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06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

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EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

14/11/2013

SUBTILE SEGMENTATION

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http://www.erinnyes.fr/

 

 

SUBTILE SEGMENTATION

 

Assertions cruelles et justes au caractère irréductible

D'une impression de pourrissement profond

D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble

Qui présente une vision infernale du monde.

 

Certains mots sont plus sonores que des gifles

Aux vies animées des fissures qui blessent.

 

Alors, les années d'amères désillusions,

Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,

Ont enfin extirpé de sa mémoire

Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.

 

Aux fragments épars de son univers désormais,

La souffrance qui avançait jusque-là masquée,

Apprend que l'instant est segmentation subtile

Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.

 

P. MILIQUE

25/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 01/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

  01/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriturej

 

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je 

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?


(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

15/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 3

au magma present de l'ecriture

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

3


Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,

Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.

Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.

Jusqu'à la brisure.

Je possède en moi l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,

Un ciel saturé de cris et de fureurs

Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l’indifférence.

Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,

Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.

 

Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,

Savoir dire le charme ombré d'énigmatique

De certains mots transparents, cristallins et fugaces !

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

05/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PARODIE DE LA VIE..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"PARODIE DE LA VIE..."

20/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 1

u magma present de l'ecriture,

 

TOMBENT LES MASQUES

1

 

Cela claque tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

Soudain s’affiche, aveuglant, la prise de conscience

D’un désamour cinglant rejeté aux berges acérées,

Assujettie à la stridence d’un cri trop longtemps refoulé.

 

L’amour n’est plus, il le sait, seulement son reflet trouble.
Maintenant que l’inespéré bonheur s’affiche désintégré,

Quelle relation entretenir encore dans l’ourlet noir du cœur ?

 

Avoir mis tout ce temps pour parvenir à pareille conclusion

Relève sans nul doute d’une incommensurable naïveté,

D’une cécité cérébrale au plus proche de l’exacerbé,

D’un parti pris trop tôt résigné face aux choses de la vie,

D’une inconséquence grave doublée d’atterrante candeur.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

18/07/2013

ANESTHÉSIE PROGRESSIVE

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ANESTHÉSIE PROGRESSIVE


Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

La réalité qui peu à peu génère la suffocation,

Tulle d’illusions ensanglantées à la déchirure.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Gémissement soutenu qui torture le silence

D’un cri amplifié où dissone l’obscur immobile.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Telle l’ultime note d’avant le vide,

Interférence finale précédant de peu

La progressive et froide anesthésie.

 

P. MILIQUE

25/05/2013

ASKEHOUG AU THEÂTRE "OLYMPE DE GOUGES"

 

ASKEHOUG 

AU THEÂTRE

"OLYMPE DE GOUGES"  

  FESTIVAL ALORS... CHANTE! 

MONTAUBAN

8 MAI 2013

22/05/2013

ALEXIS HK (CAPTATION PERSONNELLE) "LES ANARCHISTES" EN "ENFANT DE LEO"

 

ALEXIS HK 

(CAPTATION PERSONNELLE)

"LES ANARCHISTES"

EN "ENFANT DE LEO" 


MONTAUBAN

-- FESTIVAL...ALORS CHANTE! --

SALLE EURYTHMIE

LE 7 MAI 2013

17/11/2012

TERRE DE FEU: "Les moutons du bout du monde" (4’25’’) « Yeee-ah »

 

TERRE DE FEU


Les moutons du bout du monde

(4’25’’)
« Yeee-ah »


En Terre de Feu, à la pointe australe du continent américain. La plaine et la forêt s'étendent à perte de vue. Quelques fermes ici et là dans lesquelles on élève les moutons par milliers pour leur laine. Chaque année, au moment de la tonte, les bergers sillonnent les champs en hurlant pour pousser les moutons vers la ferme centrale. À cheval, à pied, avec leur chiens, ils avancent sur une ligne invisible, se repérant à leurs cris respectifs. Dans la grange, les moteurs ronronnent, les engrenages actionnent les lames pour tondre les moutons.

Enregistrements : janvier 08
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Félix Blume

24/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE: HAMZA

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici . 


HAMZA

Sur le pas de la porte, il se tenait tout droit.
Le visage poupin de rondeurs enfantines
Un regard à faire fondre la Vierge Célestine
En larmes... de tendresse, de pitié ou d'effroi...

Dans les champs de Horane poussent les mimosas...
Il n'avait que treize ans...et s'appelait Hamza...


Puis il s'est élancé, parmi les barricades
Aux hommes en colère porter des victuailles
Elle était inégale, injuste la bataille,
L'armée les pilonnait à coups de canonnades

Dans les rues de Deraa, par les champs de colza
Débordant de bravoure, se faufilait Hamza...


Était-il de ceux-là, parmi ses camarades
Qui firent ce qu'en quarante années nul n'osât ?
« C'est à ton tour, Docteur ! » Et la PEUR se brisa
Contre ce mur de pierre pour presque une charade... !

Et de cette étincelle, un volcan s'embrasa !
Aux confins du pays, là où vivait Hamza...


Mais la pieuvre exécrable prît dans ses tentacules
L'enfant, son innocence, les fleurs de l'avenir...
Et pour l'Humanité, son vivant souvenir
Demeurera gravé en lettres majuscules

Et soudain le soleil de ton sang s'irisa !
De tes larmes, tes cris, ta souffrance Hamza...


Comment peut-on décrire ce crime abominable ?
J'ai épuisé les mots des livres de grammaire....
Comment imaginer sa pauvre, pauvre mère
Découvrir son cadavre rendu méconnaissable ?

Mon ange, mon bel ange on te martyrisa !
Paix à la pureté de ton âme Hamza...


MAIS OU ÊTES-VOUS DONC, LES JUSTES DE LA TERRE ?
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ENFANCE ?
SOUS VOS YEUX MEURT UN PEUPLE DANS INDIFFÉRENCE !
JUSQU'À QUAND ALLEZ-VOUS REGARDER ET VOUS TAIRE ?

Et comme un oiseau libre lance à travers les airs
Des notes cristallines vibrant de sa luette
Il me semble entendre ta voix encore fluette
Répéter un refrain, bien sûr imaginaire... :

Je suis tombé par terre
C'est la faute à Maher
Je crache sur les chars
Tu tomberas Bachar...