Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 12/03/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

  12/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INSPIRATION MAJEURE

2

 

Il n'est qu'à l'observer vivre pour constater à quel point son humanité est scandaleusement belle et brillante. Troublante aussi.

 

Brûlant et irradiant d'effets d'intensité l'existence dans sa dérision sauvage sur fond de raffinement et de délicatesse. L'arsenal des images valorisantes la concernant est sans limite et impressionne par son éclectisme et sa richesse. Jeu subtil de symétries cachées, de réverbérations inattendues et d'échos distanciés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

POURQUOI ?

interrogation2iv2.jpg

 

POURQUOI ?

 

Sommes-nous donc destinés aux destins chaotiques?

 

Un jour les lumières se font un peu hésitantes,

La clarté se couvre d’ombres désagréables

Et les sentiments deviennent récalcitrants,

Donnant à la vie une dimension extraordinairement douloureuse.

 

Les liens humains essentiels ne sont constitués que de ruptures

Et nous précipitent, toujours, dans une longue suite d’interrogations.

Et l’on se retrouve, au fil de l’imparable,

Projeté dans les affres du mal-être ordinaire

Habité de ce seul mot: pourquoi?

 

La plupart des mystères ont pour destin

De n’être jamais résolus.

Mais l’on sait que le temps venu du désenchantement ultime

Est parfois la promesse d’une aube enchantée.

Une sorte de porte rayonnant sur le futur.

 

Il redevient alors urgent d’aimer la vie.

Et de continuer à aimer aimer

Pour que raisonne encore, jusqu’à toujours,

Le rire-cascade, le rire-cristal qui fait briller le soleil.

 

P. MILIQUE

FERMETURE

cadenas.gif

 

FERMETURE

 

Où est le point limite, l'impossible refuge

Entre le condamnable et le convenable?

Entre la simplicité des mots exprimés

Et leur charge explosive contenue?

 

De fait cette évidence à l'allure mystérieuse,

Exaltée par l'absence d'une quelconque lumière,

Ne sécrète déjà plus qu'une ombre trompeuse.

 

Il me faut l'accepter et n'en suis point contrit.

Je cadenasse donc ma mémoire, et puis....

 

Les brûlures, lancinantes, s'excèdent pourtant,

Tracées d'émotions, de tendresses et de presque sourires.

 

P. MILIQUE

24/03/2014

BEAUTÉ DE L'INSTANT

papillon21-538.jpg

 

BEAUTÉ DE L'INSTANT

 

Des lumières enjôleuses, câlines de leurs voiles,

Des énigmes, des méandres, des passages peut-être,

Froissements vaporeux, broderies de charmes.

 

Et de trop briller l'astre s'épanche,

Fondant la demeure où s'humectent les cieux

D'une chevelure-soleil pointant la caresse taquine.

 

Union suspendue allumant le réel frisson

D'une délicate fleur, d'un joli papillon.

 

P. MILIQUE

SI ELLE SAVAIT...

JOUR TOURMENTE.jpg 

 

SI ELLE SAVAIT...

 

L'automne est là qui entrouvre les plaies

Où, dans la réalité mouvante et incertaine,

Se joue la permanence entre lui et lui,

Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.

 

Les jours s'éternisent en tourmentes

Ponctuées de trop de questions sans réponse.

 

Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,

L'univers soudain se ferait juste et solaire,

Et les rayons dardés de l'astre incandescent

Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur

En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.

 

P. MILIQUE

INSPIRATION MAJEURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

INSPIRATION MAJEURE

1

 

C'est une prise de position et une volonté qui ne s'affiche que peu.

 

L'expression ultime de l'imaginaire ne trouve sa cohérence que dans la référence. Et ce n'est que fasciné par l'imposant mystère que s'accepte le risque de progresser sans précautions en territoire inconnu.

 

Inspiration majeure qui permet de penser la Femme, comme une belle personne qui emprunte des chemins différents pour parvenir à des objectifs souvent supérieurs.

 

Il convient de témoigner de cette authenticité-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

IMPOSTURE

LE MOURANT.jpg

 

 

IMPOSTURE

 

Complicité étroite et magnifique

A l'esthétique froide très calculée.

 

Dans l'amplitude vacillante des certitudes

Et le mépris ostensible des impondérables,

Il a fait ce choix délibéré

De l'impossible a venir, et de l'émoi,

Exposant ainsi l'irrémédiable obscénité

D'un corps incertain que rien ne réchauffe.

 

Vous qui lisez, faites semblant de pleurer,

Il ne fait que semblant de mourir!

 

P. MILIQUE

23/03/2014

EFFLUVES INNOVANTES

EFFLUVES.jpeg

(Œuvre empruntée sur la Toile.

Elle appartient, c'est probable, à quelqu'un:

Faites le moi savoir!)

 

 

EFFLUVES INNOVANTES

 

Elle ne rime à rien l’inoffensive lecture

Que s’autorise l’amateur d’écriture blanche,

Épurée, amorphe et sans fond.

 

Pourquoi ne pas aller plutôt

Vers ces textes plus intrigants

Qui éclatent de pensées noires et de mots précis?

 

Essentiel de la construction profonde

D’une langue, peut-être bâtie sur les interdits,

Dont les effluves innovent souvent au cœur du figé.

 

P. MILIQUE

L’ECRIT-VAIN ANODIN

ATRABILAIRE.jpg

 

L’ECRIT-VAIN ANODIN

 

Ce sont des phrases qui fascinent à la fois

Par leur simplicité et par leur étrangeté.

 

Écriture sensuelle, abstraite,

Parfois lyrique ou coléreuse,

Elle est génératrice de quelque chose

Qui va forcément apparaître.

 

Peut-être dira-t-elle la force et la fragilité

Qu’évoquent parfois les premières amours

Dont l’éclairage final retient la couleur des jours.

 

Ou alors, elle expliquera le lent glissement

Hors de soi et du vertige du vivant

En ruminant le malheur certain de toute condition humaine.

 

Lui, l’écrit-vain anodin, balbutie l’écriture

Dans la chair vive des phrases.

Elle lui donne ce faisant

Un lieu unique pour dire la révolte et le courroux.

 

Cela l’aide à se plonger dans cet univers d’entrailles

Qui renvoie sans retenue a la face du monde

La noire bile de sa laideur et de sa bêtise

Lui permettant ainsi d’offrir à l’attente des autres

L’image perceptible de son consentement à l’impossible.

 

P. MILIQUE

L'AMOUR, C'EST COMME...

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMOUR, C'EST COMME...


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE

LENTE ESQUISSE

REGARD.jpg

 

 

LENTE ESQUISSE

 

Il y a quelque chose de majestueux et de lancinant

Dans la lente esquisse d’un regard qui s’obscurcit

Au gré d’un échec rendu plus amer encore

Par la folle espérance suscitée.

 

Ainsi naît l’ombre dense du désenchantement.

 

L’attirance est là, forte et mystérieuse,

D’un destin excessif traversant le néant

D’un temps trop simplificateur.

Représentation abstraite,

Proche de l’émerveillement premier

D’une vie souveraine

Aux éclats brefs et tumultueux.

 

P. MILIQUE