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13/06/2013

UNIVERS D'ENTRELACS

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UNIVERS D'ENTRELACS

 

Il est vrai que par certains côtés,

Le texte se révèle parfois terrifiant.

 

Alors même qu'il nous était comme  sorti de l'esprit

Voilà que sa relecture impromptue nous déconcerte.

 

Bien sûr, cela interpelle au presque immédiat

Et il est à se demander dans quel univers d'entrelacs,

Dans quelles obscures fulgurances s'est débattue l'âme

Pour, déroutante douleur, parvenir à dire, donc à être.

 

Tout cela s'éprouve si vibrant de passion,

Si terrifiant de noirceur au tréfonds...

 

P.  MILIQUE

13/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 13.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

13.05.2013

09/03/2013

LOUIS ARAGON : " DISCOURS DE L'IMAGINATION "

 

LOUIS ARAGON : DISCOURS DE L'IMAGINATION 

 
 

Lu par Nicolas Lormeau

 

Poème issu du receuil Le paysan de Paris (Gallimard, 1926)

 

L’Inquisition s’éloigne à présent, dans la forme qui a sévi depuis les années trente, et le droit d’inventaire répand enfin ses exigences, jusque dans un public jadis facilement subjugué par les statues parlantes de la plus grande entreprise de mensonge du XXème siècle.

Louis Aragon vécut, illustra dans son existence et dans son action le passage de la révolte à la contre-révolution. Longtemps après les derniers crimes de Staline, la figure d’Aragon fut protégée par un chœur officiel reprenant à l’envi ses complaintes. Le mythe de l’amour d’Elsa, œil acéré de Moscou dès 1930, fournit le halo destiné à masquer bien des réalités gênantes. On fit soigneusement oublier au public « l’Ode au Guépéou », proférée tandis que les agents de Staline exécutaient les révolutionnaires d’Espagne et d’ailleurs.

Mais le temps a passé, et « les grandes figures sont tombées », comme l’écrivit André Breton. Il faut redécouvrir celui qui fit preuve de tant de liberté, du « Mouvement Perpétuel » au « Paysan de Paris », de Dada à la Révolution Surréaliste. Ce choix de poèmes et de proses poétiques s’interrompt au moment des reniements, en 1930. Il tente de rendre compte de ce talent mêlé à tant d’invention, avant que cette dernière ne succombe aux engagements de commande, aux poses et aux palinodies. Il y passe un vent de liberté qui n’a pas fini de nous surprendre.

 

Extraits choisis par Michel Sidoroff

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Réalisation : Michel Sidoroff

26/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 14

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

14


A l'évocation de cet ultime, Clément s'est soudain retiré du cercle de l'auditoire. Il ne pouvait en supporter davantage. D'ailleurs, il en avait déjà beaucoup trop entendu. Dès l'amorce du récit proposé par cet inconnu, un sombre pressentiment avait progressivement prit forme et avait insidieusement infiltré son esprit. Et de plus en plus son sang s'était glacé dans ses veines. Véritablement ! Physiquement ! Au début sous forme de paillettes, puis de cristaux, pour finalement aboutir à l'obturation quasi totale de ses artères par des chapelets entiers de quartz mortifères.

Insoutenable.

(A SUIVRE...)

 

 

 

24/01/2013

INTERVIEW DE BOBY NEWIRTH AU SUJET DU MONTEREY POP FESTIVAL

 

 

INTERVIEW DE BOBY NEWIRTH

AU SUJET DU MONTEREY POP FESTIVAL

Nocturne

31/08/1995 - 04min09s

 

Interview de Boby NEWIRTH, musicien, peintre, cinéaste et ami de Janis JOPLIN, au sujet du Monterey Pop Festival qui eut lieu pour la première fois en juin 1967. Il parle de l'importance particulière de ce festival sur le plan social, en phase avec la philosophie de la jeunesse américaine de cette époque. Il évoque le fonctionnement de la scène musicale de San Francisco et le plein accord de Janis JOPLIN et de son public, "identiques" dans l'esprit.

 

Générique

Newirth, Boby
Vacher, Jeanne Martine

02/01/2013

LA VIE COMME ALÉA

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LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

 

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P.  MILIQUE

08/12/2012

LE VENDEE GLOBE: "L'EPOPEE DU VENDEE GLOBE"

 

L'EPOPEE DU VENDEE GLOBE

Thalassa 

Le magazine de la mer

01/11/1996 - 05min33s

 

VENDEE GLOBE CHALLENGE : Rétrospective du Vendée Globe Challenge, les grands moments de cette course autour du monde.ITW TITOUAN LAMAZOU disant qu'il ne sait pas quoi dire, dans l'esprit des gens cela parait incroyable. - PE voiliers en mer pendant une course autour du monde / PE voilier couché, Loïc PEYRON venant à l'aide de Philippe POUPON / PR voilier de Philippe POUPON redressé / PE voilier de Loïc PEYRON dans les mers du sud / PE iceberg. - ITW LOIC PEYRON (liaison radio) disant qu'il se trouve dans un champ de mine, "j'ai la trouille, il fait moins 15°". - ITW autre skipper disant que cela fait trois mois qu'il a vu des gens, pas un seul bateau . - PE voilier en mer / PE arrivée de Titouan LAMAZOU / PE départ de la course (trois ans plus tard) / VA départ des voiliers / PE foule sur la digue regardant les voiliers partir / VA voiliers. - ITW YVES PARLIER disant qu'il vient de démater / (nuit) voilier de Loïc PEYRON ne prenant pas le départ à cause d'une voie d'eau / PE voilier dans une tempête. - ITW BERTRAND DE BROC disant qu'il s'est coupé la langue. - Images INA : Alain GAUTHIER victorieux du précédent Vendée Globe / PR Alain GAUTHIER applaudit par la foule, levant les bras sur un podium / PE Jean Yves ASSELIN entrant dans le port. - ITW JEAN YVES ASSELIN disant qu'il a pris un moment extraordinaire en contemplant le couché de soleil sur le cap Horn.

 

Production

 

France 3

Générique

 

Pellissier, Yves

07/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 2

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

2


Il faut dire que, cette fois encore, il n'avait pas fait montre d'une grande diplomatie face à un dysfonctionnement aussi ouvertement dirigé contre lui. Fixant la machine droit dans les yeux, il l'avait très vite amplement insulté, et puis frappé aussi, un petit peu, rien de grave: juste quelques discrets coups de pied bien intentionnés. Parce que bon, faut tout de même pas abuser. Impulsif il l'est parce qu'il l'a toujours été, alors tu penses.... Et costaud, il faut voir!

Les autres machines alentour continuaient pour leur part d'opérer avec une constance toute à leur honneur. Ce qui fait que l'envie d'aller, par mesure de représailles, faire poinçonner son ticket par l'une d'entre elle lui est évidemment passé par l'esprit. Mais vous savez ce que c'est, son orgueil – démesuré comme il se doit – lui a formellement interdit pareille compromission. Et puis quoi encore!....

Fort de son indéniable bon droit, il était bien décidé à passer par là où il avait initialement choisi de le faire, et ce n'est tout de même pas cette grossière machinerie, niaise et godiche, caractérielle de surcroît et très ostensiblement à la solde probable d'une faction RATPiste – quelque passée de mode n'est-il pas – qui allait contrarier le bien fondé de son projet et déterminer son futur immédiat!


(A Suivre...)


P.  MILIQUE

27/11/2012

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

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LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ


C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.

P. MILIQUE

13/09/2012

SA VIE

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SA VIE

 

Sa vie :

C’est un ciel de malheurs

Habité de rêves fracassés et de confiance trahies,

Une succession ininterrompue de mouvements désordonnés et incohérents,

Une douteuse abstraction que l’on ne peut qu’effleurer

Jusqu’au vertige, jusqu’au silence,

Un échantillon capiteux qui offre l’amère saveur d’un décalage constant,

Une outrance peu recommandable qui porte en elle

L’évidence inévitable du conflit à venir,

Une indifférence sereine.

 

Il refuse cela.

Alors il s’invente un itinéraire singulier.

Il se veut esprit enragé, hanté, lunaire.

Débordant sans retenue d’une colère nécessaire, vitale,

Qui saura le détourner des forces obscures de cette cohérence-là.

Il rejette violemment les normes contraignantes et sécurisantes!

Il s’oblige aussi à débusquer en lui la part d’intolérance,

Et la vision contradictoire du monde,

Pour se tenir, toujours, sur la pointe acérée du paradoxe

 

Pour ne jamais être suspecté de complaisance

Qui n’existe parfois que dans la gravité et la mortification,

Il boîte de l’intérieur.

Il perçoit dans l’éclat d’une évidence jusqu’alors obscure

Cette vie qui s’organise lentement, pour, dans et contre le vide

N'être seulement troublée que par les coïncidences.

 

Il est des désespoirs qui restent à jamais secrets

Sauf à forcer la banquise compacte de la douleur.

Il y a cet accomplissement qui fait de la vie

Un chemin solitaire enrichi de silences...

.

Alors il s’esquive, le cœur modeste et lumineux,

Dans la belle brillance de ce soleil radieux d' Absolu

Générateur d'une tranquillité rassurante à son propre désordre.

 

P. MILIQUE

08/05/2012

TRISTESSE

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TRISTESSE

 

 

Un nuage est passé et tout a obscurci.

 

Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.

 

Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.

 

 

Nous vivons au centre même d’un temps morose

 

Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.

 

Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires

 

Aux chaudes larmes de nos délires.

 

Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme

 

Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,

 

A façonner l’amertume en perles de dégoût,

 

A errer dans un champs de ruines amères

 

Disposées en mode survie

 

Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.

 

 

Parfois la tristesse est une enfant

 

Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.

 

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

 

Elle s’affirme telle l’ultime fleur

 

D’un vieil arbre décharné et agonisant.

 

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

 

Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.

 

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

 

Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

 

Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

 

Qui est en nous telle une barque qui flotte

 

Toute en ondulations chevauchant les remous.

 

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume

 

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

 

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

 

Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr

 

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!

 

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

 

Joie prévisible de l’alternance.

 

D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…

 

Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie

 

Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse

 

Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive

 

Et à certaines réalités de prime abord opposées,

 

De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.

 

 

Faisant fi des préoccupations de chacun,

 

Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.

 

Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!

 

Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes

 

Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête

 

En appréciant les instants de joie nouvelle

 

Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.

 

 

Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !

 

 

Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,

 

La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.

 

Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,

 

Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.

 

Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,

 

Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent

 

Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.

 

 

Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,

 

Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.

 

La tristesse… c’est la vie pense-t-on !

 

Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.

 

A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés

 

Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.

 

 

Chauds les cœurs camarades!

 

Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre

 

Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation

 

Excédant l’absolu soleil des lendemains

 

Et de ramasser, indigné par leur chute,

 

Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.

 

 

P.  MILIQUE

03/09/2011

JE DENONCE 11

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Je dénonce les Hommes,

Parce qu'ils ne s'imprègnent pas de l'autre,

Qu'ils n'ont pas en eux la conviction de son importance,

Et n'ont pas sans cesse à l'esprit

Que l'on ne se constitue que par lui,

Grâce à lui.