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19/12/2012

MUSIQUE MAJEURE

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MUSIQUE MAJEURE

 

Il existe parfois en soi une force si puissante

Qu'elle installe l'intangible , l'inchangé, le pur.

 

Joie émouvante d'une incomparable douceur

A cheminer ainsi jusqu'au bout du mouvement

Au rythme singulier d'une nature ensoleillée

Parcourue des frissons d'une musique majeure.

 

Émotions soudaines et vives éprouvées

A vivre auprès d'Elle l'aube profonde

Des extrêmes encore inconnus de l'amour

Dans l'immédiat d'un désir cette fois exubérant.

 

P. MILIQUE

13/12/2012

QUE M'IMPORTE!

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QUE M'IMPORTE!

 

Que m'importe qu'elle ne m'aime pas

Puisque je n'en suis pas à me détester.

Que m'importe qu'elle ne voit en moi

Qu'un à peu-près superficiel et fragile,

Quelle importance puisque sage je sais

Dans le concret de l'âme ce que je suis!...

 

Que m'importe si je ne charme personne

Puisque nul n'est aimable à mon cœur.

Que m'importe si agacé on se détourne

De ma musique interne jugée éphémère,

Quelle importance puisque le soleil est là

Dans le concret de l'âme de ce que je suis.

 

Que m'importe si l'on s'acharne à me détruire

Puisque la vie a décidé de me faire rescapé.

Que m'importe que la mort me soit refusée

Puisque riche d'elle encore j'en possède la clef!

 

Et quand bien même l'on voudrait ma tête

Je l'offrirais aux vents mauvais volontiers.

Que m'importe les larmes de tous les yeux

Puisque l'écho du rêve offre tant à gagner.

 

Je ne sais où mène l'acéré griffu du néant...


Assoiffé de lumière j'ai convoqué l'amour

Et mon murmure vivant a fleuri: je t'aime!

 

P. MILIQUE

03/12/2012

QUÊTE

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QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et l'indicible tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur fière brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours et les nuits

De son époustouflante et carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son plus profond

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais?

 

Est-il vraiment possible de s'essayer à vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée?

 

P. MILIQUE

01/12/2012

AMOUR HARDI

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AMOUR HARDI

 

Dans une monde d'où disparaît l'idée de destin

Seul le langage des songes et du mystère

S'offre à authentifier la beauté d'un visage

Exprimant une source révélatrice d'idéal.

 

C'est dans l'unicité troublante d'un cœur ensoleillé

Que se tapi l'enthousiasme ardent d'un amour hardi,

Mélange rare de grâce voluptueuse et d'ineffable

Qui seuls se rêvent capables de suspendre le temps

Entre silence ignorant et fulgurance de l'instant,

Fracassés contre un roc battu d'eaux changeantes.

 

P. MILIQUE

26/11/2012

FINALEMENT MORTEL

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FINALEMENT MORTEL

 

Un carillon fatigué dérange le silence en attente

Tandis qu'un chat noir glisse dans un rai de lumière

A cette heure incertaine où la nostalgie nomade

Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

 

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule

Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,

Désormais aux portes de la solitude et du tranquille

A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

 

Engagée dans l'ultime versant de sa vie elle fixe le passé,

En attente encore de son fantôme d'amour,

Celui, lointain, qui illumine les photos sépia

D'un regard perdu vers le temps qui reste.

 

On la voit souvent s'égarer dans ses pensées,

Traversée de douce tristesse, de désespoirs feutrés,

Et se consumer avec une saisissante dignité, aux aguets

De cette absence têtue qui éloigne la vie des vivants.

 

De son affection pour l'humble perle une larme furtive

Qui projette au plus profond du cœur la tristesse infinie

De cette déjà longue vie passée, soudain si brève,

Faisant de la mort à venir la compagne de chaque aube.

 

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,

La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.

Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans le vide

Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse

Qui incite à porter une attention toute particulière

A cette vieillesse proposée comme ultime menace,

Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps

La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

 

La vie soumet mais aussi grandit chaque infime de l'instant

Aux longs sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

 

P. MILIQUE

19/11/2012

LÈPRE LENTE

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LÈPRE LENTE

 

C’est avec stupeur et tristesse que s’entame la traversée

Des invraisemblances patiemment débusquées

Sur l'un des sentiers tourmentés de la vie

Où se retrouve à fébrilement arpenter l'espace

Une de ces histoires contemporaine où la désespérance règne

Et rabat les rêves fous au plus bas niveau du quotidien.

 

Dans le miroir trouble d'une époque trop lourde

De concomitance entrelacée et de non-événements absolus,

On cherche plutôt à déceler les éclairs influents

Et définitifs de la lèpre lente ou du cancer rongeur

Sur le seul témoignage avéré depuis toujours

Que la survie réside dans l’amour et le désir.

 

P. MILIQUE

05/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "Bernard PIVOT ET LES BEST SELLER"

Bernard PIVOT ET LES BEST SELLER

MIDI 2

22/10/1980 - 04min38s

 

Bernard PIVOT interviewé par Daniel BILALIAN parle de la sensualité du livre et du choix qu'il fait pour l'émission "Apostrophes". Il montre un livre et compare un livre à une femme. Il lit tout lui même et n'a pas de comité de lecture. Il essaie "que l'émission soit honnête". Il aborde l'impact d'"Apostrophes" et les best seller. Il évoque une émission du mois de septembre et les livres qui ont eu du succès après le passage dans l'émission. Parmi les auteurs français, il aime bien Le CLEZIO, MODIANO et Michel TOURNIER.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Cristobal, Jacques

 

Pivot, Bernard

 

Bilalian, Daniel

07/08/2012

CIORAN 22

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"Apprends à considérer:

Les illusions comme des vertus,

La tristesse comme une élégance,

La peur comme un prétexte,

L'amour comme un oubli,

Le détachement comme un luxe,

L'existence comme une vétille."

(CIORAN)

10/07/2012

SENSIBILITE PARTAGEE

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SENSIBILITE PARTAGEE

 

C'est une rivière parfois impossible à traverser

Dont on découvre avec surprise l'improbable gué

Au détour d'une aléatoire manifestation d'intérêt.

 

La force d'une amitié pudique et généreuse

Tisse des liens serrés provenant de toute part,

Conjonction gracieuse d'un altruisme décent

Et de ses dispositions à déceler la détresse d'autrui

Dans les moindres sous-entendus murmurés.

 

Cette extraordinaire pépite de sensibilité partagée

Offre à l'envi ces moments rares de précieuse poésie

Dont l'infini dissimule avec élégance la suave mélancolie

D'un amour fou qui ne peut s'afficher davantage. 

 

P. MILIQUE

06/07/2012

L'AMOUR C'EST COMME....

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L'AMOUR C'EST COMME....


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE

25/06/2012

DANS LES COULISSES D'UN RÊVE

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DANS LES COULISSES D'UN RÊVE

 

Dans les coulisses d'un rêve

Est tapie l'alchimie singulière

Qui mêle en une grande ronde festive

Les complicités touchantes et les admirations pudiques,

Les souvenirs marquants et les enthousiasmes fougueux.

 

Dans les sinueuses coulisses d'un rêve

S'élève la certitude que l'amour n'a pas d'âge,

Séduit qu'il est par la vision enchanteresse

D'une beauté sentencieuses pleine de délicatesse,

Et d'une silhouette fine a l'allure gracieuse, lumineuse aussi.

 

Rien ne saurait être plus beau qu'un sourire rencontré

Dans les galeries exubérantes d'un rêve inédit.

 

P. MILIQUE

 

08/06/2012

CONCISION FRAGMENTAIRE 13

 

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L’Amour comme quand en hiver

 

Un reflet de soleil sur la neige

 

Fait naître des cristaux de sublime

 

Sur nos rétines éblouies.


 

P. MILIQUE