délicatesse, humour, humoriste
25/12/2013
BONHEURS DE VIE
BONHEURS DE VIE
Des larmes rieuses accompagnent le rêve enchanteur.
Il est si important d'aimer pour vivre
Et de ne respirer a vie que pour aimer.
Le printemps réveille les fleurs endormies
Qui déjà éclosent en volutes de garance
Dans le quartz radieux et haletant
Des cœurs enflammés qui pulsent en rythme.
Voilà que le soleil coule sur vos lèvres,
Trajectoire exacte dans l'équation du bonheur.
Préparez-vous donc à être heureux
Puisque le meilleur vous est proposé!
Et de vos mains désormais jointes,
Saisissez la poignée d'étoiles impatientes
Qui vous invite à fusionner le même temps
Dans le présent exalté du verbe Aimer.
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : larmes, rires, têve, enchantement, aimer, vivre, respirer, printemps, fleur, sommeil, volutes, garance, quartz, coeur, pulser, rythme, soleil, lèvres, équation, bonheur, mains, étoiles, fusion, exaltation, mains jointes, saisir, poignée d'amour, étoile, impatience, invitation, fusionner, présentation, verbiage, se préparer, heuruex, meilleur, couler à flots, lèvrier, trajectoire, bonheur de vivre
11/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L’ENCRE DE FEU
2
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
FIN
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tampon, tamponner, encreur, balivernes, meurtrier, pointilleux, souscrire, ancre de marine, feu mon mari, crête, évidence, évider, éviscérer, devenir, muet, se déclarer, farcir, fragiliser, force ouvrière, s'émerveiller, épanoui, épanouir, épanouissement, lisse, lice, ailes, s'étirer, connivent, tendresse, prendre la main, ardent, amour, balencier, fil, rêve, rythme endiablé, déposer, sucre, lèvres, frugal, baiser, caresse, porosité