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22/11/2013

LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....

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LA VIE EST UN TORRENT QUI CHARRIE DE LA BOUE....


La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Un univers où chacun dans sa misère
est seul à cristalliser ses souffrances.
Où ne s'exprime plus que le langage du désenchantement.
Et c'est la lente descente dans un puits signifié en toile de fond de nos errances,
vieilles complices taciturnes,
Jusqu'à l'embrasement inévitable au magma fusionnel
de nos haines et de nos rancœurs.

Voilà où nous mène, dans le cauchemardesque suppôt de nuits
parfaitement glaçantes,
L'outrance souveraine d'autres néants qui nous attendent,
Royaumes racoleurs d'une déraison optimiste.
L'aile de la folie passe, attirante, dans une espèce de flirt aguicheur,
Nous entraînant dans un élan infini vers des passions indéfinies.

Puis vient le temps de la sagesse, de la distance et de la lucidité envers la vie.
Il y a comme un rejet du noir et même parfois rejet de l'azur qui peut encore être du noir.
Le rire qui n'était que celui du désespoir, peu à peu s'éclipse.
Pour laisser place à un sourire timide.

Entre la ténèbres du noir et le premier frisson de lumière,
entre l'absence et la promesse d'une présence définitive cependant déjà évaporée,
apparaît la vérité d'une émotion.
Une émotion sublimée au contact d'amitiés éternellement fugitives
et d'enthousiasmes durablement éphémères.
Tout cela d'une richesse et d'une complexité exceptionnelles.

La vie est un torrent
Qui charrie de la boue.
Mais à savoir en capter les fragrances et les couleurs,
elle sait être d'une beauté confondante, nous invitant,
ultime privilège, dans les harmonies chatoyantes de son chant d'éblouissement.

Dès lors, dans la boue du torrent, seules les pépites respirent encore.

P. MILIQUE

 

10/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 22/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

22/10/2013

03/09/2013

LA BOÎTE A LETTRES: DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

LA BOÎTE A LETTRES

DELPHINE INGRES AU FIGARO

 

Lettre autographe signée, probablement adressée à Philippe GILLE, datée du 27 juillet 1885, Paris.

Dix-huit ans après la mort de son époux, le peintre académique Ingres, sa seconde femme, Delphine RAMEL, veille au respect de sa mémoire. S’adressant au Figaro, elle désire « rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques à propos de la prétention que Mr Ingres montrait pour le violon, beaucoup plus, dit-on, que pour le pinceau ». Elle prie le journaliste de rétablir la vérité. Car jamais le violoniste amateur « n’a eu la prétention de se poser en virtuose ». Cette passion musicale, en dehors de son activité professionnelle, a donné lieu à l’expression consacrée « avoir un violon d’Ingres », utilisée aujourd’hui pour désigner un passe-temps que l’on pratique avec ardeur.

25/06/2013

QUÊTE

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QUÊTE

 

Liens mystérieux offerts par la force de l’amour

Et le tourbillon de la passion.

 

Ce sont d’acérées flèches de lumière qui chatoient

Et embrasent le présent de leur brûlure.

 

Amour incommensurable qui incendie les jours 

Et les nuits de sa carmine traînée de lave.

 

Comment davantage contenir en son tréfonds secret

L’intolérable sentiment d’absence qui n’abdique jamais ?

Est-il vraiment possible de vivre encore

Avec un cœur aussi gonflé de séparation prolongée ?

 

P.  MILIQUE

14/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"COMME UN SENTIMENT D'ALTERNANCE"

 

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai rangé toute la maison
Ça me prend parfois mais là c’était avec passion
Je ne sais pas comment, lavomatique, aspirateur
Y a subitement eu un déclic de bonne humeur

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Je sors dans la rue, les gens sourient, sont détendus
Et sur la place des enfants crient, les passant passent
Sur le banc public les ados roulent d’un œil oblique
Pendant que leurs copains jouent aux boules


Voilà que ça me repique

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

Ça faisait longtemps que je ne rêvais plus
Aussi follement
Un bail vraiment que je n’avais pas eu
Ce genre d’élan
Je marche dans Paris ça sent le printemps
Sous le parapluie
Je marche dans Paris c’est étonnant
Comme aujourd’hui

 

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

 

Il était temps je n’en pouvais plus
Merci vraiment
Encore cinq ans je n’aurais pas tenu
Sérieusement
Il était temps de faire quelque chose
C’est fait maintenant
Je ne vais pas chanter la vie en rose
Mais quasiment

J’ai comme un sentiment d’alternance
Un soulagement
Une émotion qui balance
Enfin librement
Quelque chose qui recommence
Une respiration
Je suis tellement heureuse quand j’y pense
On change de saison

16/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 16.05.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

16.05.2013

06/05/2013

FEODOR ATKINE NOUS LIT...(1/5)

 

FEODOR ATKINE NOUS LIT...

(1/5)

Texte : Le Poids de la grâce, de Joseph ROTH

Musique : "Tehillim pour voix et ensemble instrumental 

Psaume 19 : Hashamyim mehsapehrim kavohd kail" - Steve REICH

07/04/2013

LE RESCAPE PRECAIRE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


LE RESCAPE PRECAIRE

2


Il est comme porté à une vive incandescence par la maladie et l'amour,

Cet amour que lui offre une femme d'exception riche de foisonnements.

Un femme qui l'enchaîne à elle d'une intense passion démesurée....

Il s'est avéré un jour que la rare obstination de leur liaison secrète

Était née de l'obligation d'une réponse à claquer à la gueule de l'oubli.

 

Tandis que la maladie, cette apocalypse aux où le néant délire....

Elle propose la sourde évidence de paysages vidés de présence humaine.

Suivant de peu l'éclair, le traumatisme provoqué est déterminant

Qui participe à l'irrésistible et lente progression de la désespérance.

L'avenir semble dès lors, un danger majeur qu'il faudra éconduire.

 

(A SUIVRE...)

02/04/2013

PLEURER AU DEDANS 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



PLEURER AU DEDANS

2



Mais qu'elle est donc étrange la poésie qui se dégage de cette composition attendrissante et désordonnée.
Elle est à la fois belle et de grande profondeur

Et me porte sans coup férir l'indéniable d'un coup sensible au plus profond du cœur

En provoquant l'intense et infinie présence d'un rare instant de découverte de soi.

Dans la présence sans limites d'un amour perçu comme douloureusement excessif, je me jette sans précaution dans l'huile brûlante du foyer brasillant. Celui d'une passion rageusement frustrante au cœur d'un désespoir étiré et joyeux au long d'un temps qui endigue tout.


(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

01/04/2013

PLEURER AU DEDANS 1

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PLEURER AU DEDANS

1

 

Le moment est venu. La fusion de leurs forces va parfaire l'épopée de ces deux romantiques qui ont su, osmose immédiate, s'inventer une vie d'une grande légèreté.
Mais, est-ce vraiment raisonnable d'aller ainsi jusqu'au bout de ses rêves?

Comment parvenir à convertir la passion excédée en relation douce, médiane, équilibrée, sans courir l'impensable risque de sa destruction?

 

L'amour ne peut plus être vertu s'il se pare de faiblesse.

Il remonte des profondeurs du cœur, puis de l'âme, et il se consume, et il dévore.
Il est donc important de savoir jusqu'où aller trop loin en apprenant à décrypter les réalités et à démêler l'inévitable confusion des sentiments.

 

J'ai d'eux l'impression vivace d'êtres fiévreux, pétrifiants d'intensité et de tension intime. Ils arborent une énergie débridée soutenue par un regard tendu qui impose une densité hors norme à la scène la plus quotidienne.
Ils sont traversée des apparences dans leur façon différente de vivre les heures en rêveurs éveillés.
De là découle le caractère urgent, désordonné et terriblement poignant de leur itinéraire illimité.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

31/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Francis DANNEMARK "Dans les vociférations..."

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Francis DANNEMARK

"Dans les vociférations..."

 

Dans les vociférations...

Une fraction d'éternité, 2005

 

Lu par Reda KATEB

 

Tiré du recueil Une fraction d'éternité (2005), ce poème est publié dans l'anthologie proposée par par les éditions Bruno Doucey pour cette 15ème édition du Printemps des Poètes.

Thème(s) : Littérature| Poésie

Document(s)

Les voix du poèmes - Anthologie

29/03/2013

PRINTEMPS DES POETES : Zéno BIANU " PASSION "

 

PRINTEMPS DES POETES

Zéno BIANU

" PASSION "

 

Lu par Maëlys RICORDEAU

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Né à Paris en 1950, signataire du Manifeste électrique dans les années 1970, Zéno Bianu est l’auteur d’une œuvre multiforme, interrogeant à la fois la poésie, le théâtre et l’Orient. Il a reçu le prix international de poésie francophone Ivan Goll en 2003.

Parution récente : John Coltrane (méditation), Éd. Le Castor Astral (2012)

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

***

 

PASSION

 

C'était on ne sait quoi de submergé c'était

c’était je ne sais quoi comme un frisson d’éclipse

un grand éclat de vide au coeur des densités

un précipice ouvert in the touch of your lips

 

Le coeur qui va le cœur qui voit à coups de sonde

c’était je ne sais guère une étoile transie

c’était je ne sais plus avant les premiers mondes

avant de te connaître et d’oublier la nuit

 

C’était un abandon aux langues inconnues

une infinie passion pour la parole vive

c’était c’était jusqu’au diamant du leitmotiv

 

C’était le bel amour vous l’avez reconnu

celui qui n’attend pas le pur l’incontesté

c'était on ne sait quoi de submergé c'était

 

Zéno BIANU