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19/11/2013

AMOUR-SOLEIL

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AMOUR-SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste maladroit

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux et harmonie

Qui explore la plus belle partition de sa vie.

 

P. MILIQUE

31/10/2013

DÉFERLANTES RAGEUSES

au magma présent de l'écriture

 

 

DÉFERLANTES  RAGEUSES

 

Sur la ligne d'horizon, il n'y a que des bleus  lapis-lazuli

Comme une permanence entre abime et insondable.

 

Il rapporte cet ineffable marin, à chaque jour finissant,

Des carnets griffonnés au long de ses promenades.

 

De retour en sa chaleureuse demeure

Où s'amplifie l'essentiel de son énergie,

Il s'immerge dans l'espace et le temps

En ce lieu où s'épanouit, douillet privilège,

Toute la chair vive de son écriture.

 

Au dehors, un vent de nuit tourmente la mer

Qui lance, rageuse, des déferlantes sur quelques récifs

Spectateurs immobiles d'une écume en défi d'éternité.

 

P.  MILIQUE 

17/10/2013

MÉMOIRE SUSPECTE

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Vincent Van Gogh

 

 

MÉMOIRE SUSPECTE

 

Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,

Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,

Qui le tourmente de réminiscences heureuses.

 

Immergé sans échappatoire dans le brouillard

De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt,

S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.

 

La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule

N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !

Encalminé dans une minérale solitude

Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.

 

Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,

Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,

Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot

Scintillant à nouveau dans les brumes

De sa mémoire suspecte et mélancolique.


P. MILIQUE

10/10/2013

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

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(Oeuvre de Lydie Mahé)

 

 

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

 

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

22/09/2013

JE M'ACCUSE 25

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Je m'accuse

De ne pas utiliser l'intégralité

Des éléments susceptibles de faire écran

Aux images simiesques

De la mort et de la folie

Qui me tourmentent au-dedans

Et accompagnent mes dégringolades intérieures.

30/06/2013

L'INACCEPTABLE RÉFUTÉ

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L'INACCEPTABLE  RÉFUTÉ

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

Au prolongement intime à l'infini.

Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit peu à peu

Dans le noir fracassé d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout...

Trop plein de souffrances,

Trop plein d'espérances déçues.

 

Alors chaque nuit la retrouve meurtrie,

Toute ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité  exacerbée à l'extrême

Lui est source de douleurs terribles, inacceptables.

 

Bien sûr qu'elle émeut par sa déchirante fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne

Dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur désirée

Au milieu troubles tourments qui mâchurent le quotidien.

 

Et pourtant, avec la poigne irrésistible de l'espoir,

Elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,

En refuse d'instinct l'épuisement des instants

Pour mieux les voir persister dans leur éternité.

 

Le temps est venu pour elle de se laisser aller

A ce bouillonnement permanent qui impose

Que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,

Que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.

 

En faisant de sa vie un long poème fou qui,

A peine murmuré, l'ouvrira au possible

De bonheurs éphémères, peut-être, mais urgents.

 

P.  MILIQUE

09/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"DEMAIN EST UN AUTRE JOUR"

Portrait de François Hollande
Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

C’est un enfant du dictionnaire
Qui aime jouer au foot
C’est pas qu’il manque de caractère
Mais il évite les joutes
Préférant désarmer l’ennemi
D’un sourire sympathique
Il a choisi depuis petit
La voie diplomatique

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Faire HEC, Sciences Po, l’ENA
C’est une propédeutique
Pour exercer dessous les toits
Son esprit synthétique
Promu candidat kamikaze
Sur les terres corréziennes
C’est pas ce qu’on appelle une occase
Mais c’est peut-être une aubaine

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour

Y aura pas de motion à son nom
C’est l’homme des transcourants
Il a retenu la leçon
« Laisser le temps au temps »
Onze ans de primosecrétariat
De conclusions de congrès
On dit que son humour le perdra
Ça l’a plutôt sauvé

Tic tac tic tac tic tactique

Au grand concours des circonstances
Le candidat primé
A force de persévérance
Est devenu ce qu’il est
Un futur président modeste
Et méritocratique
Votez pour lui, il fera le reste
Dans l’ordre chronologique.

La tactique du tic tac
C’est pratique
Tu mets ta thèse en tic
Ton antithèse en tac
Et tic tac tic tac tic tactique
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour,
La trotteuse suit son cours
Demain est un autre jour.

21/05/2013

LA VIE CONSENTIE

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LA VIE CONSENTIE

 

Hallucinante élasticité

De notre univers intime tourmenté,

Et impressionnante capacité

D'adaptation aux pires cauchemars.

 

Là se situe la composante essentielle

Du consentement naturel à la vie

Sans lequel nous serions confrontés

A la perte irrémédiable de nos illusions.

 

P.  MILIQUE

21/04/2013

BONHEUR URGENT

au magma present de l'ecriture,bonheur,urgence,

 

BONHEUR URGENT

 

 

Il sait qu'elle se perd dans un voyage intérieur

aux prolongements indéfiniment privés.
Il sait qu'elle se brise et s'affaiblit dans d'interminables insomnies.

Parce qu'il y a un trop plein de tout.

Trop plein de souffrances, trop plein d'espérances déçues.

Alors chaque nuit la laisse meurtrie, ensanglantée du dedans.

Sa sensibilité extrême est une source de terribles douleurs. Inacceptables...


Bien sûr qu'elle émeut par sa fragilité.

Mais elle bouleverse aussi par la force qui est la sienne,

dans sa recherche forcenée d'une oasis de douceur,

au milieu des troubles et des tourments qui font le quotidien.

 


Et pourtant, avec l'irrésistible force de l'espoir,

elle réfute cette vie faite de trop de désenchantements,

en refuse l'épuisement des instants pour les voir persister dans leur éternité.


Il est temps pour elle de se laisser aller à ce bouillonnement permanent

qui impose que tout ce qui n'est pas merveilleux ennui,

que tout ce qui ne fait pas rêver désespère.
En faisant de sa vie un long poème fou qui, à peine murmuré,

l'ouvrira à des bonheurs éphémères peut-être, mais urgents !

P.  MILIQUE

28/02/2013

" ANTIDOTES " : EUGENE IONESCO

 

ANTIDOTES EUGENE IONESCO

21/09/1977 


Interview de Eugène IONESCO à propos de son livre "Antidotes"-


  • Production
  • producteur ou co-producteur
    Télévision Française 1
  • Générique
  • journaliste
    Legris, Jacques
  • participant
    Ionesco, Eugène

17/02/2013

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT SUR SCENE POUR PREVERT, DESNOS ST BORIS VIAN

 

JEAN-LOUIS TRINTIGNANT

SUR SCENE POUR

PREVERT,

DESNOS ET BORIS VIAN

" JE VOUDRAIS PAS CREVER..."


Il est sur scène, le monstre, l'acteur.. à 81 ans il a 20 ans en disant les textes de ces poètes qui ont bercé ses 20 ans à la Libération.

06/02/2013

MÉMOIRE SUSPECTE

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MÉMOIRE SUSPECTE

 

Immergé sans échappatoire dans le brouillard

De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt

S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.

Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,

 

Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,

Qui le tourmente de réminiscences heureuses.

 

La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule

N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !

Encalminé dans une minérale solitude

Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.

 

Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,

Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,

Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot

Scintillant à nouveau dans les brumes

De sa mémoire suspecte et mélancolique.

 

P. MILIQUE