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07/02/2014

CULTIVER L’ÉCRITURE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CULTIVER L’ÉCRITURE

2

Froide lumière d'une raison enlisée
Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,
Elle doit être zone de contact,
Foyer de subversion,
Et découper en instantanés emblématiques
Les messages allégoriques, les visions idylliques
Et les mélodies de nulle part.

Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive
Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,
Pour faire taire les rumeurs insidieuses,
Désespérément inexplicables,
En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,
Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.

(FIN)


P. MILIQUE

04/02/2014

A L'APPROCHE DE TOI 2

CARESSES FEMMES.jpg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

A L'APPROCHE DE TOI

2


Ainsi femme aimée, tu es l’exacte et unique qui a submergé le frêle de ma vie.

Tu es si douce à aimer. Jamais je n’ai eu à connaître d’heures plus précieuses

Et à chaque souffle de mon cœur chargé de toi je me sens tissé de tes fibres.

Tu es l’exaltante et inespérée empreinte de lumière poinçonnée sur l’éternité.

 

Lorsqu’un chapitre de l’existence m’isole de toi, c’est  l’obscurité qui s’abat.

La séparation me fragmente. Je m’éloigne de la vie en m’éloignant de toi.

Quand je pense à toi, je pense à une femme débordante d’indispensables.

Vois ce regard attendri que je pose sur toi lorsque mes yeux se caressent à toi.

Écoute ce que chante ma main posée sur toi lors de nos silences arc-en-ciel.

Éprouve mes lèvres glissant de ta joue pour se poser à l’embrasure de ta bouche,

Sur tes lèvres où les miennes fébriles retrouvent, ta douce intensité condensée.

 

Les mots n’ont pas grand pouvoir en de telles circonstances, je t’aime si au-delà.

Ainsi te dire que je t’aime ne suffit pas, la transe réelle tellement beaucoup plus.

Le temps qui passe me rapproche de toi. Me rapproche de nous à l’inéluctable.

(FIN)

 

P. MILIQUE

08/01/2014

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU TREMBLEMENT DE L’INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l’incertaine lumière

Le regard invente la vision d’un espace idéal,

Détournement de vérité qui donne à l’ensemble un goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de la netteté d’un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné jusqu’à la source du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolu,

Avec une sorte de nostalgie qui est singulière

A ce devenir murmuré en tons de confidences inattendues.

 

P.MILIQUE

28/12/2013

LA PREUVE PAR DEMAIN

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LA PREUVE PAR DEMAIN

 

 

Comme autant de fleurs souriant à l'hiver

Les lettres éparpillées de l'alphabet

S'allient en mots d'incertitudes brodées.

 

Les étoiles incendient la toile du ciel

Et avertissent le jour du matin à venir

Dont demain sera l'exacte preuve.

 

Au feu vibrant et affamé de l'air,

A l'éclat mat et caressant du minéral

Dans le vent pâle qui englue les voix,

Les ombres blanches se font plus certaines

Et le paysage immobile se fait perpétuel.

 

A l'heure où la splendeur du crépuscule jauge

Les souffles en rang devant la cheminée,

Le mot de passe d'une lumière-métamorphose

Fond d'or les rêves en autant de lingots de réel.

 

Dans ce frôlement d'âme où le temps apparaît,

C'est l'entrée chuchotée de l'année qui paraît

Au chaud d'un destin comme en apesanteur

Qui tait encore un peu tout ce qu'il sait déjà.

 

P. MILIQUE

27/12/2013

UN VERTIGE SEPIA

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UN VERTIGE SÉPIA

 

A la ligne de partage entre la géométrie

Noire et blanche du rêve et du réel,

S'offre la perspective d'une ouverture immédiate

Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.

 

A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,

Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu

Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.

 

La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,

Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien

De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui

Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire

A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.

 

Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant

A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible

Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité

De la simple volonté affirmée d'un bonheur

A l'état heureux de puissante harmonie,

N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,

L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.

 

Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,

Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses

Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?

 

P. MILIQUE

 

25/12/2013

UNE LARME ÉCHAPPÉE

au magma présent de l'écriture,

 

UNE LARME ÉCHAPPÉE

 

C'est un écrin de verdure sur l'écran de ses rêves.

Le vent léger peigne les arbres comme une chevelure

Et semble accepter le partage d'ombre et de lumière

Dans la splendeur du matin et la gloire de crépuscule.

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Lui, il marche et parle pour repousser une nuit

Qu'il aimerait bien perdre dans une forêt de mots doux.

Cependant, les jardins secrets sont faits ... pour rester secrets,

 

Et dans cet avenir qui pointe et s'annonce radieux,

Il trouve quelque chose d'incitatif à la respiration du vivant.

Pourquoi passer à côté de la beauté d'un monde

Qui se déposerait sur ses lèvres en battant des ailes ?

 

Il chante aussi le refrain léger de sa vie,

Destin enivrant d'un murmure d'éternité

Qui entendrait l'infini dans une larme échappée.

 

Au noir incertain, suspendues par magie au ciel atypique,

Se congratulent les étoiles nombreuses qui le regardent, étonnées.

 

P. MILIQUE

 

15/12/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE MAL DES MOTS"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LE MAL DES MOTS"

 

Je vais laisser au monde la bonne parole… et opter pour la belle parole.

Celle du conte qui va me permettre de vivre et de raconter…

De me réconcilier avec mon passé et mon avenir… souvenir et survenir… ensemble !

Pour rebondir et cesser de nous mentir, il faut finir par se l’avouer : nul n’est disposé à changer ses désirs… c’est la raison pour laquelle je me propose de changer de point de mire, changer ma vision et la vôtre en même temps… trouver d’autres pôles d’attraction.

Conter, raconter une nouvelle histoire sur les ombres du passé, mais surtout sur les ombres à venir.

Refaire la lumière… sur les secrets de l’univers… de nous autres, vers de terre.

Parce qu’il faut marcher  quand tout le monde dort… au lieu de dormir quand tout le monde marche…

C’est ce que je m’apprête à raconter pour que nous restions éveillés… sans recourir pour autant à une flûte enchantée…

C’est ma nouvelle mission, ma transmission  de la bouche à l’oreille, de mon œil à vos yeux, jetés sur deux corps enlacés: celui du temps et de l’Éternité…

Orphée a perdu sa bien-aimée en se retournant pour la voir… qui ne s’en souvient ?

Vous me remercierez peut-être un jour de vous avoir redonné le goût du passé indéfini en vous répétant inlassablement, il était une foi…

Je ne mets pas d’S parce que la Foi reste à définir.

Encore mille et une nuits à écrire… à ouï-dire… sans rien figer, sans rien anéantir…

L’intonation, le rythme, la mimique, le regard, le geste… tout conte… quand on veut s’arracher à sa finitude, et songer ne fut-ce qu’un instant à l’infini… l’infinité des baisers et l’infinité des risées.

C’est toujours le même qui nous embrasse et nous embrase…

La femme et la flamme…

Je vous épargnerai le petit chaperon rouge qui prend les enfants pour des adultes et je vous conterai l’histoire des bonnets rouges qui prend les adultes pour des enfants.

Et je puiserai dans les biens de tous les particuliers, pour vous restituer votre part d’universel : l’instant unique qui rendra votre histoire inédite… insolite… ou interdite.

10/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 1

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A L’ENCRE DE FEU

1

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Comme une lueur étincelant dans un écrin d’étoiles

Quelque part suspendu dans l’espace temps

D’un nulle part et d’un autre ailleurs,

Coule dans ses veines le sang d’une lumière inconnue.

Du plus vide de lui, à l’écho de son cœur,

De ces partitions attendues aux instants de vérité,

Se creusent les sillons d’un éternel mystère

Que même le silence ne parvient pas à taire.

 

Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

A l’ombre des mots immergés dans l’éternité,

Renaît l’espoir irisé d’une aurore au sourire ingénu

Qui exalte la douceur des écrits échangés.

A l’aube des silences aux fondus incrédules,

Alors que la lumière du jour féconde la vie,

Brûle dans ses artères le feu déjà déclaré

D’un cœur et d’une âme secrètement tissés.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

09/12/2013

LA VIE COMME ALÉA

au magma présent de l'écriture,

 

LA VIE COMME ALÉA

 

C’est une vie passée à éprouver les limites de la résistance,

Enchevêtrement d’incertitudes sur fond de mots et de désastre,

Conséquence de l’espace sans lumière où il s’est enfermé.

Il est devenu impératif pour lui, il doit se résigner,

D’engager l’indispensable processus de conversion.

 

Fondamentalement écartelé entre

Des perspectives aux radicales différences,

Il perçoit combien il lui faut se détourner du passé

Et envisager l’infini d’autres possibilités.

 

Alors, dans son tout nouveau désir

De dépassement et de dépaysement,

Son esprit de nouveau prêt à prendre son envol

Approuve de ne jamais cesser de commencer

Cette existence fiévreuse, en perpétuelle ébullition.

 

Le bon usage de ce qui ne cesse de le hanter

Illumine les enjeux de l’achèvement et de l’inachèvement

Parés des vertus de l’inconnaissable et de l’imprévisible.

Magistrale ode à la vie comme aléa au désordre certain.

 

P. MILIQUE

28/11/2013

TELLEMENT SOURIANTE

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TELLEMENT SOURIANTE


Elle danse, bonheur suspendu dans le sang noir de la nuit.
Son visage est extraordinairement lumineux.
Et son sourire…
Son sourire !

Elle est là,
Dans son cadre de tolérance et d’harmonie
Comme une perfection immobile.
Quelle rencontre inespérée que celle de cette beauté sublime
Qui poursuit, indolente, sa promenade vagabonde.
Au rythme qui est le sien.
Un rythme qui annule la durée
Et qui définit sa croisière impassible
La pénombre environnante exacerbe sa présence.
Et sa frimousse souriante !
Tellement souriante…

L’homme, au clair d’insomniaques nuits
Et dans un certain besoin de flânerie intérieure,
A seulement à lever le regard pour y puiser
Un véritable sentiment de plénitude existentielle,
Et s’offrir sans limite
Le luxe inouï d’une incroyable exultation.
Il sait d’expérience que la formidable puissance d’attraction
De cette belle gracieuse repousse toujours,
Dans les zones les plus reculées de ses ténèbres enveloppantes,
La perturbante tentation du vide.

Et l’homme, ébloui,
Se dissout dans l’obsédante présence de ce concentré d’éternité,
A la sensualité profonde et frémissante.
Il s’autorise ainsi à brasser du fantasme.
Lorsqu’il s’éprouve tourmenté par la plus intense des nostalgies,
Il sait pouvoir trouver auprès d’elle,
Fascinante complice aux affinités secrètes,
Une sorte de simplicité apaisante.
Et aussi un sourire tout de force et d’abandon.
Son sourire…

Dans toute sa candeur apparente,
Il y a cette continuelle douceur,
Cette enthousiaste intimité et aussi,
Une vraie chaleur humaine à l’émouvante fragilité
Où scintillent des petites merveilles de sensibilité.
Improbables pépites fleurant bon la tendresse et la générosité
Qui l’affranchissent, provisoirement,
De toutes pensées aux reflets crépusculaires.

Loin de toute agitation bruyante,
Elle offre, avec beaucoup de noblesse,
Le plus précieux des silences.
Celui d’un moment innocent,
Rare et poétique d’absolue pureté,
Passé en sa délicate compagnie.

En compagnie de son infranchissable sourire,
Irréel de transparence.
Lunaire !…



P. MILIQUE

 

25/11/2013

L'AVEU DANS SA FÊLURE

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Photo à retrouver sur le site:

http://visuel.enferetdamnation.org/v/pointsdefuite/PointDeFuite_I.jpg.html 

 

 

L'AVEU DANS SA FÊLURE


Il est dans le malheur de l'écriture.
Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.
Mais au bout de la dérive,
Il est une victime consentante
De la difficulté de la mise en mots.

Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,
Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.
Au lieu de cela,
Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.

Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,
Tout semble épouser la trajectoire
D'une fuite éperdue, désespérée.
Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.

Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.
Il s'arrête un instant -- ou davantage --
Auprès de chacun d'eux,
Les soupesant comme pour une expertise.
Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.
Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.
Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.

Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?
Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,
D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.

Amen !
Âme--Haine...


P. MILIQUE

24/11/2013

UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE

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UNE HISTOIRE D'AMOUR GÂCHÉE


C'est une histoire d'amour gâchée par les circonstances.
Par l'intervention du hasard.

Cette femme aux yeux de glace a désormais le regard vide.
Pour lui, elle était un chemin illuminé dans sa nuit.
Elle savait colorer de lumière la plus noire de ses journées,
Sûre d'elle dans sa fragilité.

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a séparés,
A force de partager un univers peuplé de semblables tellement différents.
Parce que l'harmonie des contraires, peut-être, n'existe pas.
Ou alors quand gravée dans le bref,
Les cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.
Tout se noie dans l'usure d'un temps que personne se sait dompter.
Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées
D'une douloureuse ronde d'amour et de haine.

Maintenant, sa mémoire est encombrée
Par les souvenirs pénibles des divergences et des brouilles.
Et puis les non-dits aussi,
Qui aggravent tout jusqu'à rendre plus sombres encore
Les couleurs de ces instants pétrifiés.

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.
Il est confronté à l'intense douleur d'une insoutenable séparation.
Comment ne pas être submergé
Par le chaos dévastateur
De toute cette détresse ?
Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore.

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.
Celle de sa passion meurtrie.
Et il s'applique à ne plus vivre qu'au travers de l'absente.
Mais le chagrin lui, est si présent,
Qu'il ne sait plus que pleurer de ne plus pouvoir l'embrasser,
Ne serait-ce que du regard.

P.  MILIQUE