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10/03/2014

RAINER MARIA RILKE: "ÉLÉGIE DE DIUNO" "EXTRAIT DE LA SEPTIÈME ÉLÉGIE"

 

RAINER MARIA RILKE

 

 

"ÉLÉGIE DE DIUNO"

 

 

"EXTRAIT DE LA SEPTIÈME ÉLÉGIE"

 

 

Lecture par ERIC GENOVES 

 

 

Références:

 

 

"ÉLÉGIES DE DIUNO"

 

 

© Traduction de Jean-Pierre Lefebvre et Maurice Regnaut, Gallimard 1994

 

 

 

 

 

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

 

 

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

 

 

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

 

 

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

 

 

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

 

 

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Amandine Grévoz

 

Montage Gilles Davidas

09/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/02/2014

RAINER MARIA RILKE "ÉLÉGIE DE DIUNO" "EXTRAIT DE LA QUATRIÈME ÉLÉGIE"

 

RAINER MARIA RILKE

 

"ÉLÉGIE DE DIUNO"

 

"EXTRAIT DE LA QUATRIÈME ÉLÉGIE"

 

 

 

Lecture par ERIC GENOVES 

 

Références:

 

"ÉLÉGIES DE DIUNO"

 

© Traduction de Jean-Pierre Lefebvre et Maurice Regnaut, Gallimard 1994

 

 

 

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

 

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

 

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

 

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

 

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

 

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Amandine Grévoz

 

Montage Gilles Davidas

08/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/02/2014

LES ACTUALITES FRANCAISES :EDITION DU 4 MARS 1954

 

CELA S'EST PASSE IL Y A SOIXANTE ANS!

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

ÉDITION DU 4 MARS 1954

JE ME REPROCHE 32

REPROCHE.jpg

 

JE ME REPROCHE

32

 

Je me reproche

D'avoir tendance,

Pauvre jocrisse,

A décréter de manière péremptoire

L'évidente justesse de ma réflexion.

RAINER MARIA RILKE "LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT" 3/3

 

RAINER MARIA RILKE

"LE LIVRE DE LA PAUVRETÉ ET DE LA MORT"

3/3

"HÉLAS APRÈS J'AI VU..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

Lecture par ERIC GENOVES 

Références:

"Le livre de la pauvreté et de la mort"

© traduction d’Arthur Adamov, Actes Sud 1982

Rainer Maria Rilke, est un écrivain de langue allemande, surtout connu comme poète, bien qu'il ait également écrit un roman," Les Cahiers de Malte Laurids Brigge", ainsi que des nouvelles et des pièces de théâtre.

Rainer Maria Rilke naît à Prague en 1875, alors en Autriche-Hongrie, dans une famille qui le destine très rapidement à la carrière des armes. Il est le fils d'un employé des chemins de fer, Josef Rilke, et de sa femme Phia. Entre 1886 et 1891, sa famille le place comme pensionnaire dans les écoles militaires de St-Pölten, puis Mährisch-Weisskirchen, avant d'être renvoyé en 1891 pour inaptitude physique. Il étudie alors le commerce avant de revenir à Prague, où il exerce le métier de journaliste. Rilke écrit déjà des poèmes et des nouvelles essentiellement. Il passe son baccalauréat en 1895 à Prague et commence des études d'histoires de l'art et de littérature. En 1896, il part pour Munich, entreprend aussi des études de philosophie. Il rencontre Lou Andreas-Salomé en mai 1897, qui a alors trente-six ans. Cet amour enflammé se transforme progressivement en amitié réciproque et en admiration mutuelle, jusqu'à la fin de leur vie. En 1897, il change de prénom  : de René Maria, il devient Rainer Maria. Il voyage en Italie puis en Russie avec Lou et son mari. Il rencontre à cette occasion en 1899 Léon Tolstoï. Rilke passe l'été 1900 à la colonie de Worpswede, rencontre le peintre Paula Modershon-Becker et Clara Westhoff sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin. Rilke se rend ensuite à Paris, où il devient en 1905 le secrétaire de Rodin (il écrit d'ailleurs à propos du sculpteur un essai intitulé "Sur Rodin"). Après s’être séparé de ce dernier, il voyage dans toute l'Europe et au-delà, de 1907 à 1910 (Afrique du Nord, Égypte, Berlin, Espagne, Venise, Aix-en-Provence, Arles, Avignon). Il abandonne peu à peu la prose pour se consacrer à la poésie, plus apte selon lui à restituer les « méandres de l'âme ».

En 1910, il fait la rencontre décisive de la princesse Marie von Thurn und Taxis dans son château de Duino, alors en territoire autrichien, sur les bords de l'Adriatique. Elle l'héberge fréquemment et devient son mécène jusqu'en 1920. Pour elle, il compose son chef-d'œuvre, "les Élégies de Duino", suite d'élégies empreintes d'une mélancolie lumineuse, passant du sentiment du terrible à l'apaisement le plus radieux.

Il est mobilisé dans l'infanterie lors de la Première Guerre mondiale, mais revient rapidement à la vie civile.

À partir de 1919, il s'installe en Suisse et compose plusieurs recueils de poésies en français. Sitôt arrivé, il y retrouve Baladine Klossovska qu'il avait connue en 1907 à Paris, avec son époux, Erich Klossowski. Elle vit à présent seule à Berlin, avec ses deux fils, Pierre Klossowski et Balthazar dit Balthus, (le futur artiste peintre). Elle s'installe en Suisse, non loin de chez lui. Rilke se prend d'affection pour les deux enfants et encourage le talent qu'ils affirmeront l'un et l'autre, en effet, à l'âge adulte, en intervenant notamment auprès d'André Gide pour que soit  publiée la première plaquette de dessins intitulée « Mitsou » réalisée par Balthus.

Il meurt d’une leucémie en 1926, il est inhumé à Rarogne dans le canton du Valais.

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Amandine Grévoz

Montage Gilles Davidas

07/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/02/2014

IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

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IL PLEUT DES REGARDS SOURDS

 

Dans l'incessant travail de mon non-être,

Les éléments mouvants du cauchemar dérivent.

 

Visions tumultueuses et prémonitoires

Jusqu'à perdre toute trace de vraisemblance.

 

A l'intime de ce lourd martèlement de l'âme,

Perlent sur mon cœur des quartz de vie.

 

Sur le pavé en jachère une flamme s'envole

Et, aux vibrations immédiates de la sensibilité,

La lumière indécise ternit la fraîcheur.

 

Le silence est trop dense,

Il pleut des regards sourds.

Et chaque goutte de cette pluie d'automne

Chaque feuille qui tombe est l'une de mes larmes

Dans cet océan de plénitude dévastée

Maintenant que nous ne savons plus

Qui de nous deux est l'autre !

 

Alors, dans l'écho assourdissant de ce murmure,

J'entends nos corps frissonner de nos plaies...

 

Il pleut dès que je ne t'aime plus,

Redis-moi les mots qui brûlent,

Je suis si vieux de toi mon amour !

Obligeons, dans l'éperdue recherche des traits perdus,

L'incandescent soleil à redevenir jaloux de notre secret !

 

P. MILIQUE

GANGUE DE CULPABILITE

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GANGUE DE CULPABILITÉ

 

C'est le tableau peint d'un monde crépusculaire

Exprimant la débâcle d'un quotidien enragé.

 

A dessiner les frontières acceptables de l'intimité,

La proximité a très rapidement volé en éclats

Et, entraîné au cœur même de profondes divergences,

L'exacerbé des exigences poussées à leurs limites

A entériné la rupture définitive, brûlée

A la flamme vive des désaccords de fond.

 

Désormais, il s'éprouve contraint

Dans une gangue de culpabilité personnelle

Et rejette avec avec une virulence inouïe

Cet inéluctable établi.

 

Son univers intime recherche la phrase quiète

Sans aucune concession à ce réel lieu sombre.

 

Mais il est comme pris dans un large mouvement centrifuge,

Et le désarroi sentimental finit par influencer tous les repères

Qui agissent comme les éléments détonateurs de sa mise en abysses ,

Obligeant la chair même de son affect

A vivre dans le souffle aveugle de ce déficit acide.

 

P. MILIQUE

06/03/2014

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

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Photo empruntée à Benissa: http://benissa.over-blog.com/

Cette œuvre lui en reste la propriété exclusive.

 

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

 

Malaise permanent d'une affective vérité cryptée

D'amours passionnés aux sinistres désirs éternels.

 

A ce jeu douloureux de la mémoire striée

S'altère l'équilibre précaire de son petit univers

Au détriment de toute autre finalité supposée.

 

Dans cet improbable ensemble fragmenté

De puissances aux ambitions différentes,

Surgissent des limites intrinsèques inquiétantes d'étrangeté.

 

L'homme ne fait toujours que choisir un prétexte

Pour oublier sa désolante condition de mortel

Qui passe sa vie à tenter d'oublier qu'elle s'achèvera un jour!

 

A quel mensonge choisit-il de croire au juste

Pour éviter de succomber à sa peur de la mort?

Son enquête intime le conduit à explorer ce secret.

 

Dans la survivance fragile et obstinée du passé,

Fulgurance brève, incarnation de l'imprévisible,

Extrême instabilité d'un avenir à chaque instant inconnu,

Espéré néanmoins enjolive de beauté diaphane et infinie.

 

P. MILIQUE

VIVRE L’IMPLICITE

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VIVRE L’IMPLICITE

 

Il existe tout un artifice psychologique

Pour montrer l’envers dégradé de l’amour.

 

Subtilité extrême sans parenthèses explicatives

A se complaire dans l’implicite vécu

Dans l’évidence crue de l’insatiable désir disparu

Qui forcera l’autre à se révéler absolument.

 

P. MILIQUE