16/08/2012
LENTEURS PASTEL
LENTEURS PASTEL
Les mots ne portent plus rien que la haine des autres,
Entremêlant les crises stridentes de la vie intérieure
En un glissement alangui vers l'introversion, puis l'aphasie.
Cela traduit de lui l'inflexible témoin partiel contraint
D'une douleur entretenue au brasier sans cesse alimenté
Par le lourd secret d'un présent réputé inconciliable.
Face à ce glauque absolu qu'est l'abomination,
Il se retrouve piégé dans oppressif de l'esprit.
Au regard de l'extrême, aucune échappatoire possible,
L'inquiétude dessinée en creux d'une ultime situation
Conjugue l'expérience métaphysique et la splendeur du terrible
Et choisissant le flou radieux d'une lumière en devenir,
Riche enfin d'épures fertiles aux fines lenteurs pastel.
P. MILIQUE
10:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lenteur, pastel, porter, haine des autres, entremêler, crise, stridence, vie intérieure, lent glissement, introversion, aphasie, traduction, inflexible, témoignage, partiel, contraindre, douleur, entretenir, brassier, alimenter, lourd secret, présence, réputation, inconciliable, glauque, absolu, abomination, se retrouver pièger, oppressif, spirituel, au regard, extrême, échappatoire, possibilité, inquiétude, dessiner, ultime sensation, conjuguer, expérience, métaphysique, splenteur, terible, choisir, lumière, devenir, richesse, épurer, fertilité, finesse
06/08/2012
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
Il faut savoir prendre son temps!
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.
C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.
Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.
Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.
Tout n’est pas si simple cependant.
Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.
Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.
Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.
Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.
Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.
Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.
P. MILIQUE
10:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, savoir prendre son temps, crayon, formidable outil, gratter, instant, outil, charme désuet, ensorceler, découper, straites dans l'épaisseur du temps, déposition, lumière, différence, ondée, émotionnel, intensité, page, plume vagabonde, les mots coulent de la plume, avec aisance, se laisser porter, murmure souterrain, conscience, indispensable, corriger, ingratitude, oublieux, mémoire, accoster, extrême densité, symphonie, simple, complexe, envoûtant, immensité, histoire, sombre, lumineux
29/07/2012
LA CHAIR DU MONDE
LA CHAIR DU MONDE
Ligne de fuite vivant en veille perpétuelle,
Telle est la tâche à laquelle il râpe sa vie
Avec une libre retenue à bordure d'ascèse.
Cependant, la réalité n'a pas vraiment de sens,
Et tenter de la comprendre guère davantage.
Alors, ses pas foulent l'antique terre morcelée
Sur ce chemin blanc qui monte dans la poussière
Et trace la campagne capiteuse de nuances.
La nature environnante forme un écrin
Imprégné d'inaltérable sensualité,
Magique et tendre lumière d'inspiration
De cet havre de paix et de ferveur poétique
Où la sensibilité perspicace collée à la chair du monde
Perçoit le grondement sourd du temps qui vient à soi.
P. MILIQUE
10:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, la chair du monde, ligne de fuite, vivace, en état de veille, perpétuel, tâcheron, râper sa vie, liberté, retenue, se tenir en bordure, ascèse, réalité, manquer de sens, tenter de comprendre, il n'y a guère d'avantage, fouler l'antique terre, terre morcelée, chemin blanc, monter, poussière, traces, campagne, capiteux, nuancer, nature environnante, former un écrin, imprégnation, inaltérable, sensualité, magique, tendre, lumière, inspiration, havre de paix, ferveur poétique, sensibilité, perspicacité, coller, percevoir le grondement sourd, venir à soi
19/07/2012
CULTIVER L'ECRITURE
CULTIVER L'ECRITURE
L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.
On laboure ainsi, laborieusement,
Des kilomètres de mots et de phrases,
Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.
Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,
Mais en même temps, incroyablement intense,
Il importe de s'imposer comme devoir fondamental
De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés
Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.
L'écriture peut être suspension provisoire d'un mouvement,
Alternance monotone, justification idéologique ou encore,
Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.
Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact affirmée
A entretenir d'indispensables foyers de subversion,
Et découper à vif et en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques porteurs de visions idylliques
Soulignées par d'improbables mélodies de nulle part.
Afin de la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Afin de lui faire taire les rumeurs insidieuses,
Dans l'instant désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.
P. MILIQUE
05:44 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, cultiver, malaisé de cultiver, labour, laborieux, kilomètre, mot, phrase, trouver le plaisir, improbable beauté, user, abuser, enthousiasme, austérité, incroyable, intense, importation, s'imposer, devoir fondamental, restaurer, saveur, souple, tarabiscoté, rayonnement, suprême, suspension de séance, provisoire, mouvement, alternance, monotone, justification, idéologie, mouvement de révolte, turpitude, froideur, lumière, enliser, raisonner, sable mouvant, zone de contact, foyer de subversion, emblématique, allégorie, vision idyllique, mélodie
01/07/2012
VISION DECALEE
VISION DECALEE
C'est avec une émotion à peine voilée
Qu'il entame le voyage extraordinaire
Dans la promesse connue d'une histoire
Où vibre en filigrane le souffle incertain de sa vie.
Vision décalée d'un monde qui fut aussi trahison...
Et s'installent en lui les maux dans la musique des mots
Dès lors que les phrases offertes s'ouvrent et se délient!
Il lui faut emprunter ces spectaculaires chemins de traverse
Qu'il redécouvre avec un étonnement sans cesse renouvelé.
Dans ce moment retrouvé qui sublime la perte,
Souligné en gras par la dure naïveté d'un ton
Magistralement sculpté par la lumière bavarde
D'images et de fragrances sortis de l'enfance
Pour le rendre plus accessible qu'il n'est,
S'exacerbe déjà la nostalgie de ce temps perdu
Au fil d'encre implacable et universel de l'écriture.
P. MILIQUE
06:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vision décalée, émotion à peine voilée, entamer un voyage extraordinaire, promesse, connaissance, historique, vibration, filigrane, souffle incertain de la vie, trahison, installation, maux, la musique des mots, phrase offerte, ouverture, se délier, emprunter, spectaculaire, chemin de traverse, redécouvrir, étonnement, sans cesse renouvelé, momen retrouvé, sublimer, perdition, souligner en gras, dureté, naïveté, tonalité, magistral, sculpture, lumière, bavarder, fragrance, sorti de l'enfance, rendre accessible, exacerber, nostalgie, temps perdu, au fil de l'encre, implacable, universel, écriture
28/05/2012
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
Cela restera à jamais comme un jour autre…
Niches intemporelles aux angles morts du temps
Dans les décors animés de son imaginaire,
La magie du présent sature le quotidien.
Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,
Incommensurable passion aux flammes embrasées…
Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,
Il marche dans l’infini d’instants-éternités
Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.
En chaque pépite de ce temps qui scintille
Au beau d’un sourire, récolter un baiser,
Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,
L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille
A l’avenir soleil qui à l’instant caresse
La précieuse étincelle, partition de la vie.
P. MILIQUE
05:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instinct, ode, un jou comme un autre, niche intemporelle, angles morts, le temps, décor, animé, imaginaire, la magie du présent, saturation, quotidien, yeux verts, fascinants, l'amour d'une vie, incommensurable, passion, flamme, embrasement, lumière, ouverture, marcher dans l'infini, instant, interné, brillance, soleil, des nuits sans fin, pépite, scintiller, sourire, récolte, baiser, déposer sur les lèvres, battement d'ailes, s'éveiller, avenir, caresse, précieux, partition de vie
21/05/2012
FLAMMES DEFINITIVES
FLAMMES DEFINITIVES
Subir l’épreuve d’une extinction suffocante et lumineuse
Parce qu’incapable d’enrayer le mystère
Ou de saisir les multiples instantanés de l’étrange.
Finir par constituer un paysage fragmentaire
Qui saura désamorcer la fascination
Sans laminer l’identité des individus.
Au varié des jeux de lumières qui hante chaque jour,
Il est là pour vivre et amplifier son expérience personnelle
Et, d’un regard brûlant, fixer l’impalpable,
Avant que d’autres flammes ne le réduisent en cendres.
P. MILIQUE
05:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, flamme, définitif, subir l'épreuve, extinction, suffocant, lumineux, incapacité, enrayer, mystère, saisir, multiple, instantané, étrange, finir par constituer, paysage, fragmentaire, savoir désamorcer, fascination, laminer, identité, individu, jeux variés, lumière, hanter, chaque jour qui passe, vivre, amplifier, expérience personnelle, regard brûlant, fixation, impalpable, réduit en cendres
18/05/2012
AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE
AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE
Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.
Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.
Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.
Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.
Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.
Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.
P. MILIQUE
05:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, énergie, vague océane, strate, démesuré, chuter, ténèbres, refuge, ascendance, anxieux, interpeler, aube, nouveauté, éclairersoleil;infini;pensé, énoncer, en bribes, primal, ressac, aboutir, vie, en dérive, rédactionnel, fragmenter, contrainte, plonger, dans l'inconnu, certitudes, élémentaire, exposition, ultimatum, lumière, conserver, envie, affronter, existence, vaste, intériorité, bouillonnement, nourrir, jour après jour, simplicité, porter attention à l'autre, inspiration, accoster, essentiel, déploiement, nébuleux, allégorieanimation
29/03/2012
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.
Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.
Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.
Entre Les ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.
La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.
Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.
P. MILIQUE
06:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, torrent de boue, pépite, respirer, la vie, savoir, captation, fragrance, couleur, beauté confondante, invitation, ultimatum, privilège, harmonie, chatoyant, chant, éblouissement, ténèbres, premier frisson, lumière, absence, présence, promesse, définitif, évaporation, apparaitre, vérité, émotion, sublimer, au contact, amitié, éternel, fugitif, enthousiasme, durable, éphémère, richesse, complexité, exceptionne, le temps de la sagesse, distance, lucidité, envers la vie, rejeter, noircir, azuré, le rire, désespoir, s'éclipser, laisser la place
14/03/2012
AMER CONSTAT
AMER CONSTAT
Entre deux obscurités l'éclair crisse solaire,
Éclat d'or dans une fenêtre de nuit
Illuminant le crépuscule entier
De sa lumière stridente de fin du monde.
Chante alors l'aurore de la chair mortelle
D'une mélodie assaillante et tristement véridique...
P. MILIQUE
15:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, constat amer, obscurité, éclair, crisser, solaire, éclat, or, fenêtre, nuit, illuminer, crépuscule, entier, lumière, stridence, fin du monde, chanter, aurore, chair, mortel, mélodie, assaillant, trostesse, véridique
11/03/2012
L'AVEU DANS SA FËLURE
L'AVEU DANS SA FËLURE
Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.
Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.
Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.
Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.
Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.
Amen !
Âme--Haine...
P. MILIQUE
06:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, aveu, fêlure, malheur, écriture, absolu, dérive, victime consentante, difficulté, mise ne mots, savoir se contenter, langage silencieux, verbaliser, imperceptible, ordinaire, s'anéantir, désespérant, circonvolution céré brale, prétexte fallacieux, un néant à combler, épouser la trajectoire, fuite éperdue, ne pas perdre pied, masse croupissante, fétide, tranquille indifférence, s'arrêter un instant, soupeser, expertise, intensité, corps à coeur, artisan, oeuvrer, obstination, impertinence, brûlure, tenter l'impossible, rêve, ouverture, insondable, feu, lumière, réalité, vivre, larme de sang, gracieux, hagard, se figer
01/03/2012
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
L’INSTINCT DE L’ODE-LA
Cela restera à jamais comme un jour autre…
Niches intemporelles aux angles morts du temps
Dans les décors animés de son imaginaire,
La magie du présent sature le quotidien.
Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,
Incommensurable passion aux flammes embrasées…
Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,
Il marche dans l’infini d’instants-éternités
Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.
En chaque pépite de ce temps qui scintille
Au beau d’un sourire, récolter un baiser,
Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,
L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille
A l’avenir soleil qui à l’instinct caresse
La précieuse étincelle, partition de la vie.
P. MILIQUE
07:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, instinct, ode, au-delà, niches intemporelles, angle mort, le temps qui passe, décor, animer, imaginaire, la magie du présent, saturation, quotidien, yeux verts, fascination, l'amour, une vie, incommensurable, passion, flamme, embrasement, lumière, ouverture, marcher dans l'infini, instant d'éternité, briller, soleil, nuit sans fin, pépite, scintiller, beauté, sourire, récolter un baiser, déposer sur ses lèvres, un battement d'ailes, s'éveiller, avenir, caresse, précieux, étincelle, partition de vie