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08/11/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 18/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

18/10/2013

DISHARMONIE TRANSITOIRE

au magma présent de l'écriture,

 

DISHARMONIE  TRANSITOIRE

 

Que la vie serait donc jolie

Et nous tiendrait sous son charme

Si elle ne nous renvoyait pas le rire grinçant

D'une myriade d'images faussement vraies!

 

La mémoire d'un sentiment est volatile

Et il suffit d'un imperceptible détournement du cœur

Pour ressentir les effets multiples de l'assèchement.

 

Il y a comme une impression de virevolte autour d'une étoile

Qui occulte chaque borne utile à son monde

Pour en chercher le point de rupture libérateur

Dans l'accélération d'une existence qui soudain défile,

A peine consciente de l'effet singulier qu'elle produit

Entre modulations séduisantes et sculptures transitoires.

 

Il ne doit y avoir de cesse de revenir toujours

Au cheminement erratique de ce qui a été,

Afin de redonner à l'enfance trop vite passée

Le brisé de son goût âcre, sensible et doux-amer.

 

P. MILIQUE

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"L'HOMME QUI ÉTAIT EN FIN DE DROIT"

07/11/2013

FOR INTÉRIEUR: HUIT LECTEURS EN QUÊTE D'AUTEUR « JE N'AI PAS DE PATRON »

 

FOR INTÉRIEUR
HUIT LECTEURS EN QUÊTE D'AUTEUR

(13’52’’)
« JE N'AI PAS DE PATRON »


Ça pourrait être un jeu : huit personnes lisent un texte qu'elles ne connaissent pas. L'une d'entre elles en est l'auteur. De qui s'agit-il ? Et de quoi parle ce texte que chacun comprend à sa manière ? Ça peut aussi être une fenêtre ouverte sur l'esprit du lecteur : à quoi pense-t-on quand on lit ? Réponses dans "For intérieur".

 

Enregistrement : février-mars 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch & Arnaut Forest
Réalisation : Claire Hauter

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 16/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

16/10/2013

06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

A LA LISIÈRE DES MOTS

1

 

Je vis dans l’incandescente attente de ces lignes-là !

De ces lignes tendues de fièvre, parfois de mélancolie.

De ces pages écrites comme une conversation intimiste.

 

Grande limpidité d’écriture en ce journal du tréfonds

Murmure connivent étayé d’épanchements chaleureux

Produits le plus souvent à la lisière accueillante des mots. 

Phrases courtes, nerveuses, parées d’étonnante syntaxe,

Gouttes d’âme et de cœur irisées de leurs excès ordinaires,

Louvoyant sans discontinuer entre émotions et paradoxes.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

04/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "NICOLAS SARKOZY"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"NICOLAS SARKOZY"

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 15/10/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

15/10/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

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AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

03/11/2013

AU TREMBLEMENT DE L'INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU  TREMBLEMENT  DE  L'INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l'incertaine lumière,

Le regard invente la vision d'un espace idéal,

Dérangeant d'une vérité au goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de l'immaculé d'un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné à la source vive du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolté,

Avec une sorte de nostalgie qui est propre

A ce devenir murmuré en tons de confidences.

 

P.  MILIQUE

01/11/2013

BRODER LE TEMPS

au magma présent de l'écriture

 

BRODER  LE  TEMPS

 

Dans ce sentiment d'urgence qui donne parfois de l'audace,

Coule sans cesse un flot d'observations surprises

Qui encouragent l'ardente confrontation des idées

Et brassent avec énergie la matière brute de la vie.

 

Démonstration débridée mais remarquablement ajustée

De battements intérieurs aux discours toujours relancés

Au cœur accueillant d'une relation de désir qui tresse les voix,

Créant ainsi une atmosphère douce mêlée de mystère.

 

Dans ce sentiment d'urgence, s'impose l'évidence nue

Qui sublime l'art de broder le temps de paroles vives.

 

P.  MILIQUE