01/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 31/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
31/05/2013
14:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, magouille, argumenter, communiste, traumatiser, section de cuivres, vérité, danger, inquiéter, retourner sa veste, royaliste, fachiste, tournoyer, gentillesse, se liguer, chanter, presser le citron, jeter, négro, sénégal, mauritanie, cameroun, kenya, disposer, s'épanouir, se saigner aux quatre veines, jeter la peau, arabe, magreb, colon, élite, rigoler, hasarder, sergent, empereur, produire, coton, arachide, sucre, cacao, se jeter à l'eau, françois béranger, se démerder, afrique, esclavagiste, passoire, tony truant, loïc lantoine hommage
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
2
Laissez-moi hurler mes excès de souffrance exaltée !
Je ne fais désormais que chercher un sens à mon néant
En venant au plus près du profus et de l'insensé.
Aucune paix possible dans l'affliction que j'ai de lui.
Mon espace intérieur s'est trouvé subitement dévasté
Par l'horreur brutale de son obtuse extinction.
L'obscène fulgurance m'a moralement intoxiqué
Et me pulse à la recherche d'une cohésion utopique
Dans le désarticulé chaotique ne proposant la vie
Qu'un théâtre d'ombre à l'immortalité instable !
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:26 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, laisser, hurler, excès, souffrance, exalter, faire, désormais, chercher un sens au néant, venir au plus près, profus, insensé, paix, possibilité, affliction, espace, interner, se trouver, subitement, dévaster, horreur, brutalité, obtus, extinction, obscénité, fulgurance, moralité, intoxiquer, puiser, rechercher, cohésion, utopie, désarticulé, chaotique, proposer, vie, théâtre d'ombre, immortalité, instable
31/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL : " AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
" AVANT TOUT CELA C'ETAIT L'HIVER "
Lu par Nicolas LORMEAU
suivi de
NE PAS TOUCHER
Lu par Adeline D’HERMY
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi, joss stone, adeline d'hermy, nicolas lormeau
LA PARISIENNE LIBEREE : "LA LRU CONTINUE"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LA LRU CONTINUE"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
A force d’idex et d’equipex
A coup de mastex et de labex
Dans les comptas ya tant de tipex
Que les budgets partent en vortex
Au labo ya plus un silex
Pour faire du feu, ça devient complexe
Les secrétaires face au telex
Ont toutes un air un peu perplexe (bis)
Et la LRU continue…
Surtout ne pas perdre confiance
Il y a des niches d’efficience
Des enveloppes à redéployer
Il suffit de les mutualiser
Tendre une branche sympathique
Au monde socio-économique
Faut savoir en cas de problème
S’ouvrir à son écosystème (bis)
Et la LRU continue…
En cas de double déficit
Avant tutelle rectorale
L’État fournit son diagnostic
Et le matériel médical
Pour opérer le corps précaire
Dix postes repris, un post offert
Et aux industries partenaires
On vend les thésards aux enchères (bis)
Et la LRU continue…
Pour plus de lisibilité
Un seul Master accrédité
«La convergence NBIC»
En alternance dès le lycée
Et pendant que toutes les sphères
S’agitent en langues étrangères
En procédure accélérée
Emballez pesez c’est voté (bis)
Et la LRU continue…
La cerisaie sur le gâteau
Il faut la payer sans un euro
Vous reprendrez bien pour le dessert
Une petite mission de transfert ?
Les étudiants ont bien de la chance
Ils sont au chômage d’excellence !
Et la faculté est contente
Fière de sa faillite innovante ! (bis)
Et la LRU continue…
17:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la parisienne libérée, index, latex, budget, vortex;laboratoire, perplexe, complexe, silex, secrétaire, perdre confiance, efficience, envelpper, redéployer, mutualiser, sympathiser, mondialisation, socio-économique, cas d'école, écosystème, déficit, tutelle, rectorale, diagnostique, matériel médical, opérer, précaire, industrie, partenariat, thésard, enchérir, lisibilité, accrédité, convergence, alternance, procédure accélérée, transférer, chômage, chômeur, innover
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 30/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
30/05/2013
14:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, melissmell, xavier bertrand, arnauc montebourg, plateforme, logistique, optimisme, poursuite, fisc, création d'emploi, conserver, privilèges fiscaux, s'immerger, période des faits, condition de travail, agence d'intérim, taux horaire, visite médicale, objectif, productivité, informer, augmenter, absence, retard non justifier, en marche arrière, fourrière, voleur potentiel, aéroport, manquer de respect, ultime, orwell 1984, paternalisme, conseil général, précarité, en amazonie
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 1
AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER
1
A-ton vraiment la possibilité d'alléger l'intolérable ?
L'absence se cristallise à la disparition de ceux que l'on aime...
Celle de mon père ne fait qu'imposer son insoutenable présence.
Mouvements de révolte en son solfège intime
Contre la précarité d'une vie habillée d'éphémère,
Insignifiances amères de l'inutile quotidien,
Échanges intermittents et comme syncopés,
Analyse dérisoire, absence de conversations,
Contraintes oppressantes, impasse personnelle,
Accumulation désabusée de jours monotones,
Monstrueuse évidence, fatalité irrésistible,
Enlisement progressif dans les sables de l'éternel,
Tel a été pour lui le combat crépusculaire mené
Terminé, immarcescible, en ce soir de printemps.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, savoir, combien, aimer, possibilité, alléger, intolérable, absence, cristalliser, disparition, imposition, père, insoutenable, paternel, paternité, mouvementé, révolte, solgège, intimité, précarité, vie, habiller, éphémère, insignifiance, amère, inutile, quotidien, échange, intermittence, syncopé, analyse, dérisoire, conversation, contrainte, oppressant, impasse personnelle, accumulation, désabusé, jour monotone, monstrueux, évidence, fatalité, irrésistible, enlisement, progressif, sablier, éternel
JUR (CAPTATION PERSONNELLE) AU "MAGIC MIRRORS"
JUR
(CAPTATION PERSONNELLE)
AU
"MAGIC MIRRORS"
DÉCOUVERTES DU FESTIVAL ALORS... CHANTE!
MONTAUBAN
LE 8 MAI 2013
06:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, patrick milique, jur, jurer, découverte, magic mirrors, brûler la mêche, parfumer, sueur, rumeur;que le diable m'emporte, peau, afrique, gorges du tarn, en chemin, montauban, dialecte, accrocher, dieu, mahomet, la lunette d'un fusil, couperet, sabre, habileté, fleureut, ardoise, maternel, aimer, pakistan, visière, princier, tuba, intuber, squelette, marché de dupe, insoumis, doucereux, préférer, fédérer, fautif, la prendre sur mes genoux, conter, compter, douzaine, tomal, minerve, électrique, aimer, amour, décevoir, tuer
30/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL "LE JARDIN QUI PLEURE... "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LE JARDIN QUI PLEURE... "
Lu par Benjamin LAVERNHE
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane, vanessa paradie, vie de bohème, pauvre de moi
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
29/05/2013
17:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, auditorium, vache, bourgeois, fille de joie, rigoler, parolier, juliette, georges brassens, pied de grue, faire les cent pas, fatiguer, guibolles, client, salaud, salope, cajôler, parole en l'air, faire la courte échele, monter au septième ciel, brigander, voleur, mijoter, putain, pécore, minus, pauvreté, vénus, casserolle, interprétation, libre arbitre, cher
29/05/2013
BORIS PASTERNAK RECUEIL "LA VIE EST MA SOEUR, ET VOICI QU'ELLE EXPLOSE... "
BORIS PASTERNAK
RECUEIL
"MA SOEUR LA VIE - L'ETE 1917"
"LA VIE EST MA SOEUR, ET VOICI QU'ELLE EXPLOSE... "
Lu par Louis ARENE
(Traduction par Michel Aucouturier et Hélène Henry, Bibliothèque de la Pléiade, 1990)
On se rappelle de Boris Pasternak, et son livre « Le docteur Jivago ».
On s’en souvient surtout grâce au film américain de David Lean, en 1965, avec Omar Sharif et Julie Christie. Ce que l’on sait moins c’est que ce roman fut interdit de publication en U.R.S.S., mais qu’il parut en France en 1958, grâce à l’éditeur italien Giangiacomo Feltrinelli, à qui Pasternak avait confié son manuscrit.
Ce fut la naissance de la dissidence littéraire.
Boris Pasternak reçoit le prix Nobel, et cela devient une « affaire » dans la Russie soviétique.
On l’oblige à refuser le prix, on le couvre de calomnies, on le persécute, lui et sa famille. Il est déchu de ses droits de citoyen.
Il meurt le 30 mai 1960 chez lui, à Peredelkino, le village des écrivains, à l’âge de soixante-dix ans. (Lire « Le dossier de l’affaire Pasternak » préfacé par Jacqueline de Proyart, collection Témoins/Galllimard).
Le docteur Jivago ne sera publié en U.R.S.S, qu’en 1988.
On connaît moins la poésie de Boris Pasternak : il fut un grand poète lyrique.
Certains de ses poèmes trouveront leurs échos dans « le docteur Jivago » dont l’action se situe dans le moment de la guerre civile.
Le recueil « Ma sœur la vie », fut écrit pendant l’été 1917.
Été de la révolution, et révélation poétique pour Pasternak.
Dans une lettre posthume à Rainer Maria Rilke, mort en 1926, il écrit :
« Je n’ai sans doute pas su vous parler comme il fallait de ces jours éternellement premiers de toutes les révolutions où les Desmoulins bondissent sur la table et enflamment les passants par un toast à l’air qui les entoure. J’en ai été le témoin. (…) J’ai vu l’été sur la terre, paraissant ne pas se reconnaître lui-même, naturel et antéhistorique, comme dans une révélation. J’ai laissé un livre sur lui. J’y ai exprimé tout ce que l’on pouvait apprendre sur la révolution de plus inouï et de plus insaisissable. »
Déjà en 1922, dans une lettre au poète symboliste Valeri Brioussov parlant d’une entrevue avec Trotski, où celui-ci jugeait sa poésie comme « individualiste » et appartenant au « passé bourgeois » Pasternak écrit :
« J’aurai dû lui dire que Ma sœur était révolutionnaire dans le meilleur sens du terme.
Que le stade de la révolution le plus cher au cœur et à la poésie, que le matin de la révolution et son explosion, lorsqu’elle ramène l’homme à la nature de l’homme et qu’elle regarde l’Etat avec les yeux du droit naturel (les Déclarations des droits américaine et française), s’expriment dans ce livre par son esprit même. »
Poèmes choisis par Hélène Bleskine
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
23:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, boris pasternak, ma soeur a vie, benjamin avergnhe, michel aucouturier, héène henry, le docteur jivago, david ean, omar sharif, juie christie, roman, interdit de pubication, urss, france, éditeur, giangiacomo fetrinelli, manuscrit, dissidence, prix nobel, russie soviétique, refuser e prix, couvrir de caomnies, persécuter, déchoir, droit citoyen, peredekino, jacqueine de proyart, témoigner, poète lyrique, guerre civile, révélation poétique, ettre posthume, rainer maria rilke, desmouins, valérie, brioussov, entrevue, trotski;éleveur, laitier, inciter, louis arene, subir, oradour sur glane
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 9/01/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
9/01/2013
16:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, pascal clarck, philippe colin, xavier mauduit, protection, télé-surveillance, mise en service, météorologie, professionnel de la santé, médiocrité, bretagne, sud de la loire, giboulée, éclaircir, régional, averse, normandie, belgique, allemagne, arrestation, braqueur, récidiviste, suspect, suspecter, agréssio, mariage homosexuel, syrie, au coeur de l'actualité, patrick cohen, arme chimique, affaire tapie, se porter partie civile, gros salaire, informer, intervalle, distinction
DÉCADENCE
DÉCADENCE
L’injustice est visible
Et sans discernement
Qui me pétrifie d’horreur vive.
Je perçois des choses hideuses
Au magma du quotidien et,
Le long de ces nuits égarées,
Je descends avec délectation
L’escalier imaginaire du vide absolu.
P. MILIQUE
09:57 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, bernard adamus, université, vacances de pâques, injustice, visible, chorale, sans discernement, ppétrifier, horreur, vive, grincement, percevoir, chose, hideux, magma, quotidien, tout au long, nuit, égaré, descendre, avec délectation, escalier, imaginaire, vide absolu, choriste, trombonne à coulisse, trompette, tuba, guitare, batterie