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14/10/2013

A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL 2

au magma present de l'ecriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A FAIRE  SAIGNER  LE  BLEU  DU  CIEL

2


La question maladivement obsédante de certains est de savoir

S'il existe une vie après la mort.

Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?

 

Moi-même qui me sens à l'instant tragiquement dépourvu,

Sais que son univers n'est pas vide.

Je connais les sources les plus secrètement dissimulées

De ses vagabondages  toujours recommencés.

Parce que je crois que j’écris !

C'est ma souffrance clandestine, présente, inaudible, indéchiffrable.

Je suis un montreur de mots qui brouille les images.

Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.

Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,

Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme

Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

11/10/2013

JUBILATION QUOTIDIENNE

jubilation_b.jpg

(Acrylique sur canevas: Muriel a. white herring)

 

JUBILATION QUOTIDIENNE

 

Ce garçon est rare !

 

Il semble se balader dans l'existence,

En badaud amusé, avec une aisance confondante.

 

Il vit dans un univers manifestement éclatant de lumière

Et paraît porter un intérêt extraordinaire

A d'invisibles et exaltants idéaux.

Une activité frénétique le fait verser dans l'allégresse

Avec une touchante inconscience.

 

Au gré de battements de vie totalement irraisonnés,

Il s'invente des plans fabuleux pour,

Sur la vague éphémère de la spontanéité de l'instant,

Découvrir la source pour une fois assouvie,

De la jubilation quotidienne.

 

Pour lui, le bonheur romanesque et intense,

Se décide à suspendre le temps.

Au sortir de matins bleus de mer,

Il exprime souvent un voluptueux état d'effervescence poétique

Et se consume alors en illusions,

En rêveries incontournables.

La vie lui est belle, élastique.

 

D'ailleurs, il en connaît tous les méandres et les beautés multiples.

Elle est harmonie parfaitement homogène,

Véritable concordance aux caractères infiniment mélodieux.

 

Bref, pour l'atrabilaire que je suis

S'impose l'évidence de cette lancinante question :

Existe-t-il une limite à la naïveté humaine ?

 

P. MILIQUE 

 

01/10/2013

LANIÈRES ACÉRÉES 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



LANIÈRES ACÉRÉES

2

 

Folle incompréhension d’un canevas qui lacère

Dans la terrifiante absence d’une lumière nécessaire

Qui s’installe, d’un vertige, au point zéro de l’infini.

Stupéfaction avide dans le sidéral vide désespéré

D’une frustration récurrente et primale qui exaspère.

 

Il devient urgent d’instiller en soi

L’absolue nécessité de ne rien posséder !

 

Et voilà que soudain apparaît

L’insondable vrillé de ce qui hante :

Tes lèvres illuminaient mes paupières

Ton regard insistant épousait ma folie

Ta voix étoilait mes heures sombres

Ton souffle ardent électrisait mes sens

Tes mains embrasaient ma chair

Et ta vie pulsait à mon cœur mort.

 

Et puis, un jour, l’Autre t’a éblouie

Et s’est imposé à moi cet incontournable :

Tromper l’Autre, c’est d’abord se tromper !

(FIN)


P. MILIQUE

16/09/2013

ARGUMENTATIONS DÉFECTUEUSES

CHEMIN SINUEUX.jpg

 

ARGUMENTATIONS  DÉFECTUEUSES

 

Ce qui se joue alors en lui, pleutre péremptoire,

Épouse les moindres sinuosités d'un piètre souvenir

Lestés d'argumentations fondamentales et défectueuses.

 

Assujetti à cette influence toujours prégnante

D'un parcours qui mène de la lumière à l'ombre,

Il emprunte un trajet précis et plutôt sinueux,

Qui l'expose, telle une feuille morte ballotée par le vent,

A glisser par accident au plein d'une traînée boueuse.

 

A ce stade congru de la vie, ébloui par une strie de lumière,

Il sonde la faillite de son corps, vif archiviste de sensations,

Attentif dès lors à sa fragilité dans sa course aux illusions,

Et promène désabusé sur le monde qui partout l'entoure

Comme pour éclairer l'accessible d'un jour encore nouveau

Dans la remise en question de l'ombre prédatrice de beautés.

 

P.  MILIQUE

10/09/2013

A L'AUBE D'UN AILLEURS

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A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

 

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche

De tension taraudée, de souffrance endurée,

A percevoir le murmure lancinant

De la mort au souffle inhumain.

 

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,

Se lève une respiration puissante comme la houle

Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,

Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,

Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant

Témoin d'un orage de scrupules face à l'improbable.

 

P.  MILIQUE

07/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

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LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

 

Il faut savoir prendre son temps!

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

Tout n’est pas si rudimentaire cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

04/08/2013

LE RÊVE

VOLUTES AURORE.jpg

 

LE RÊVE

 

Au murmure de la nuit, j’ai fait un rêve singulier.


Il semblait provenir d’une splendeur à venir,

D’un fol engouement pour une étrange lumière

Dérivant en volutes, poussée par les ailes du vent.

Ainsi transporté, l’instant mobile prenait identité

Dans la capiteuse fragrance de sa destination,

Ronde imperturbable me menant jusqu’à Elle.

Cela provenait-il de la chanson de ton souffle,

De la mélodie subtile offerte l’aurore de ta voix,

Caresse étoilée dans l’aujourd’hui en mouvement ?

 

Cette voix-là rêvée m a porté ton attente

Et ton irrépressible envie d’offrir encore

Tout ce que tu n’espérais plus savoir donner :

La force  inconnue d’un amour en découverte.

 

J’entends cette voix qui vient d’un ailleurs mêlé de sourires,

Telle une fleur semée depuis toujours dans un désert aride

Réanimant l’éternité à la flamme irisée de l’impossible rêve.

 

P. MILIQUE

03/08/2013

YVES BOMMENEL: "TENSUI"

 

YVES BOMMENEL

"TENSUI"

 

Telle la pluie frappant le carreau, ton souvenir me hante et mon coeur saigne tendrement.

25/07/2013

FLAMBOIEMENT INDULGENT

FLAMBOIEMENT.jpg

 

FLAMBOIEMENT  INDULGENT

 

Pur émerveillement d'émotion poétique

Dans cet attendrissant silence advenu.

 

Au sortir d'une vertigineuse plongée vers l'occulté

Surgit, subreptice, une petite lumière de ce labyrinthe obscur.

 

Quelque chose qui tient de la sensation rassurante,

Très précisément contemporain et radieux,

Aussi sauvage qu'un torrent de montagne,

Plus brûlant que le vent du désert,

Qui, décisif, va excéder chaque flamme d'espoir

Jusque dans le flamboiement indulgent de leur vérité.

 

P.  MILIQUE

15/07/2013

LUMIÈRE LIBRE

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LUMIÈRE  LIBRE

 

Il se dit souffrance exacerbée

Précipité ardent de vif mal-être

Dans sa façon obstinée de camper

Sur ses blessures et ses secrets.

 

Dans l’émotion tremblante d'espaces infinis

Livrés au souffle initial des voies du silence,

Il se nourrit de la lumière libre des autres,

Étoile fixe et brillante encore gourmande de vie.

 

P. MILIQUE

25/06/2013

QUÊTE

COEUR GONFLE DE CHAGRIN.jpg

 

QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et le tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours 

Et les nuits de sa carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son tréfonds secret

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais ?

Est-il vraiment possible de vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée ?

 

P.  MILIQUE

13/06/2013

JEAN GUIDONI (Captation Personnelle) "TON CUL EST ROND..."

 

JEAN GUIDONI

 (Captation Personnelle) 

"TON CUL EST ROND..."


JAMAIT/GUIDONI/DIDIER

CHANTENT LEPREST

AU THÉÂTRE OLYMPE DE GOUGES 

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013