Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/09/2016

UN AMOUR INACHEVÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR INACHEVÉ

1



Deux êtres qui se regardent avec déjà
De la tendresse dans leurs yeux,
Et c'est la complicité immédiate,
L'attirance secrète, la reconnaissance.

Une douce indolence naît, une nouvelle donne sensorielle,
Brute, un rêve improbable qui câline voluptueusement la vie
Comme une caresse de nuit, et voilà le murmure grandissant
Des sentiments chuchotés qui se noie dans un flot d'amour latent.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/08/2016

A FLEUR DE SOMMEIL 1

au magma présent de l'écriture,

 

A FLEUR DE SOMMEIL

1

Il n'est trop de mots d'amour pour calmer le tourment
Qu'est toujours le moment de se quitter pour la nuit.
Il faut s'équiper de sacrées provisions de force mentale
Pour rejoindre dans la félicité les rives du lendemain.

Il sait que ce soir il aura l'opportunité de passer la nuit
Dans ses bras puisque, insigne joie, elle le souhaite aussi.
Ils s'étreindront l'un l'autre puis dormiront cœur à cœur.

Il lui susurre: s'il te plaît, berce-moi et laisse-moi te bercer.
Il a tant besoin de sentir le berceau de ses bras fermés sur lui,
Si besoin de se rasséréner à l'exact rythme de son souffle apaisé.

De tout son amour, il étreint ce qu'elle est.
Il est, dans la douce caresse de la nuit étoilée,
Habité en son centre d'une présence lumineuse.
D'un bel astre revendiquant l'infini dont il se drape.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/07/2016

JAMAIS DE PUR AMOUR

NEANT.jpg

 

JAMAIS DE PUR AMOUR

 

Je cherche un sens au néant:

Il est d'une si inquiétante étrangeté!

 

Je peux le penser beau parce qu'anonyme.

Mais si je le regarde avec les lunettes du malheur,

Je l'éprouve sombre lieu de solitude,

Mélange instable de beauté discrète

Et de silence puissamment douloureux.

 

Le néant est une passion:

Celle de mon amour,

Celle de ma haine.

Mais aux heures somnolentes,

Je me fortifie de son absence.

 

Il est dilatation cosmique

A échelle individuelle.

 

Peut-être peut-il m'apporter

Le bouillonnement fébrile d'idées insensées?

La finesse spirituelle d'un esprit inspiré?

Ou le bonheur simple d'une quelconque trouvaille!

Parce que je suis un incorrigible naïf.

 

Plus certainement m'entraîne-t-il

Dans les recoins les plus reculés de mon tréfonds,

Là où les mots sont acides, non conformes,

Là où les flashs aveuglants se multiplient,

Là où, obstinée, se lève la nuit dégoûtée.

 

Avec lui, jamais de grâce apaisante,

D'harmonie souveraine,

Ni d'absolue confiance.

Avec lui, jamais de pur amour.

 

Il restera plutôt une sorte de provocation rieuse

A la gueule de ce monde sournois

Où chacun est malade de ses mensonges,

Où les tièdes obscènes donnent la nausée.

 

L’analyse simpliste et dérisoire

Dit que la subversion volontaire

Est perpétuellement alimentée

Au feu d'un flux d'angoisse.

 

Ainsi, lorsque ma révolte en enfin endiguée,

Je me retrouve, c'est inéluctable,

En état d'indépendance absolue.

Sans issue à espérer.

 

Dans les entrailles du néant,

Aucune paix n'est possible.

 

P. MILIQUE

16/07/2016

AMOUR OBSTINE

Jardin-de-Chaalis-(6).jpg

 

AMOUR OBSTINE

 

De son air le plus aimable paru le plaisir incomparable

D'un printemps sensible et parfumé comme un jardin de roses.

 

Don si généreux, si impossible à refuser

Où tournoient les images affamées

Des trajets impromptus d’un amour

Qu’il convient d’acquiescer une fois pour toutes.

 

P. MILIQUE

15/06/2016

ÉCLABOUSSURES

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCLABOUSSURES



Elle hurle en silence son mal-être du moment.
Pas a l'endroit correct, et pas au bon moment,
Elle l'affirme et souffre bien sûr de la situation.

Si elle savait comme il aimerait alléger son tourment
Pour la désencombrer de ces réminiscences floues
Qui se bousculent et se chevauchent au cœur d'une zone
De vie trop sommaire qui, amoindrissant sa perception,
Sa sensibilité à vif et son regard évasif, et la confrontent
Sans ménagement à l'inattention de tout éclairage vital.

Il cherche pour la soulager des mots qui se refusent à lui.
Peut-être y parviendra-t-il en écrivant à l'encre d'amour.
Il refuse qu'elle s'éprouve triste, il ne veut pas qu'elle pleure,
Qu'elle se retrouve les paupières froissées de trop de larmes.
Il veut effacer sa peine et faire sourire des roses à ses lèvres.

Elle est évidente comme le soleil, et rayonnante comme lui.
Elle est cette inespérée, résurgence cosmique et ruisselante
Qui éclabousse tout l'alentour de son éblouissante lumière
Et génère cet élan féerique qui les projette au-devant d'eux.

P. MILIQUE

11/06/2016

CANTILÈNE MISTIGRI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CANTILÈNE MISTIGRI

2

Imprévisible guerrier, il pourra décider de vous mordre ou de vous griffer sans que vous ayez la moindre idée du pourquoi ni du comment.


C'est un redoutable spéculateur
De fait, il dispose d'un éventail inépuisable de recettes amoureuses visant à persuader tout un chacun qu'il est l'unique objet de son amour démesuré.


A l'inverse du chien, il manifeste ses enthousiasmes de manière toujours détournée, comme seuls les diplomates chevronnés en sont techniquement capables.


Le chat, extralucide parmi les voyants, n'a de cesse de se substituer à vous lorsque vous écrivez. Ainsi, et de façon systémique, se posera-t-exactement sur la page en cours, comme pour vous affirmer : « Pourquoi perds-tu ton temps à noter ce que ce que nous savons si bien l'un et l'autre ? »

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

09/06/2016

BELLE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

BELLE NUIT



Sa douce lui paraît si proche de lui ce soir
Qu'il a l’impression de la sentir, de la toucher.
Il éprouve sa présence au berceau de ses bras,
Et perçoit son souffle vif affleurant ses lèvres.
Il sait que cette nuit sera exquise et soyeuse.

Elle sait combien il apprécie ses caresses de satin,
Elle sait comme il affectionne déposer les siennes
Sur ses courbes agréables, ses pleins et ses déliés,
En son centre embrasé qui parfois s'impatiente.

Cette nuit-là encore ils s'endormiront pelotonnés fort,
Impliqués dans l'ample encorbellement de leurs bras.
Ils s'éprouveront attirés, captés, puis ancrés jusqu'à l'aube
Par cet amour-fleur tellement plus grandiose qu'un jardin.

La nuit qui se dessine sera, oui, alourdie de ses rêves d'elle.

P. MILIQUE

21/05/2016

QUAND LE CIEL COULE EN MOI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QUAND LE CIEL COULE EN MOI

2

Il me tarde tant de me retrouver à nouveau au plus proche d’elle,
De reconnaître le bouquet de ses doigts et la douceur de ses mains,
Celles-là mêmes qui de leurs caresses rendent l’amour sans limites.
Toucher sa peau, boire à sa bouche et m’enivrer de nos chaleurs mêlées.

Je veux l’envelopper encore de mes bras, berceau ma tendre délicatesse,
Habiter avec elle la pulpe d’un silence juste troublé par nos éclats de rire,
Et partager encore sa douceur généreuse de sollicitude et de doux baisers.

Dans cet amour rare, il est extraordinairement lucide, c’est-à-dire ébloui!

(FIN)


P. MILIQUE

19/05/2016

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR

au magma présent de l'écriture,

 

PAR CRAINTE DE DÉCEVOIR



Il prend forme en lui telle une évidence,
Une angoisse aveuglante, assourdissante,
Qu'il lui faut daigner nommer: il a peur!

Peur de la désenchanter
Tant elle sait discerner
De rais de lumière en lui.
Peur de ne pas le mériter.

Peur aussi de son insondable fragilité,
Peur de son existence détériorée déjà.
Peur enfin de son propre feu intérieur,
Et peur de trop revendiquer l'illusoire.

Que son fier amour lui pardonne,
Lui qui a tant fait pour lui offrir
L'intégralité de ce qu'il constitue.
Lui qui lui propose grand ouvert
Le chemin d'un bonheur indicible.
Lui qui insuffle sa force impétueuse,
Qui l'enjôle de son immuable sourire.
Lui qui l'aime tellement et le lui dit.

Si elle savait combien il s'apprécie peu,
Si elle savait à quel point elle lui et tout.

Dans quelques minutes l'heure sera venue:
Elle va vouloir lui offrir le baiser du soir.
Moment tant attendu où, pour clore le jour,
L'amour affolé s'exacerbe davantage encore:
A tout de suite si douce, si amoureuse aimée.

P. MILIQUE

07/05/2016

ÉBAUCHE PATRIMONIALE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉBAUCHE PATRIMONIALE


Sous une pluie d'étoiles en gouttes de tendresse,
Je respire l'amour qui nous tient lieu d'histoire
Au cœur de ce vaste ciel que l'on a décrété nôtre.

C'est comme l'espace fragile d'un pétale de rose
S’épanouissant sur l'ébauche intime d'un partage
Qui, en perles ardentes, sème ses graines d'idéal.

Un long froissement, délicat et feutré,
Laisse couler des caresses de musique,
Arpèges de cristal que le temps poursuit.

Quelques grains d'or flamboient au frôlement du vent
Tandis que le rose tendre du jour tonifie un grand soleil
Affichant, capiteux, sa fragrance lourde déjà patrimoine.

Les délicieux frissons des baisers enjôleurs
Portés par la danse troublante de ce qui est,
Capturent l'instance de nos mains siamoises.

S'offrent des moments délicats,
Comme des extraits d'un rêve
Dont chaque aube, stupéfaite,
Rejoue la mélodieuse révélation:
Elle te murmure, mon amour,
De me préserver auprès de toi.

P. MILIQUE

26/04/2016

BEL INCENDIE

au magma présent de l'écriture,

 

BEL INCENDIE


Il est des jours ou j'aime trop pour écrire,
Je veux dire que cet amour si frémissant,
Si joyeux, cet amour tel un cri du chœur
Qui résonne au centre du monde, cet amour
Qui mûrit comme un fruit de merveilles
A la saveur finale singulière et méconnue,
Cet amour justifiant à lui seul ta présence
A l'embrasé de mon cœur, se fait si exquis
Que je ne puis qu'être maladroit à l'écrire.

Ah, le fol et bel incendie des cœurs en fête!

Amour, je n'en finis pas de nous rencontrer
Et d'apprendre à nous déchiffrer peu à peu
Dans la puissance inouïe de ma relation à toi.

A chaque pas effectué dans ta direction,
Je m'approche un peu plus de la pleine
Conscience de ce qui se dévoile à moi
En fières bouffées d'effusion émerveillée
Incontrôlables jusqu'à être muette parfois.

P. MILIQUE

16/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
8

 

Facile Edgardo!

Facile quand on n'est pas soi-même concerné! Quand on a le recul possible. Mais, écoute-moi!

C'est déroutant comme la vie de couple peut se révéler, en certaines occasions, faussement imprévisible. Et comment elle sait nous révéler, aussi souvent que nécessaire, la dimension véritable de sa précarité.

A travers le mur poreux du temps, on finit par prendre dans la gueule le fragilité d'un bonheur contrefait que l'on découvre éphémère. La faillibilité d'un amour aussi, lentement désagrégé par ses scories sournoises.

Arrive l'inévitable moment où le présent ne sait plus emprunter que des chemins de traverse effarants de monotonie.


Ça alors!

Moi qui croyait que cette sortie allait te faire du bien. T'oxygéner un peu la tête. Au lieu de ça je te trouve pour le moins...


Tu sais Edgardo, Loucine était tout pour moi. C'était une orchidée. Mon orchidée. Belle. Sublime. Mais je sais maintenant que sous l'orchidée soupirait l'ortie.

Dès lors, au fil de tentatives d'explications, le plus souvent orageuses, et de mises au point douloureuses, surgit une pluie de détails anodins dont certains sont extraordinairement futiles. Ils n'en ouvrent pas moins l'accès à une multitude de méprises et de malentendus réciproques.

Et se font jour des questionnements plus que troublants. Folles interrogations qui catapultent dans l'invraisemblable soupçon, la forte présomption, la perturbante certitude.

 

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE