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05/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 1

au magma présent de l'écriture,

 

HAINE, JE TE HAIS!

1

Haine, je te hais!

Fin de semaine
A Carpentras.
Profanation d'un cimetière.
Un cadavre empalé,
Des tombes dévastées,
Des stèles ravagées.
Le seul tort commun
A tous ces trépassés
Désormais souillés?
Celui d'être juif!
Pouvez-vous imaginer cela?
Juste parce qu'ils sont juifs!

Alors je trace ces quelques lignes
Pour dire que je suis-là, que j'existe,
Pour rien en fait, ou pour détruire,
L'espace d'un éphémère instant,
La noblesse naturelle des mots,
Pour dire que je suis assez vivant
Et ainsi augmenter, dans le hurlement
Colérique de mon humble murmure,
Mon immense, justifiée et juste révolte.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/11/2015

FAIRE SEMBLANT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

2

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

C'est la descente dans l'exubérance
Anecdotique qui lui permettra de réfuter
La façade sinistre d'une réalité bilieuse.
Il tente de mettre en mots les forces vives
Qui le soustrairont de ses âcres obsessions
En contournant l'ultime affrontement
D'un souffle murmuré. Fugace privilège!

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Lorsqu'il relève le défi des choses
Et qu'il contextualise les priorités,
Il s'approprie la force des désirs
Jusqu'à évacuer celle des regrets.
Maintenant, il rêve d'horizons plus larges
Qui l'obligent à s'affranchir d'idées
Bien trop molles à la frileuse médiocrité
Pour parvenir, à force de rude labeur,
Au dépouillement exhaustif que rien
N'illumine, pas même un rai de lumière.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

2

Aussi affectionne-il de se confronter à la vacuité de certains mots résidant dans la périphérie proche et privilégiée de l'esprit. Il se plaît également à confronter les phrases courtes aux vagues répétées des changements et des ruptures de rythme. De là découle parfois l'enchaînement vif, la presque embardée, de mots vigoureux à la force d'évocation enfin révélée.

Libre face à son unique présence, il poursuit ses obsessions rebelles. Il murmure, en d'interminables rugissements, l'ampleur des désillusions et des révoltes qui saturent ses souvenirs. Lignes de fuite maladroites qui, au comble d'une profonde émotion, interrogent sur ses secrets évanouis.
Il arrive parfois que cela retienne sa plume. Le plus souvent non.

En arrêt sur le qui-vive, il ne peut rester bien longtemps dans l'attente et dans le doute. Artisan de l'imprévu, il s'assujettit à d'obsédantes questions: quel sens, en effet, donner à l'absence de sens? Quelle formule appliquer à l'informulable?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/10/2015

LE CŒUR EN LARMES 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CŒUR EN LARMES

1

C'est avec le plus profond respect qu'il trace ces quelques mots
Présumés retrouver votre énergie fraîche et vos idées directrices.
Vous passez tellement de votre temps compté à vous repérer
Dans son labyrinthe psychologique pour le moins complexe
En un véritable balayage mental qui touche au feutré de l'essentiel...

Lui, il est dans l'enchevêtrement serré de l'intime et de l'émotion
Dont la noirceur souterraine s'alourdit de l'inquiétude de vivre.
Dans le rappel murmuré et continu de l'inexorable finitude humaine,
Le cœur en larmes rend compte de l'envie tenace de se perdre bientôt.
Et il cesse d'être heureux à arracher de lui-même tout ce qui fait beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/08/2015

DISSIDENCE VERTE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

6

Alors conseiller-moralisateur-donneur de leçon, qui que tu sois et d'où que tu viennes. Oublie-moi et passe ton chemin. Je ne t'ai rien demandé et je perçois mon futur aussi meilleur que le tien.

Et si toutefois, car nul ne peut s'affirmer à l'abri définitif n'est-il pas, je devenais moi-même un de ces doctes hurluberlus qui n'aiment rien tant que propager leur bonne parole, voici ce qu'elle serait: Fais comme moi petit! Bâti ton petit monde à toi. Pas celui des autres, non le tien propre. Autolâtrise-toi au maximum! Tu te sentiras mieux tu verras. Fais-toi ton petit jardin d’Éden. Fait l'amour à l'Humanité entière et regarde pousser les fleurs.
Écoute surtout le lancinant murmure de leur chant: ne te dit-il pas que tout est bien ainsi?

(FIN)

P. MILIQUE

26/07/2015

A L'EXTRÊME LIMITE DU SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

A L'EXTRÊME LIMITE DU SOUFFLE

1



Un jour, le ciel est si clair et la nuit si pleine
De la brillance vive des étoiles que, sur l'écran
Des rêves-réalités, apparaît le merveilleux Amour,
Tel un secret de vie qui en rend l'espace plus vaste.

La vie se fait d'emblée plus belle et chemin de lumière,
Pleine de subtiles couleurs arc-en-ciel et d'enluminures.

Être deux, c'est apprendre à écouter aux rives des silences
Les mots que l'on ne se dit pas, où alors dans un murmure.
C'est instaurer l'échange fort d'une confiance sans lézardes.
C'est ce magnifique instant de joie expansive et rayonnante
Dont il est bon de partager l'exubérance d'étoiles carminées.
C'est la douceur attendrie des gestes touchants et maladroits.
C'est un frisson continu provoqué par la joie et l'émotion
A découvrir les mots justes qui caressent et bouleversent.
Des mots nourris de ces signes singuliers qui sont l'amour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

2


Un trait de lumière tremblé répand son doux murmure.
La chair de l'instantané se disperse, vibrante de pureté.
Une vie va s'ouvrir à la cime d'un rêve exalté de bonheur.
Du pollen de l'amour va naître, au printemps généreux,
Une fleur aux pétales rosis de perles nacrées d'émotion.
Il y aura donc d'autres sourires à fêter, récoltés de la vie,
D’autres échos de petite enfance aux couleurs de déjà vu.

L'inconscient du devenir ne saurait rimer avec insouciance.
Des souvenirs enfuis d'un ciel d'hypothèses agitent le repos.
Ils s'affichent contre l'expression extirpée au fur et à mesure
De tout ce qui rythme la mesure mémorielle exacerbée
Par la morsure des possibles réduits au strict état larvaire
Tout en épiçant la durée d'une terre de vertige déjà usagée.

Le temps qui passe file décidément un bien mauvais coton....

(FIN)

P. MILIQUE

20/06/2015

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

S’ACCOMMODER DE L'INCONTOURNABLE

2

J'aimerais savoir te dire ce qui sera ton demain avec les mots du quotidien:
Sans doute que t'apparaîtra bientôt la clairière comme nouveau lieu de vie.
Le moment sera venu de t'extirper de la grise routine ankylosant l'invisible.
Tu auras le sentiment jusqu'alors inconnu de vivre des jour de plénitude
Plus riches que ceux que l'existence murmure d'ordinaire au fil du quotidien.

Ce sera l'instant choisi dans lequel, l'esprit cadencé sur un rythme différent,
Tout, au sortir de l'ennui, se fera prodige pour arpenter le territoire nouveau:
Il ne restera qu'à effectuer les ajustements nécessaires pour t'y sentir adopté.

(FIN)

P. MILIQUE

09/05/2015

CICATRICE ROUGE SANG 1

au magma présent de l'écriture,

 

CICATRICE ROUGE SANG

1



Les années ont passé et la vie a fait de moi ce qu'elle a voulu,
Indéterminable rouleau compresseur destructeur d'existence.
Tant de choses ont déchiré le silence pour s'abreuver à l'écho!

La plus importante, la seule au parfum d'essentiel à dire vrai,
Est qu'il a croisé l'Amour au détour d'une lueur murmurée
Et qu'il vit dorénavant avec une qu'il aime au-delà du dicible.

C'est vrai que les mots lui manquent pour ébaucher cette réalité.
Il aurait su le faire s'il avait eu à les utiliser au cours de sa vie,
Mais ce n'est un secret pour personne, le prétexte n'a pas existé.

(A SUIVRE.)

P. MILIQUE

10/01/2015

LA FEMME IMPROMPTUE

au magma présent de l'écriture,

 

LA FEMME IMPROMPTUE

Du murmure incessant de tes pensées surgira forcément
La nécessité d'emprunter le chemin qui mène à l'ailleurs.

Grâce à cela je te retrouverai, belle femme au visage radieux,
Les sens apaisés et le cœur léger, ensoleillée de joie de vivre,
Unique de cette exceptionnelle fusion de chaleur et de générosité.


Et comme l'intelligence et la culture qui sont tiennes te précipitent
Dans l'envie de saisir goulûment toutes les occasions de t'émerveiller,
Tu sera femme accueillante à l'incidence de rêves aux rythmes instinctifs
Toujours disponible pour offrir richesse aux conversations extravagantes.

P. MILIQUE

07/01/2015

LA HOULE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HOULE

2

Allongée, elle a laissé dériver ses pensées
Jusqu'à sa réserve de rêveries en devenir,
Là où naissent des bourgeons d'existence.
Il faut bien rejoindre le pays des songes
Lorsque l'observation du proche horizon
Annule de fait l'inconciliable perspective.
Elle écoute le bruit sourd du temps qui passe,
De toute son âme en alerte elle le discerne,
Murmure onirique vibrant d'un sang lascif.

Elle perçoit l'eau salée de sa grise amertume
Venue s'échouer en vagues lentes sur le sable.
A se fier à ses désirs plutôt qu'à ses intuitions,
Elle confierait l'infinie plage de grains dorés,
Les cocotiers et les enivrants arômes d'algues.
Mais le ressac est en elle qui lui dit sans parler,
Que nul ne peut faire durablement abstraction
Du souffle prépondérant qui parcourt l'univers.
Dès lors il y a la houle … et le poing qui se dresse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/11/2014

LA PENSÉE RESCAPÉE

au magma présent de l'écritur,e

 

LA PENSÉE RESCAPÉE


Théâtre apparent subordonné au désordre continuel,
Il cherche dans le choix du présent, un abris au chaos.

Les sens s'aiguisent et il convient d'affronter le paradoxe
Qui propose au tout venant le parcours vertigineux
De cet univers si singulier qui se dérobe aux regards.

A prétendre capter ce qu'il a de plus ardu
Dans l'authenticité du doute murmurant,
Il restitue, avec une douceur exquise,
L'absurde ludique promis au monde
Dont la nostalgie émane au magnifique
D'un puissant goût d'inachevé.

Extrême délicatesse du souvenir qui affleure
Au ras de cette pensée rescapée
Qui prétend ne pas l'engloutir.

En dire davantage en jet de mots
Serait se complaire à trop en dévoiler.

P. MILIQUE