29/09/2014
BRICOLEUR DE MOTS 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
BRICOLEUR DE MOTS
2
Mes humbles mots personnels n'ont certes pas
La même puissance brûlante. Brasier indigne.
Pourtant, ils aimeraient tant savoir en dire plus
Et même davantage. Alors, frappé d'incertitude j'écris
La première phrase qui mène à la deuxième, puis encore...
Impudeur totale. Impudence fatale. Chimère scripturale...
Bricolage laborieux de mots au long d'une errance vraie.
L'acte vital d'écrire n'est décidément pas une évidence.
«On lit ce qu'on aime et on écrit ce qu'on peut»
(Jorge Luis BORGES)
(FIN)
P. MILIQUE
09:36 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture;bricoleur, humble, mentalist, personnel, certifier, puissance, brûlure, brasier, indignation, aimer, amants, savant, directoire, davantage, frapper, incertitude, écrire, première, incipit, phrase, mener, deuxième, encore, impudeur, fatalisme, impudence, totaliser, chimère, scripturale, létal, laborieux, long, errance, vérifier, acte, vitaliser, décideur, évider, pouvoir, jorge luis borges, le mot de la fin
05/02/2014
THIERRY METZ": L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 76 - 83 - 87
THIERRY METZ"
L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 76 - 83 - 87
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
17:31 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, expérimenter, carte blanche, universitaire, coquelicot, baiser, tendresse, opprimer, feuilles mortes, banquise, exploiter, déstabiliser, maquis
THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 65 - 67 - 71 - 74
THIERRY METZ"
L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 65 - 67 - 71 - 74
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean. La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde) L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, zone euro, piétiner, civil, temple, ascension, crever, empailler, allemagne, caméléon, aéronautique, vignette, débat
03/02/2014
THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 47 - 51 - 52 - 57
THIERRY METZ
"L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 47 - 51 - 52 - 57
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:
In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.
La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)
L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
17:48 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, manifestation, endurance, fugitif, déforestation, coucher de soleil, rancunier, fratrie, police, flic, complice, repos du guerrier, scientifique
31/01/2014
THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 24 - 35 - 40
THIERRY METZ
"L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 24 - 35 - 40
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:
In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.
La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)
L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
18:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel, piocher, pavillon, précaution, équation, résorber, maladresse, marelle, tourterelle, piaf, zèbre, empire, blêmir
30/01/2014
THIERRY METZ "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 7 - 12 - 15
THIERRY METZ
"L'HOMME QUI PENCHE"
POÈMES 7 - 12 - 15
LUS PAR ALAIN LENGLET
Références:
In L’homme qui penche
© Opales/Pleine page 1996, 1997.
Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.
La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde).
L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, thierry metz, alain lenglet, l'homme qui penche, opale, installation, agen, familiarité, partager son temps, travaux, manoeuvre, chantier, permettre, gagner sa vie, périodique, chômage, prendre contact, poèsie, jean cussat-blanc, revue de presse, résurrection, primeur, évider, reconnaissance, poursuite, obtentien, prix, voronca, journal d'un manoeuvre, jean grosjean, mort accidentelle, drame familial, tomber dans l'alcool, conduit au suicide, hommage, lorette nobécourt, djaisan taouss, anne-laure chanel
19/01/2014
INTERROGATION ÉCRITE 1
INTERROGATION ÉCRITE
1
Pourquoi j’écris?…
Parce que c’est un besoin primaire.
Parce que je ne peux m’en empêcher.
Parce que je ne peux faire autrement.
Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.
Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.
Parce que je suis d’une grande naïveté.
Parce que je ne sais pas parler.
Pour tomber le masque.
Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.
A la fois moyen d’expression et de réflexion,
L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,
C'est un moyen unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.
J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.
J’écris pour moi
Pour tous
Pour personne
Pour le plaisir
Pour être conquis.
Pour me réconcilier.
Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, interrogation écrite, écrire, besoin, primaire, pouvoir, empêcher, faire autrement, nécessaire, respirer, se délecter, plaisir, évider, manipuler, manipulateur, mot à mot, grandiose, naïveté, parler, tomber le masque, feuille, blancheur, constitutif, interlocuteur, confident, psychanaliste, idéaliser, fois, moyen d'expression, réflexion, béquille, parfair, perfection, désespéré, chronique, chronicité, uniquesupporter, mal de vivre, traduire, traduction, jubilatoire, partager, ressembler, personnifier, conquérir, réconcilier, réconciliation, comprendre, compréhensif, aimer
11/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L’ENCRE DE FEU
2
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
FIN
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tampon, tamponner, encreur, balivernes, meurtrier, pointilleux, souscrire, ancre de marine, feu mon mari, crête, évidence, évider, éviscérer, devenir, muet, se déclarer, farcir, fragiliser, force ouvrière, s'émerveiller, épanoui, épanouir, épanouissement, lisse, lice, ailes, s'étirer, connivent, tendresse, prendre la main, ardent, amour, balencier, fil, rêve, rythme endiablé, déposer, sucre, lèvres, frugal, baiser, caresse, porosité
12/08/2013
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
A FAIRE SAIGNER LE BLEU DU CIEL
L'intention du suicide est la conséquence d'une histoire personnelle.
D'un état de grand délabrement psychique. Ou physique. Ou les deux.
Pour n'avoir jamais été doué pour le bonheur et,
Parce que les jours implacables se font noirs autour de moi,
Je m'enfonce dans l'évidence du tourment.
Dans le désordre spectaculaire.
Le chaos soudain devient la règle.
Je me retrouve projeté, protagoniste majeur, dans un étrange cauchemar
Troué d'images rouges et noires.
En vieillissant je le sait bien,
On aspire quelquefois à extraire l'essence de soi-même.
Et à s'approcher d'une flamme en une volonté libératrice.
Pour être certain de disparaître dans l'embrasement final
De ce qu'on n'a jamais su être.
Acte ultime et définitif d'une non-existence.
La question maladive et obsédante de certains est de savoir
S'il existe une vie après la mort.
Mais, sommes-nous simplement sûrs qu'il y en ait une avant ?
Moi-même, si je me sens à l'instant tragiquement dépourvu,
Sais que son univers n'est pas vide.
Je connais les sources les plus secrètement dissimulées
De ses vagabondages toujours recommencés.
Parce que je croit que j écrit !
C'est ma souffrance secrète, présente, inaudible, indéchiffrable.
Je suis un montreur de mots qui brouille les images.
Au quotidien, je fréquente ce lieu de forte lumière intérieure.
Un espace de création personnelle, terre sublime et misérable,
Où se racontent le désespoir et le désarroi d'un homme
Qui se heurte à l'ancestrale brûlure du mystère.
Tous mes écrits sont dans la noirceur absolue,
Sans chaleur aucune, sans aucun avenir.
Ils sont la douleur d'une écriture qui se dégrade dans la solitude.
Jusqu'à la brisure.
Je possède en moi l'art l'art morbide de faire saigner le bleu du ciel,
Un ciel saturé de cris et de fureurs
Que rien ne sauvera jamais de l'oubli ni de l'indifférence.
Une écriture tendue, abrupte, torrentielle,
Arrachée aux entrailles d'une lucidité impitoyable.
Comme j'aimerais, dans une effervescence de tous les instants,
Savoir dire le charme énigmatique de certains mots transparents, cristallins et fugaces !
Posséder, même un peu seulement, la magie impérieuse de quelques mots mystérieux.
Refuser de céder aux tentations pourtant bien séduisantes de la facilité,
Et rester définitivement exigeant, intransigeant sur le choix des mots.
Connaître enfin le scintillant tourbillon de pensées que je saurait mettre en forme.
Comme des traits vivants, traits de plume, traits d'esprit.
Composer un véritable opéra des soupirs et de la solitude,
Avec la mélancolie peut-être, d'un désaccord avec moi,
Et savoir dire toute la tristesse du monde. Tous les soleils aussi.
Tout cela sans hâte, sans dissonance.
Par simple plaisir de la lenteur. Et de la précipitation.
Mais je sais aussi que les drames les plus crépusculaires
S'accordent de fait aux fastes les plus incongrus.
Et que tout est tout à fait perdu
Lorsque les perspectives quelles qu'elles soient, n'existent plus.
Alors, il me faut bien finir par m'affranchir de mes fantômes.
Aussi je cherche, avec une ferveur désespérée, la flamme libératrice.
Celle qui, au cœur vif de la terrifiante spirale,
Acceptera de m'embraser sans me poser de questions.
Dorénavant, je ne la cherche plus.
Je sait depuis peu que je l'ai trouvée.
Dehors est le soleil d'hiver, rond et pâle.
Et je m'y vois déjà !
P. MILIQUE
05:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saigner, bleuet, ciel, intention, suicidaire, conséquence, histoire, persdonnel, étatique, délabrement, psychique, physique, doué, bonheur, journée, implacable, noir, s'enfoncer, évider, tourment, désordre, spectaculaire, chaos, devenir, règle, retrouver, projeter, protagoniste, majeur, étrange, cauchemar, trouer, image, rouge, vieillir, savoir, aspirer, extraire, essence, s'approcher, flamme, volonté, libérateur, disparaître, embrasement, fial, acte, ultime
07/04/2013
LE RESCAPE PRECAIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE RESCAPE PRECAIRE
2
Il est comme porté à une vive incandescence par la maladie et l'amour,
Cet amour que lui offre une femme d'exception riche de foisonnements.
Un femme qui l'enchaîne à elle d'une intense passion démesurée....
Il s'est avéré un jour que la rare obstination de leur liaison secrète
Était née de l'obligation d'une réponse à claquer à la gueule de l'oubli.
Tandis que la maladie, cette apocalypse aux où le néant délire....
Elle propose la sourde évidence de paysages vidés de présence humaine.
Suivant de peu l'éclair, le traumatisme provoqué est déterminant
Qui participe à l'irrésistible et lente progression de la désespérance.
L'avenir semble dès lors, un danger majeur qu'il faudra éconduire.
(A SUIVRE...)
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rescapé, volontariat, porter à incandescence, vivace, maladie, amour, offrande, femme d'exception, richesse, fonsonner, enchaîner, intensité, passion, démesure, avérer, journalier, rareté, obstination, liaison secrète, naître, obligation, réponse, claquer à la gueule, gueuler, oublier, apocalypse, néant, délirer, proposer, sourdre, évider, paysage, vider, présence humaine, suivre de peu, éclair, traumatisme, provoquer, déterminer, participer, irrésistible, lente progression, désespoir, avecnir, sembler, danger majeur, falloir, éconduire
27/03/2013
CONVALESCENCE
CONVALESCENCE
La réalité tient dans cette évidence
Que tout n'est qu'unidirectionnel
Puisque tout parle peu ou prou
De l'amour-soleil
De l'amour folie
De l'amour passion,
Ceux-là même qui nous laisserons,
Lorsque le réel aura dévasté le rêve,
Dévastés et convalescents toute la vie.
P. MILIQUE
10:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, convalescence, tenir lieu, évider, évidence, unidirectionnel, îlot directionnel, parler, peu ou prou, amour soleil, amour folie, amour passion, passionnel, passionner, laisser faire, laisser tomber, réel, dévaster, dévastation, vitamine, rendez-vous, peter broock, subliminal, francophile, véridique, activisme, tilleul, promenade des anglais
01/11/2012
CHARLY 19
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CHARLY
19
Je suis courbatu, fourbu, vidé. J'ai mal partout.
Je me dirige une dernière fois vers le lieu de villégiature de mon compère Charly. J'écarte, avec la plus douce délicatesse et du bout des doigts, la boule de blanche hermine.
La punkoïde silhouette de poils dort du plus juste des sommeils dirait-on, totalement apaisée et comme habitée d'une inaltérable sérénité, un sourire énigmatique aux lèvres. Insensible désormais à mes tumultueux exodes intérieurs. Le bienheureux!...
Je me retire discrètement, sur la pointe du bout des pieds, envoûté par le charme de son air satisfait. Un peu narquois peut-être, va savoir.
J’éteins la lumière et sors de la pièce.
Le calvaire de ma nuit intime va pouvoir commencer.
P. MILIQUE
FIN
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, charly, courbature, fourberie, évider, attouchement physique, avoir mal partout, se diriger, une dernière fois, lieu de villégiature, compère, écartement, douceur, délicatesse, du bout des doigts, boulette de hasch, blanche hermine, silhouette, poilu, dormir du sommeil du juste, apaisement, habitation, inaltérable, sérénité, sourire énigmatique, embrasure des lèvres, insensibilité, tumultes, exodes intérieurs, bienheureux, se retirer discrètement, sur la pointe des pieds, envoûter, charmeur, air satisfait, air narquois, éteindre la lumière, sortir de la pièce, calvaire, nuit intime, renvoyer au collectif, le social dans l'entreprise