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05/03/2014

ÉTRANGE COCAÏNE

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ÉTRANGE COCAÏNE

 

La face cachée et provocatrice de sa vie désamarrée

Relève d'une incontrôlable attirance pour la destruction.

 

Plus rien dans l’ordinaire ne sollicite son désir,

Pas même les mirages rutilants de l'amour.

 

Au fracassé douloureux d'une longue chaine de trahisons,

Émerge l'amer détesté de quelques signes de faiblesse.

 

Dans l'étalage réitéré d'un vulgaire ostensible,

Un rire grinçant et querelleur exprime sa signification.

 

Ce qui jusque-là faisait point d'ancrage

Ne se révèle plus que ligne de fuite...

 

En dernier recours, il manie tous les artifices du discours

Qui s'élabore à satisfaire un égo outrancièrement démesuré,

Se shootant, étonnante inanité,d'une étrange cocaïne:

Celle que l'on nomme quelque fois... poudre aux yeux.

 

P. MILIQUE

24/02/2014

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

au magma présent de l'écriture,

 

UNE NORIA DE PERSPECTIVES

 

Je ne suis pas inquiet, j’ai de bonnes vibrations pour toi.

Je sais que tu tant que circulera en toi ces flux d’intensité

Tu seras en mesure de donner forme à tes émotions, à tes désirs.

 

Pour toi le soleil répudiera son abri de nuages temporaires.

Chacune  de tes actions sera comme un jardin que tu cultives,

Et chacune de tes pensées apaisées s’y promènera, flâneuse.

 

Du temps à nouveau libéré fleurira les heures de rires irrépressibles

A chercher de l’ombre pour te protéger du soleil sournois de la raison.

A qui sert-elle lorsqu’on sait et que l’on agit conformément à ce savoir ?

 

Désormais l’à-venir, illuminé de sa noria d’étincelantes perspectives

Aura pour seul objectif d’accéder à cet impalpable bien-être définitif,

 A la source déconcertante riche d’émotions illimitées nommée Bonheur.

 

P. MILIQUE

15/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 04/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

04/02/2014

08/02/2014

AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE 1

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AVEC L’ÉNERGIE D'UNE VAGUE

1

 

Soudain animé d'un désir puissant,

Le poète, au plus profond de l'inattendu,

Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

 

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité

Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,

N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

 

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire

Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel

Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

 

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter

L'existence avec quelque chose de plus ample,

Et d'exposer cette intériorité bouillonnante

Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/01/2014

EXTRAVAGANCES

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EXTRAVAGANCES

 

Avec une étonnante capacité à se renouveler

De drôles de personnages incohérents passent et repassent

Dotés d’inquiétants pouvoirs paranormaux

Et porteurs de terrifiants et subliminaux messages

En provenance probable de l’infini.

 

Il serait de fait plus sage, et plus prudent,

D’ignorer jusqu'à leurs présences éthérées

Et de laisser à la postérité la tâche redoutable

D’exprimer différemment le désir exalté de penser le monde.

 

P. MILIQUE

18/01/2014

LAMBEAUX DE MÉMOIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LAMBEAUX  DE  MÉMOIRE

2


Le monde semble s'être durablement absenté

Direction le trouble et l'inconnu,

Vide de toute séduction d'un amour en devenir.

Et tout un chacun apparaît

Comme un infirme définitif de la vie.

 

A un moment, il devient important

De ne plus savoir compter que sur son imaginaire,

Et laisser peu à peu des lambeaux de mémoire se préciser

Habités d'impétueux désirs aux belles apparences

Installant au tréfonds la viscérale certitude

Que jamais l'avenir patiemment élaboré n'adviendra!

 

C'était par un distrayant après-midi

Fouetté par le sang juvénile du printemps...

Un sourire énigmatique striait le brillant de ses yeux.

(FIN)

 

P.  MILIQUE 

26/12/2013

DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

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DANS LA CHAIR DE SES RÊVES

 

 

Sous l'effet d'une grandissante inquiétude,

La tenaille de la peau se fait plus mordante encore.

 

Abandonné à sa propre inquiétude,

Il flotte dans ce temps au mouvement énergique et lent

Qui, à trop l'éloigner du vrai et du sensible,

Lui procure le délectable tourment

D'une conscience prête à franchir l'irrévocable.

 

Les spéculations abstraites qui échappent à la maîtrise

Intériorisée de l'irréversible passion

Et de désir inachevé, sources de tant de voluptés,

Génèrent l'agitation hors-contrôle de son esprit en détresse.

 

S'installe alors la fête perpétuelle d'un présent

Marqué à jamais dans la chair de ses rêves

Pour avoir choisi la brûlure de ce moment précis

Comme naissance impromptue à de nouvelles beautés.

 

 

P. MILIQUE

16/12/2013

CHEMIN DE LUMIÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

CHEMIN DE LUMIÈRE

 

Il y a toujours une vilaine blessure

Qui suinte sous la croûte

Lorsqu’il y a manque de respect

A la vérité.

 

Une intelligence vive au registre flamboyant

Éveille les puissants échos

D’une histoire singulière et poignante.

 

Il est vrai que ce garçon laisse couler

Dans l’évocation spontanée des sensations,

Et dans la belle générosité

Des désirs et sentiments énoncés,

La sève d’une tendresse vivant à bout de plume.


Dans la pureté d’une lumière irréprochable,

Il les aligne tous, côte à côte,

Sur le rai dardé d’un soleil scintillant.


C’est un cheminement d’exception qu’il nous propose là,

Juste pour ce qu’il porte en lui d’essentiel à la vie.

 

P. MILIQUE

15/12/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE MAL DES MOTS"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE MAL DES MOTS"

 

Je vais laisser au monde la bonne parole… et opter pour la belle parole.

Celle du conte qui va me permettre de vivre et de raconter…

De me réconcilier avec mon passé et mon avenir… souvenir et survenir… ensemble !

Pour rebondir et cesser de nous mentir, il faut finir par se l’avouer : nul n’est disposé à changer ses désirs… c’est la raison pour laquelle je me propose de changer de point de mire, changer ma vision et la vôtre en même temps… trouver d’autres pôles d’attraction.

Conter, raconter une nouvelle histoire sur les ombres du passé, mais surtout sur les ombres à venir.

Refaire la lumière… sur les secrets de l’univers… de nous autres, vers de terre.

Parce qu’il faut marcher  quand tout le monde dort… au lieu de dormir quand tout le monde marche…

C’est ce que je m’apprête à raconter pour que nous restions éveillés… sans recourir pour autant à une flûte enchantée…

C’est ma nouvelle mission, ma transmission  de la bouche à l’oreille, de mon œil à vos yeux, jetés sur deux corps enlacés: celui du temps et de l’Éternité…

Orphée a perdu sa bien-aimée en se retournant pour la voir… qui ne s’en souvient ?

Vous me remercierez peut-être un jour de vous avoir redonné le goût du passé indéfini en vous répétant inlassablement, il était une foi…

Je ne mets pas d’S parce que la Foi reste à définir.

Encore mille et une nuits à écrire… à ouï-dire… sans rien figer, sans rien anéantir…

L’intonation, le rythme, la mimique, le regard, le geste… tout conte… quand on veut s’arracher à sa finitude, et songer ne fut-ce qu’un instant à l’infini… l’infinité des baisers et l’infinité des risées.

C’est toujours le même qui nous embrasse et nous embrase…

La femme et la flamme…

Je vous épargnerai le petit chaperon rouge qui prend les enfants pour des adultes et je vous conterai l’histoire des bonnets rouges qui prend les adultes pour des enfants.

Et je puiserai dans les biens de tous les particuliers, pour vous restituer votre part d’universel : l’instant unique qui rendra votre histoire inédite… insolite… ou interdite.

27/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

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Cette photo a été empruntée sur Internet:

http://www.agora-photo.com/hopital-abandonne-12880.html

Elle est la propriété exclusive de  Kangbleu

 

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE

21/11/2013

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi

 

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.

Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.


P. MILIQUE

 

18/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

Sombre-brume-a23078563.jpg

Prise sur le Net.

Crédit photo: LOËLA

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE