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29/10/2013

SILEX AND THE CITY: "ZONE D’ÉVOLUTION PRIORITAIRE"

 

SILEX AND THE CITY

"ZONE D’ÉVOLUTION PRIORITAIRE"

 

Une série absurde et incongrue qui manie le décalage anachronique permanent, adaptée d'après la bande dessinée de Jul "Silex and the City".

28/10/2013

J'ACCUSE 36

J'ACCUSE.jpeg

 

J'accuse l'Homme

De ne pas marteler

Sans discontinuer

L'horreur des enfermements,

Caricature de diable

Qui ne parvient pas

A se libérer des carcans,

Des tabous

Et des idées reçues.

27/10/2013

SILEX AND THE CITY: LES PROPRIO SAPIENS


 

SILEX AND THE CITY

LES PROPRIO SAPIENS

 

Encore une réunion du Syndic de Copropriété pour les Dotcom : parviendront-il à faire voter l’installation du feu collectif malgré l’opposition des poulpes du rez-de-chaussée ?

25/10/2013

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

au magma présent de l'écriturej

 

LE BONHEUR DE T'AIMER 1

 

Écrire c’est tromper l’absence, alors j’écris ce que je crie

Car il me faut bien parvenir à exprimer ma crise d’amour,

Ma crise de ce n’est pas juste, ma crise de manque si criante.

 

Il serait sans doute bien que je parvienne à me raisonner.

Mais comment et pour quelles raisons me résonnerais-je 

Alors même que je m’éprouve responsable de la situation ?

Avec une muette obstination tu m’as ouvert le brasier de ton cœur

Avant que de m’ouvrir, au rythme du sensible, l’ample de tes bras,

Voilà que tu t’offres à ouvrir ta maison. Tu ne peux faire davantage.

Il ne tient qu’à moi dis-tu, d’immiscer ma vieillesse dans ton présent.

Et cela ne se peut à l’immédiat. Douloureuse stridence de l’impossible.

Sauras-tu sans t’épuiser, souhaiteras-tu m’attendre le temps nécessaire ?


(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

24/10/2013

UNE PART DE SILENCE

au magma présent de l'écriture

 

UNE PART DE SILENCE

 

Simplement sortir de l'indifférence habituelle en utilisant le verbe

Alors que chacun sait que le mot est souvent l'arme indispensable

Avec laquelle il serait judicieux de prendre quelques distances.

 

C'est une bien délicieuse jubilation que d'y parvenir parfois,

Même s'il reste rare de parvenir au but du premier coup.

Dès lors se met en place une réflexion profonde et pleine d'intérêt

A considérer, au détour d'un partage, la difficulté à débusquer

Chez l'autre la part de silence tapie dans l'imperceptible qui fait signe.

 

Elle est impitoyable cette lucidité  feutrée qui permet d'accéder

A l'émotion pure, enfantine presque lorsque naît le subtil équilibre,

Nimbée à l'aube d'un soleil d'espérance prêt à fluidifier l'atmosphère.

 

Depuis, emmuré dans une révolte murmurée aux impératifs contradictoires,

Je me tiens, dans l'ombre du ridicule, au cœur d'un essentiel restant à définir.

 

P. MILIQUE

10/10/2013

ACCEPTER L'EPHEMERE

 

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ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.


Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

Et on le retrouve abattu par l'infinie tristesse et traumatisé par l'exploration éreintante et incessante des territoires jusque-là obscurs et inconnus de sa nuit intérieure.

Tout son jeune univers a subitement basculé. Ses certitudes ont vacillé. Désormais, il doit affronter le vide moral, le manque de perspectives, l'omniprésence de l'inacceptable, l'horreur répulsive des faits avérés. Il se sent tellement abandonné, tellement vulnérable face à cette réalité impossible à modifier. La blessure est profonde. Terriblement profonde. Trop peut-être !

Parce que l'absence de l'absente lui est insoutenable et que cela le dessèche encore et encore.

Parviendra-t-il un jour à sublimer son chagrin ?


Le voilà, lui que j'ai aidé à grandir, devenu lui aussi un écorché de la vie.

Il sait désormais que certaines circonstances peuvent anéantir la beauté des êtres et faire saigner le bleu de n'importe quel ciel.

 

Mais, existe-t-il une autre alternative sur cette terre que d'accepter l'éphémère ?


P. MILIQUE

20/09/2013

TOMBENT LES MASQUES 1

u magma present de l'ecriture,

 

TOMBENT LES MASQUES

1

 

Cela claque tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu.

Soudain s’affiche, aveuglant, la prise de conscience

D’un désamour cinglant rejeté aux berges acérées,

Assujettie à la stridence d’un cri trop longtemps refoulé.

 

L’amour n’est plus, il le sait, seulement son reflet trouble.
Maintenant que l’inespéré bonheur s’affiche désintégré,

Quelle relation entretenir encore dans l’ourlet noir du cœur ?

 

Avoir mis tout ce temps pour parvenir à pareille conclusion

Relève sans nul doute d’une incommensurable naïveté,

D’une cécité cérébrale au plus proche de l’exacerbé,

D’un parti pris trop tôt résigné face aux choses de la vie,

D’une inconséquence grave doublée d’atterrante candeur.

(A SUIVRE)


P. MILIQUE

16/09/2013

CHANSON BOUM! : "FLOW"

 

Au moment où FLOW essaie de surmonter la galère qui voudrait l'empêcher d'enregistrer son troisième album...
Pari que grâce à nous, à vous, elle est tout prêt de remporter!

http://fr.ulule.com/les-flow/#home


CHANSON BOUM! 

"FLOW"

 

Par Hélène Hazéra; réalisation Patrick Molinier. Avec la collaboration de Claire Poinsignon.
Nature, elle est nature, Flow, grande gueule gouailleuse. En fait elle ne chante pas depuis si longtemps, avant elle était journaliste reporter d'Images; elle écrivait des textes, elle se produisait dans des fêtes. Yannick Noah l'a entendu et lui a jeté un joli défi: faire sa première partie au Café de la danse, depuis, les camarades musiciens trouvés, la balle a roulé, roulé roulé.
Flow n'est pas une rappeuse mais sa diction, ses textes, volontiers accrochés aux dysfonctionnements du quotidien, ont un petit côté post-rap. La voix est intéressante avec cette gouaille qui se fait rare aujourd'hui. Il y a du journaliste dans ses chansons, mais jamais les textes qui accusent n'en deviennent des tracts simplistes. Flow c'est la flamme, c'est la tendresse, c'est la musicalité...et elle a du bagoût!

14/09/2013

ANOMALIE FATALE

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ANOMALIE FATALE

 

Comment exister, apaisé, dans ce délaissement

Entre le désespoir alourdi de désillusion

Et l'immense curiosité qui les anime?

 

Ultime abandon dans la conscience sourde d'un vide

Assez énigmatique pour que le soleil reste introuvable.

 

Le désenchantement lié à la détresse génèrent

L'anomalie fatale, l'ultime plongée dans le chaos,

Dans le choix assumé du renoncement, puis de la mort.

 


Entremêle alors une existence de froid et de grande solitude

Que même l'amour d'une femme ne parvient plus à réchauffer

Aux braises de sens et de valeurs magnifiquement désengagés.

 

P.  MILIQUE

05/08/2013

RETOUR A SOI

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RETOUR A SOI

 

J'ai toujours préféré marcher en solitaire,

Délesté du fardeau d'un artificiel rôle à jouer.

Il est si dur d'aller au rythme singulier de l'autre!

 

Images qui se reforment aux dérives du temps...

Écrire à vif sa vitale nécessité d'autonomie

Flirte parfois avec la hideur du saugrenu.

 

Comment parvenir, dans la plénitude étonnée

D'un retour à soi aux accents d'éphémère,

A s'extirper de l'inextricable qui assujettit?

 

Fourvoiement avéré dans une vie fantasmée

Qui ne porterait pas l'intention majuscule

Du mensonge aveuglé porteur d'apocalypses.

 

P. MILIQUE

08/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 21/01/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

21/01/2013

06/06/2013

NOCES FLAMBOYANTES

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NOCES FLAMBOYANTES

 

L'amour gardera longtemps encore

Le secret bien gardé de son alchimie.

Il trébuchera toujours si l'on ne sait endiguer

La lente corrosion des certitudes humaines.

 

Il demande d'évidence une vigilance de tous les instants

Et nous devons faire face à l'inaltérable complexité des choses,

Tant les drames naissent de nos difficultés à nous exprimer.

 

Reflets de toutes ces ombres comme obstacle à la transparence.

Et quand nous parvenons, par exception, à clarifier notre pensée,

Ça n'est qu'après avoir mené grande lutte pour mieux la formuler.

 

En cela, nous nous abîmons au brasier inefficace de l'affrontement

Dans la plainte d'un manque de tendresse, d'une réticence charnelle

Ou pire encore, dans l'épaisseur grise de silences mortifères à l'affut.

 

Il est tellement plus difficile de s'aimer dans la beauté

Que de s'ignorer dans l'écho névrotique de la laideur.

 

S'impose dès lors le moment où il devient sage de s'attacher

A oublier les épisodes douloureux de nos histoires particulières.

Celui aussi d'emprunter à contre-sens le chemin de soleil connu

Dans les trace somptueuses d'un amour exalté aux ailes de lumière,

En une lente progression apaisée au cœur d'un marginal silencieux.

 

P. MILIQUE