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14/11/2013

AILES D’ÉPHÉMÈRES

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AILES D’ÉPHÉMÈRES

 

Quand le langage hésite dans le temps,

Que la phrase reste en suspend et nous avec

Pour glisser dans un mystérieux monde parallèle à la mort,

Les ressassements ne suffisent plus

Dans l’étonnant durable du non maîtrisé

Qui donne, comme fière, sa langue en spectacle.

 

Lorsque vient l’attendu de nouvelles pensées,

Il est urgent d’ouvrir la fenêtre au chapitre des joies

Et, de donner raison à ces oiseaux aux ailes d’éphémères.

 

Qu’ils lèvent une poussière d’or absolument légère,

Nimbée du halo lumineux qui exalte la vie

Comme ces chants d’amour oubliés aux ferveurs extrêmes.

 

P. MILIQUE

UN FUTUR ÉTOILÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

2


Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.

Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,

Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !

Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,

Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.

 

Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !

Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,

Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,

Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.

 

Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.

Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.

Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

TERREAU POÉTIQUE

 

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SÉDUISANTE FUGACITÉ

 

Loin du bonheur à crédit et superficiel

Se définissent les paramètres étonnants du réel.

 

Le ressenti du monde tel qu'il se fait jour

Impose les modulations mystérieuses

D'une voix attachante et peu commune

Qui, une fois effleurées les contradictions de l'existence,

Propose l'invraisemblable simplicité et le dépouillement.

 

Dans cette belle rencontre qui va tout bouleverser,

Au rythme de l'aller-retour de l'entre soi et l'autre,

Le murmure perceptible de la dimension humaine est essentiel.

 

Au cœur de cette délicate horlogerie qu'est la vie

Audacieusement posée sur un improbable défi,

S'offre la séduisante fugacité de l'authentique

Qui généreux, rejoint alors la quintessence plénitude.

 

P. MILIQUE

SUBTILE SEGMENTATION

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http://www.erinnyes.fr/

 

 

SUBTILE SEGMENTATION

 

Assertions cruelles et justes au caractère irréductible

D'une impression de pourrissement profond

D'indécence dégoûtée dans la nécessité d'un trouble

Qui présente une vision infernale du monde.

 

Certains mots sont plus sonores que des gifles

Aux vies animées des fissures qui blessent.

 

Alors, les années d'amères désillusions,

Où il s'était enfermé dans une solitude têtue,

Ont enfin extirpé de sa mémoire

Le désordre du cri tu, tenu secret, comme honteux.

 

Aux fragments épars de son univers désormais,

La souffrance qui avançait jusque-là masquée,

Apprend que l'instant est segmentation subtile

Qui s'offre dans un sourire saignant de fragilités.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

TERREAU POÉTIQUE

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TERREAU POÉTIQUE

 

Aux séquences brèves d'une vie fragmentée

Par la brisure et le sentiment d'étrangeté,

Par-delà l'irréparable de la perte

Pressentie à l'écho troublant

D'une violente douleur mélancolique,

Il interroge les phrases toujours plus exigeantes,

Pour choisir au plus beau l'esthétique du bon mot

Dans le terreau poétique fécond qui fertilise une écriture

Inlassablement labourée par le soc fouilleur

Qui éclaire aux yeux de tous le soudain de son parcours.

 

P. MILIQUE

UN FUTUR ÉTOILÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

1

 

Quand l’autre devient le miroir où l’on se cherche,

Quand chacun cherche à prendre racine en l’autre,

Quand chacun aime à se sustenter de la becquée offerte,

Quand l’intense réalité habite l’irrationnel de l’instant,

Il conviendrait de savoir humaniser les ratures du ciel

Avec des mots de rêve éblouis au bleu des jours ensoleillés.

 

Cela s’est produit un jour au détour d’échanges impromptus :

Notre rencontre s’est nourrie de ces gouttes de lumière infinie.

Tout de suite notre histoire a parlé fort, telle une déclamation

Extraite des strates d’un silence embrasé de flammes secrètes.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

RÊVE MINÉRAL

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RÊVE MINÉRAL

 

Ce rêve est d'abord minéral, et absolument réaliste,

Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.


Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable,

Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère,

Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde

D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique,

Aux apparences criantes de l'instantané.

 

Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste,

S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques

Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire-provocation

Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !

 

P. MILIQUE

AU LENT TRAVAIL DU SI PEU

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AU LENT TRAVAIL DU PEU

 

La poésie doit être libre d'accès, ou ne pas être !

 

C'est la forme de prose la plus musicale et la plus exigeante.

Elle est ouverture d'innombrables possibles,

Accroissement ambitieux du champ de la sensibilité.

 

A travailler le stade premier de la récolte,

A s'attacher à cerner la trace la plus secrète

De tout ce qui induit, exaspère ou mobilise,

On parvient parfois à la saisir, dans le lent travail du peu.

 

La poésie se situe au plus ras du vivre et,

A tâcher de rendre lisible la transparence du muet

Dans l'intensité maximale de ce qui vagit à l'intime,

Il finit par naître, dans l'efficacité du rien ou du pire,

L'initial tâtonnement intuitif du mot.

 

P. MILIQUE

12/11/2013

LE BONHEUR INSÉCABLE

 

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LE BONHEUR INSÉCABLE

 

Elle m'a ouvert une porte de lumière

Au cœur d'une nuit chaude pleine d'étoiles

Devenue l'horizon qui s'illumine

De chaque pépite au temps qui brille.

 

Au bonheur de la vie, elle est ma musique,

La mélodie sans fausses notes d'un Amour,

Aux flammes embrasées d'un enchantement de vie

S'égayant en lisière d'une forêt de mots doux.

 

C'est comme si j'avais toujours su

Que l'on s'aimait depuis longtemps

Elle est mon Soleil, je me réchauffe à elle

Lumière tendre dans l'aventure quotidienne.

 

Aujourd’hui rayonne dru mon cœur

A la voir me sourire et se blottir à moi

En ses bras murmurés lorsque ses yeux me parlent

Chavirer avec elle dans un océan fou.

 

Mes lèvres posées sur sa peau, douceur qui égraine le temps

Et dessine notre histoire sous la pulpe de ses doigts

Qui brillent jusqu'au toujours des nuits sans fin

En cueillette avide de baisers en bouquets.

 

Arrive l'instant où nos souffles arrêtent le temps

Déployé avec force contre vents et marées

Et dépose sur ses lèvres comme un battement d'ailes

Jusqu'à la rosée du prochain matin vêtu de bleu.

 

Encore écrire le cristal fragile de ce mot : Amour

Telle une pureté délicate tracée à l'encre rouge.

Un cœur soudé à l'autre, jamais ne se retire,

Et pour l'en séparer, il faut qu'on le déchire.

 

P. MILIQUE

 

AMOUR PERDU

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Crédit photo: EVINRUDE

 

AMOUR PERDU

 

Dans l'éther de la rencontre, il l'aime

Entre émerveillement et mystère,

Mais elle est danger magnifique,

Explosion spontanée de l'extension des sentiments

Qui infléchissent sa route d'attente en naufrage.

 

Confrontation exacerbée entre le passé et l'éternité

Qui génèrent cet espace improbable

Où s'entretissent à l'infini tristesse et beauté

En ces heures immobiles du déjà plus

Qui refusent l'éclaté du demain.

 

Qu'il est donc douloureux parfois d'habiter le sincère !

 

Il est fréquent aux longs chemins

D'emprunter d'incompréhensibles détours

Avant de partir vers un horizon sans histoire.

 

L'air noir de la nuit résonne de voix fantômes

Parce qu'elle lui a dit sans parler, un adieu délivré,

Et qu'il est viscéralement malheureux

De cet amour perdu, ruiné, un jour détesté peut-être.

 

Maintenant il va, parce qu'il le faut bien,

Amener au murmure certains saignements du cœur,

Oser regarder la réalité dans les yeux, et retrouver

Le chemin-crépuscule qui mène, à la simple réalité de la Vie.

 

P. MILIQUE

INCOHÉRENCES PRIMITIVES

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INCOHÉRENCES PRIMITIVES

 

Dans l'expression d'une énergie universelle,

L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,

Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.

 

Cependant, dans sa capacité qui subsiste

A ressentir les incohérences primitives

De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal

Qui offre de donner contour à une réalité

Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,

Il s éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,

Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs,

De désastres et de métamorphoses

Qui contient le mystère opaque

D'une mort déroutante qui immobilise.

 

P. MILIQUE

 

LES FLEURS NOIRES

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LES FLEURS NOIRES

 

C'est stimulé par une écriture bavarde

Que coule l'inépuisable source de l'épuisement.

 

L'encre s'assèche ici, et elle sombre.

Dans un fouillis touffus de signes abscons,

Il cherche un recours à l'accablement

Et se tourne aux ombres avec colère.

 

Il est des souffrances qui interdisent

D'être indéfiniment conjurées.

Alors, il s'arrache à la fixité de ses obsessions propres,

Pour scander lancinant ce chemin de douleurs

Au rythme de mots qui restent, toujours,

Très en-deçà des maux !

 

Et sa plume inquiète interroge ce qui est le mal

Lorsque nu devant l'immobile,

Il effeuille une à une les fleurs noires de l'inéluctable.

 

P. MILIQUE