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24/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : HOMMAGE A GEORGES MOUSTAKI

 

 

CHRONIQUE DE

PHILIPPE MEYER

HOMMAGE A

GEORGES MOUSTAKI

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !

SCULPTEUR DE MOTS

au magma present de l'ecriture,sculpteur,motiver,

 

SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient tapie en germe dans l'urgence proposée

Et convoque, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

NICOLAS CASSAGNEAU -- NICO AND CO -- (CAPTATION PERSONNELLE) "ROCK ME BABY

 

NICOLAS CASSAGNEAU

-- NICO AND CO --

(CAPTATION PERSONNELLE)

"ROCK ME BABY"

(MICHEL LORENZO, LE RETOUR) 

A LA PISTOUFLERIE

  CASSAGNABERE-TOURNAS

LE 11 MAI 2013

23/05/2013

VALERIE ROUZEAU, "AEROPORT MES CHAUSSURES VERTES...”

 

VALERIE ROUZEAU

"AEROPORT MES CHAUSSURES VERTES...”

 

suivi de

“BILAN POST-TRAUMATIQUE...”

Lus par Suliane BRAHIM et Georgia SCALLIET

 

 Poèmes extraits du recueil Vrouz, publié à la Table ronde (mars 2012)


Née en 1967, Valérie Rouzeau est poète, traductrice, entre autres de Sylvia Plath et Williams Carlos Williams. Elle a publié des recueils de poésie Pas Revoir en 1999, Va où en 2002, entre autres ; des essais, par exemple sur Sylvia Plath... Avec Vrouz , elle tente le sonnet pour dessiner des autorportraits.

 

 

Réalisation : Marguerite Gateau

 

Prise de son : Olivier Dupré

 

Montage : Aveline Carmoi

 

Assistante à la réalisation : Marie Plaçais

 

Choix des poèmes : Laurence Courtois

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 23.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

23.05.2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

au magma present de l'ecriture,univers,cauchemar,

 

UNIVERS DE CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle des abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Dans ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors, il sent bien qu'il s'enfonce au cœur profond de la tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines à ouvrir...

 

P. MILIQUE

JEAN MOULIN( RESISTANCE OCCUPATION) HISTOIRE...

 

JEAN MOULIN

( RESISTANCE OCCUPATION)

HISTOIRE...

 

Figurez-vous que je sais parfaitement le pourquoi de ce moment-là ici!

 

Un film de WILLIAM KAREL

Daniel Cordier avait été le secrétaire de Jean Moulin pendant la Résistance, puis avait disparu après la libération, tirant un trait sur cette période. Il s'était inventé une nouvelle vie, marchand de tableau. Mais en 1977, la télévision consacre une émission de TV "Les Dossiers de l'écran" à Jean Moulin. Daniel Cordier accepte, à contre cœur, de sortir de son sommeil historique pour tenter de défendre Jean Moulin, qu'Henri Fresnay, qui dirigeait le plus important mouvement de la résistance intérieure, accuse d'avoir été un agent soviétique et trahi la résistance. La vie de Daniel Cordier va basculer ce soir-là.
Jugeant sa prestation sur le plateau lamentable, il abandonne tout et décide de consacrer le reste de sa vie à "réhabiliter" Jean Moulin. Dans ce film, il examine documents et archives, éclaire cette période de façon inédite et brosse du même coup un formidable portrait de la France.


"Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat,l'Europe ou l'autorité supérieure à l'état te le demande."

"La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent."

- Albert Einstein -

22/05/2013

VALERIE ROUZEAU, "QUE PUIS-JE FAIRE DE CETTE MOUCHE...”

 

VALERIE ROUZEAU

"QUE PUIS-JE FAIRE DE CETTE MOUCHE...”

suivi de

 “THERMOS DE CAFE NOIR...

 

Poèmes lus par Julie SICARD et Clotilde de BAYSER

 

 Poèmes extraits du recueil Vrouz, publié à la Table ronde (mars 2012)


Née en 1967, Valérie Rouzeau est poète, traductrice, entre autres de Sylvia Plath et Williams Carlos Williams. Elle a publié des recueils de poésie Pas Revoir en 1999, Va où en 2002, entre autres ; des essais, par exemple sur Sylvia Plath... Avec Vrouz , elle tente le sonnet pour dessiner des autorportraits.

 

 

Réalisation : Marguerite Gateau

 

Prise de son : Olivier Dupré

 

Montage : Aveline Carmoi

 

Assistante à la réalisation : Marie Plaçais

 

Choix des poèmes : Laurence Courtois

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 22.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

22.05.2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LES INVESTISSEURS"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LES INVESTISSEURS"

Paroles et musique : La Parisienne Libérée


On ne sait presque rien d’eux
Sinon qu’ils ont des frayeurs
Ils ont peut-être raison, d’ailleurs
Les investisseurs (bis)

 

Un A en moins
Un plus en plus
Et dès demain
Un plus en moins
(bis)

 

[citation F. Fillon – C. Chazal]

 

Le nez collé aux graphiques
Les yeux plantés dans l’actu
Entre deux crises de panique
Et un pic d’angoisse aiguë
Ils nous prêtent nos propres sous
Quelquefois un peu des leurs
Paraît qu’ils sont parmi nous
Les investisseurs (bis)

 

Quand ils ne sont pas affolés
On les sent préoccupés
Ils ont même peur d’avoir peur
Les investisseurs !
Il faut croire que les millions
Ça vous rend les gens trouillards
Il faut croire que les milliards
Ça vous rend les gens poltrons

 

On ne sait presque rien d’eux
Sinon qu’ils ont des frayeurs
Ils ont peut-être raison, d’ailleurs
Les investisseurs (bis)

 

Il faudrait donc en silence
Qu’on veuille bien devenir chômeurs
Pour pas qu’ils perdent confiance
Les investisseurs

 

Ces petits êtres algorithmiques
Emportés par l’émotion
Trouvent qu’un bon service public
Ça fausse la compétition
Ils sentent un spread* culturel
Qui accroît leur anxiété
La classe de Madame Bruxelles
Manque de flexibilité (bis)

 

Tandis qu’il faut qu’on se débrouille
Pour ne rien revendiquer
Sinon ils auraient la trouille
Et le crédit pourrait cruncher**
(bis)

 

On ne sait presque rien d’eux
Sinon qu’ils ont des frayeurs
Ils ont peut-être raison, d’ailleurs
Les investisseurs (bis)

 

*spread : écart
*crunch : crise / craquement

 

—-
DOCUMENTATION

 

CITATIONS

F. Fillon 14.01.2012

UN AMOUR DE PRINCESSE

PRINCESSE.jpg

 

UN AMOUR DE PRINCESSE
 

Mes rêves sont d'amour fou

Fou de cet ange

Cet ange, ce prince

Ce prince tellement charmant

Charmant et tellement absent

Absent et pourtant si présent

Enfiévré cadeau de la vie

La vie vibrante, exaltante,

Libérée des chaînes de ses rêves.

 

Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,

Bel amour passé, présent ou... à venir.

 

Un qui tromperait l'impatiente attente,

Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,

La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,

Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui

L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse

Pour marquer au fer bleui du définitif

L'instant et embrasé besoin d'harmonie.

 

P. MILIQUE