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13/03/2014

QUAND LES MOTS CRIENT

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Photo empruntée à Pascal RENOUX qui en est l'auteur et en reste l'unique propriétaire.

Consultable sur:

http://typcollectif.blogspot.com/ 

 

 

QUAND LES MOTS CRIENT

 

Les tensions accumulées se cristallisent

Dans le foudroiement soudain d’évidences aveuglantes.

Tout prend alors une tournure insoutenable.

 

Il faut refuser de consentir à l’inacceptable.

 

S’initie alors un tumultueux voyage au cœur de la douleur,

Un combat âpre contre une souffrance à l’état brut.

Il est temps de s’extraire de l’obscurité!

 

Combien de temps faudra—il attendre

Pour qu’elle veuille bien desserrer son étreinte?

 

Il m’est impossible de faire mentir ma peine…

Mais il est des mots qu’on ne peux pas

Ne pas entendre tellement ils crient.

 

P. MILIQUE

09/03/2014

LE COULOIR: LA TENSION AVANT L'ASSAUT

 

LE COULOIR
LA TENSION AVANT L'ASSAUT

(5’18’’)
« LA CAPITALISATION EXCLUSIVE DES FORCES »

 

Quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans le couloir qui mène des vestiaires à la pelouse. Les joueurs attendent d'entrer dans le match devant plusieurs milliers de spectateurs. Un moment d'introspection, de prière, hors du temps. Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de rugby, raconte l'intimité de cette poignée de mètres et de secondes.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Alexandre Mognol

12/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 1

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ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

1

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

27/12/2013

UN VERTIGE SEPIA

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UN VERTIGE SÉPIA

 

A la ligne de partage entre la géométrie

Noire et blanche du rêve et du réel,

S'offre la perspective d'une ouverture immédiate

Des tiroirs secrets de nos géométries cérébrales.

 

A travers cet amalgame frappant, de lumière et de noirceur,

Le jeu d'ombres et de lueurs du connu et de l'inconnu

Donne à éprouver le vertige sépia du simplement être.

 

La complexité ardue des tensions, et celle des déséquilibres,

Laisse installer la crainte dissimulée dans le gris quotidien

De ce puits d'amertume qui bée irrémédiablement en lui

Pour n'avoir pas su disposer de la force nécessaire

A l'urgente conjuration de ses attentes déçues.

 

Un voyage dans l'espace et le temps ruisselant

A désentravé les ombres enroulées aux signes du visible

Et, lorsqu’à sonné l'heure de consentir à la réalité

De la simple volonté affirmée d'un bonheur

A l'état heureux de puissante harmonie,

N'a pu naître, malgré l'ardeur insoupçonnée de ses sentiments éclairs,

L'intraduisible beauté faite de présence certaine, tant attendue.

 

Cependant, n'est-ce pas là propriété majeure du présent,

Que de faire en sorte de ne jamais tenir les promesses

Qu'il semblait nous certifiées lorsqu'elles n'étaient encore qu'à venir?

 

P. MILIQUE

 

03/12/2013

JOACHIM MONTESSUIS, MUR DU SON SONORITÉS(18) : MES DÉCIBELS EN TRANSE

 

JOACHIM MONTESSUIS, MUR DU SON
  SONORITÉS(18) : MES DÉCIBELS EN TRANSE

(6’22’’)
« JE NE SUIS PAS UN ATTILA BRUITISTE »

 

A quel volume sonore entre-t-on en transe ? Combien de décibels pour pousser la conscience au bord du gouffre ? Joachim Montessuis répond : à fond les potards. Plus la dose est forte et plus le son, ce sérum de vérité, te révèle à toi-même. A la fois moine sonique et médium transgenre, Joachim Montessuis conduit son public à l'exode, loin du divertissement et du confort, vers des zones de tensions pure. Ses performances sont des défis à l'entendement. Mais derrière le mur du son, l'espace est vierge et la pensée plus douce.
En partenariat avec le festival Sonorités (Montpellier).

 

Enregistrement : octobre, décembre 12
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Pascal Mouneyres

01/12/2013

VENGEANCE A L'ALBANAISE GUILLAUME HERBAUT DANS LA MAFIA « LES TÉMOINS AVAIENT DISPARUS LA VEILLE DU PROCÈS »

 

VENGEANCE A L'ALBANAISE
GUILLAUME HERBAUT DANS LA MAFIA

(2’01’’)
« LES TÉMOINS AVAIENT DISPARUS LA VEILLE DU PROCÈS »


Douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise. Dans le Nord de l'Albanie, la vendetta demande qu'un meurtre soit vengé par la mort d'un membre de la famille du coupable. Un climat tendu quand il s'agit de photographier le fils du parrain local... Fondateur de l'agence l'Oeil public, Guillaume Herbaut photographie l'inacceptable à Tchernobyl, Nagasaki ou Ciudad Juarez. Ses livres : "La Zone" (Naïve) ; "Urakami" (Anabet) ; "Tchernobylsty" (Le Petit Camarguais).

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

21/11/2013

CETTE NUIT-LA ENCORE...

 

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CETTE NUIT-LA ENCORE...


Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumain.

Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.

P. MILIQUE

11/10/2013

AU RÉEL INTRANSIGEANT

au magma present de l'ecriture

 

AU  RÉEL INTRANSIGEANT

 

Ce sont des êtres qui ont perdu le mode d'emploi de leur vie,

Des solitaires prisonniers du labyrinthe de leurs idées fixes,

Des hommes en errances et des femmes en dérives

Qui vivent le quotidien d'un monde d'affects décalés

Au cœur universel d'inépuisables tensions souffrantes.

 

Le cercle vicieux d'une hantise rémanente

Vrille cette obsession qu'un manque investit de déception.

 

Vies parallèles à la fois séparées et inséparables

Entre le chemin de détresse et celui de l'extase

S'imposent les tentatives à donner corps infini

Au réel intransigeant d'un désir qui s'amplifie.

 

Chacun invente ou réinvente sa formule de l'amour

A l'instinct étonnant qui tend à fusionner le sens

Avec les pensées déterminées des caresses à venir.

 

P.  MILIQUE 

10/09/2013

A L'AUBE D'UN AILLEURS

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A  L'AUBE  D'UN  AILLEURS

 

Cette nuit-là encore fut une nuit blanche

De tension taraudée, de souffrance endurée,

A percevoir le murmure lancinant

De la mort au souffle inhumain.

 

Et pourtant, dans l'aube de cet ailleurs,

Se lève une respiration puissante comme la houle

Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,

Fait surgir la lumière, remède le plus précieux,

Sous la forme dardée d'un soleil vif et accueillant

Témoin d'un orage de scrupules face à l'improbable.

 

P.  MILIQUE

18/07/2013

YVES BOMMENEL: "CADENCES"

 

YVES BOMMENEL

"CADENCES"

17/11/2012

CETTE NUIT- LA ENCORE

SOLEIL LEVANT.jpeg

 


CETTE NUIT- LA ENCORE

Cette nuit-là encore, fut une nuit blanche
De tension taraudée, de souffrance endurée,
A percevoir le murmure incessant
De la mort dans ce qu'elle a d'inhumaine.


Et pourtant, dans l'aube d'un ailleurs
Se lève un souffle doux et puissant comme la houle
Qui, dans le jaillissement impromptu de joies oubliées,
Fait surgir la lumière du remède le plus précieux
Sous la forme de rayons d'un soleil vif et tonifiant
Témoin de tous les scrupules éprouvés face à l'improbable.


P. MILIQUE

09/11/2012

UN DEVENIR DE MYSTÈRES

PUZZLE INCOMPLET.jpeg

 

UN DEVENIR DE MYSTÈRES

 

 

Devant l'imminence programmée de sa propre disparition,

Des tensions pesantes traverses sans discontinuer

Les troublantes interrogations sur son identité.

 

Dépourvues de raisons d'espérer une quelconque rémission,

Ses illusions s'évaporent dans des lignes de fuites fracturées.

 

Dans l'intime connaissance de ce naufrage inévitable

Qui ne parvient pas à brouiller les pistes,

Il éprouve un désagréable pincement au cœur

A vivre cette maturité difficile et désabusée qui se maintient,

Toujours au seuil à la limite, à l'exacte frontière

Des prises avec ce réel virginal, puisque insoupçonné,

Qui l'accule au cynisme et le voue à l'amertume.

 

Une subtile concision du négatif donne naissance

A ce rire qui n'est qu'un mécanisme acquiescent et nerveux,

Véritable et incomplet puzzle d'un force envoûtante,

Initiatrice d'un devenir enveloppé de rêves, donc de mystères.

 

P. MILIQUE