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06/03/2014

IVRESSE RIMBALDIENNE

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IVRESSE RIMBALDIENNE

 

Des lambeaux de réalités singulières

S'entremêlent à de fulgurantes réminiscences.

 

Comment retrouver une relation vraie à autrui,

Et accéder ainsi à la difficile réalisation de soi?

A fleur de mémoire et d'oubli,

L'éventail des possibles est large ouvert.

 

La préoccupation première d'une vie accomplie

Insiste d'abord sur l'importance du respect

Qui doit émaner de chacun avec délicatesse.

 

C'est un continuel et incertain équilibre à trouver

Dans la pulsation vive, propre à chaque individu,

Qui fait peser sur chacun des exigences de performance

Et une inévitable propension à exiger sa place au soleil.

 

Mais il serait tellement plus merveilleux

De laisser s'exprimer le bel enchantement

Qui sourd au murmure inaltéré que l'on porte au tréfonds.

Et à s'abandonner dans quelques détours du côté du rêve

A la rencontre des fantastiques perceptions de l'enfance,

Là d'où s'exhale une fragrance de chaude poésie

Comme seule peut l'induire une ivresse tout Rimbaldienne.

 

P. MILIQUE

04/03/2014

DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE

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DANS L'IMPARFAIT D'UNE VIE

 

Malgré les doutes, les difficultés et les souffrances,

Les espaces volubiles du dialogue intime

Attisent ses vers et dénouent le quotidien.

 

Dispersion aléatoire et décalages perceptibles

Parquent le vif des mots au centre d'une expérience

Où l'immanence et l'altérité se mêlent.

 

Allant de l'harmonie à la grande dissolution,

Les marges formelles de l'imaginaire s'estompent

Dans l'oscillation certaine qui va du chant à sa perte.

 

A la recherche de phrases au mouvement inédit,

Les mots d'aboutissement se font mélodieuse poésie

Sous l'impulsion inspirée d'un bord à bord de beauté

Où le présent satisfait touche à l'immémorial.

 

Porteur d'une lumière ondoyante et nouvelle,

Le feu jaillit, diffus, sorte de flèche d'aura

Rassemblant en grappe les mots rêvés en douceur,

Dans l'imparfait d'une vie conjuguée aux élans de l'amour.

 

P. MILIQUE

03/03/2014

LIMBES VAPOREUSES

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LIMBES VAPOREUSES

 

Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante

Qui alimente une souterraine nappe de mots.

 

Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,

Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,

Aux soubresauts geignant du tréfonds.

 

Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,

Sauf que parfois la poésie naît au pénible

Des commotions répétées d'une vie émotionnelle

Qui impose la remise en cause de l'écriture

Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.

 

Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout

Les limbes vaporeuses d'une mémoire

Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.

 

P. MILIQUE

27/02/2014

MARIANNE MOORE "QUE SONT LES ANNÉES?"

 

MARIANNE MOORE

"QUE SONT LES ANNÉES?"

LECTURE PAR

JENNIFER DECKER

RÉFÉRENCES:

 

 MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF© éditions José CORTI, 2004. 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

Prise de son Amandine Grévoz

Réalisation Gilles Davidas

26/02/2014

MARIANNE MOORE: "SOLEIL"

 

MARIANNE MOORE

 

 

"SOLEIL"
LECTURE PAR

 

 

JENNIFER DECKER
RÉFÉRENCES:

 

 

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

 

 

Thierry GILLYBOEUF

 

© éditions José CORTI, 2004.  

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc). 

 

 Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

25/02/2014

MARIANNE MOORE: "NUL CYGNE AUSSI BEAU"

 

MARIANNE MOORE

 

 

"NUL CYGNE AUSSI BEAU"
LECTURE PAR

 

 

JENNIFER DECKER
RÉFÉRENCES:

 

 

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

 

 

Thierry GILLYBOEUF

 

 

© éditions José CORTI, 2004.  

 

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc). 

 Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

24/02/2014

MARIANNE MOORE: "AU PROGRÈS MILITAIRE"

 

MARIANNE MOORE

 

"AU PROGRÈS MILITAIRE"
LECTURE PAR

 

JENNIFER DECKER
RÉFÉRENCES:

 

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

 

Thierry GILLYBOEUF

 

© éditions José CORTI, 2004.  

 

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

 

 Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

23/02/2014

CHANSON BOUM!: NILDA FERNANDEZ

 

CHANSON BOUM!

    NILDA FERNANDEZ

 

Hélène Hazéra reçoit l'artiste Nilda Fernandez à l'occasion de son album Basta Ya!

 

"Nilda Fernandez est à l'image de sa voix, blanche, douce, quasi roucoulante. Mais si l'on écoute vraiment ses texte, on est loin de là. Pour son dernier album Basta ya!, il a voulu marquer les choses, c'est un album qui dénonce "ceux qui fument le cigare", qui dénonce les animateurs de radios qui polluent les cerveaux des jeunes, qui dénonce "ceux qui posent des barbelés pour mieux nous enfermer" et tous les saboteurs de liberté. Mais ce sont des chansons que nous chante Nilda et pas des tracts. Il y a du doute dans chacune, de la poésie voluptueuse, sans certitudes assénées."

HÉLÈNE HAZERA

 

Pochette de l'album Basta Ya! Nilda Fernandez ©

RÊVES EN BLEU

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RÊVES EN BLEU

 

Certes la vie est une illusion,

Une succession d’instants fragiles et brefs

Qui s’évanouissent dans l’instant suivant.

Elle est essentiel désenchantement,

Machine à broyer le temps imparti.

 

Et c’est l’indifférence qui s’installe insidieusement

Nous obligeant à tourner encore et encore

Dans une nuit où on ne trouve jamais aucun confort.

Nous allons à l’encontre du silence protecteur

Et interrogeons l’abîme du regard

Dans la crainte montante du toujours pire.

 

Il faut refuser cela.

Parce que la fuite ne peut être qu’illusoire!

 

Nous souffrons d’une pénurie de rêve et de poésie

Parce que ce monde en est tristement dépourvu.

Alors, il est impératif de ne plus subir

Et d’inventer avec application une autre réalité

Dans la richesse des émotions qu’il faudra bien réapprendre à partager

Et dans le regard des autres qui forcément s’ouvrira.

Comme s’ouvre la vie proposant aux âmes en attente

De se jeter avec gourmandise dans la multiplicité des intensités possibles.

 

Retrouvons nos étonnements d’enfant!

Mettons du bleu sur nos rêves!

Pour avoir enfin le cœur gros de bonheur et s’endormir pour une fois

Comme un bienheureux dans les bras de ses énigmes.

 

P. MILIQUE

MARIANNE MOORE: "Le passé est le présent"

 

MARIANNE MOORE

"LE PASSE EST LE PRÉSENT"

SUIVI DE

"UNE BOUTEILLE ÉGYPTIENNE EN VERRE SOUFFLE EN FORME DE POISSON"
LECTURE PAR

JENNIFER DECKER


RÉFÉRENCES:

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

Thierry GILLYBOEUF

© éditions José CORTI, 2004.  

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc).

 

Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

05/02/2014

THIERRY METZ": L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 76 - 83 - 87

 

THIERRY METZ"

L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 76 - 83 - 87

LUS PAR ALAIN LENGLET

Références:In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 65 - 67 - 71 - 74

 

THIERRY METZ"

L'HOMME QUI PENCHE"

POÈMES 65 - 67 - 71 - 74

LUS PAR ALAIN LENGLET

Références:In L’homme qui penche

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel